‘Impulsive mais jusqu’ici, aucun regret’

Publié le 05/11/2021 dans Vos témoignages

"Certains me traiteront de casse-cou, d'autres de folle. Mais quand j'ai quelque chose en tête, c'est tout de suite ou jamais. En une semaine, je suis devenue fleuriste à titre complémentaire et j'avais vendu 32 bouquets. Le bonheur pour moi, c'est continuer à me réinventer."

‘Impulsive mais jusqu’ici, aucun regret’

Yoko (23 ans), fondatrice de Flowers by Yoko, garde sa réserve de fleurs séchées dans la cabine de douche. Ses bouquets, la jeune Anversoise les compose sur une étagère posée sur la baignoire. Même la cuvette des W.C. est colonisée par les plantes. "Heureusement, nous avons une deuxième salle de bain", s'esclaffe Yoko. À voir la salle de bains de chez ses parents, à Schoten, transformée en atelier, on comprend vite que Yoko exerce ses activités de fleuriste à titre complémentaire depuis quelques mois seulement.

Yoko, le Bélier

"Mon signe astrologique est Bélier, et les béliers sont assez impulsifs. Quand j'ai décidé de me mettre à mon compte, j'ai donc immédiatement créé un compte Instagram et posté une photo de moi au milieu des fleurs. Le soir même, je me suis occupée de tous mes papiers : je me suis inscrite auprès d'un secrétariat social et j'ai demandé un numéro de TVA et un numéro d'entreprise.

Une semaine plus tard, je pouvais commencer mes activités. C'était justement la période de la fête des Mères, un bon mois pour les fleuristes. En plus, la crise du coronavirus a joué en ma faveur. J'ai reçu de nombreuses commandes de personnes qui ne pouvaient pas rendre visite à leurs proches. Les choses se sont rapidement mises en place et l'aventure est plutôt réussie."

Yoko, le porte-bonheur

"J'aime livrer moi-même mes bouquets, car les gens sont toujours heureux quand ils les reçoivent. C'est d’ailleurs pour cette raison que je suis devenue fleuriste : pour apporter du bonheur aux gens. Quand mes grands-parents venaient nous voir, je déposais toujours une rose dans leur voiture. C'était une sorte de porte-bonheur. Ainsi, quand ils repartaient, ils emportaient un peu de Yoko chez eux. C'est la même chose aujourd’hui : quand je livre un bouquet, je dépose un peu de moi chez les gens."

Yoko, l'instagrameuse

Je vends principalement sur Instagram. C'est le réseau social que je connais le mieux et avec lequel je touche surtout les jeunes. Mais je voulais aussi un site web avec des informations générales : quels services je fournis, comment me contacter... C'est Proximus Business qui a créé ce site. Ils ont vraiment tenu compte de mes souhaits et relié mon site à mon compte Instagram. J'en suis très contente.

Yoko, la femme entrepreneur

Je suis une grande admiratrice des femmes chefs d'entreprise et je suis heureuse d'ajouter mon nom sur la liste. J'espère aussi inspirer d'autres femmes. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile d'être indépendant. Il y a beaucoup de paperasserie et mes journées sont souvent chargées, étant donné que je combine ce job avec un emploi régulier dans la mode. Mais quelle satisfaction ! C'est aussi un moyen de me remettre constamment en question et de me réinventer. Je n'ai jamais regretté une seule seconde ma décision. Si je continue ainsi, je pourrai me dire que j'ai réussi ma vie.

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