Diagnostic du réseau après 6 semaines de confinement
Publié le 05/05/2020 dans Solutions et services
Le confinement et le télétravail sont synonymes de connectivité accrue. Le réseau est-il capable d’absorber cette demande inhabituelle et comment faire face à un éventuel besoin supplémentaire de connectivité locale pour les services de soins de santé ?
Une hausse du trafic de 50 %
L’impact de la situation exceptionnelle que nous vivons à cause de COVID-19 est également très visible sur le réseau. Depuis l’annonce des premières mesures du 12 mars dernier, le volume du trafic Internet a augmenté de 50 % en journée. Cette hausse est tout d’abord due au télétravail, mais surtout et aussi par des applications telles que Netflix et YouTube, et par l’ensemble des réseaux sociaux. En soirée, l’heure de pointe ne diffère pas par rapport à une période normale, mais elle génère néanmoins une augmentation du trafic de 25 %.
Depuis l’annonce des premières mesures il y a 6 semaines, le volume du trafic Internet a augmenté de 50 % en journée.
Philippe Maricau, Data Network Manager chez Proximus
Migrer pour muscler le réseau
L’objectif est d’éviter la saturation du réseau et de garantir une expérience utilisateur sans faille. Pour relever ce défi, les équipes ont immédiatement décidé d’accélérer la migration en cours du trafic vers le nouveau réseau dénommé TITAN. “Ces opérations sont effectuées de nuit et permettent d’augmenter significativement la capacité du réseau”, explique Philippe Maricau, Data Network Manager chez Proximus.
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Stations mobiles ‘all-in-one’
Groupes électrogènes, antennes mobiles, mâts télescopiques avec antenne de 30 m, etc. Le tout arrimé sur deux remorques. Le dispositif sert normalement à booster le signal sur des lieux de foires, de festivals ou de grands événements.
Mais actuellement, ces deux stations mobiles ‘all-in-one’ sont en stand-by à Malines, prêtes pour une éventuelle demande urgente de la part des autorités.
Une solution en moins de 48 heures
En cette période particulière, l’utilisation pour les services des soins de santé comme un hôpital de campagne par exemple est une situation parmi d’autres où ces deux solutions mobiles pourraient être utilisées. La même solution avait été déployée au 16 rue de la Loi, au moment des attentats de 2016. Dépendant du profil des utilisateurs connectés, la couverture supplémentaire peut desservir jusqu’à 50.000 personnes. “Heureusement, les deux remorques n‘ont pas encore été réquisitionnées, preuve de l’excellente préparation de notre réseau hospitalier”, souligne Stéphane Dechevis, Domain Manager chez Proximus.
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