Crowdfunding oui, mais non sans diversifier son portefeuille !

Publié le 01/12/2020 dans Start Like A Pro

Le crowdfunding a bouleversé la manière dont on investit dans les entreprises ces dernières années. La numérisation a joué un rôle crucial à cet égard. Elle a facilité les levées de fonds pour permettre aux entreprises de voir le jour ou de lui donner un nouvel élan. Le crowdfunding oui, mais pas n’importe comment. Pour limiter les risques, il est vivement conseillé de diversifier son portefeuille.

Crowdfunding oui, mais non sans diversifier son portefeuille !

Très populaire auprès des start-up depuis quelques années, la levée de fonds par financement participatif s’adresse également aux entreprises en quête d’un boost financier. Nul besoin d’être un spécialiste de la finance pour investir ou lancer une campagne de crowdfunding. En finalité, il s’agit plutôt d’une opération marketing qui se prépare bien à l’avance pour convaincre des investisseurs de prendre des parts dans la société. Les entreprises financées les rétribuent ensuite via un dividende ou une plus-value.

Le vrai déclencheur pour le crowdfunding a eu lieu en 2017 avec l’apparition d’un tax shelter spécifique. Grâce à celui-ci, les investisseurs peuvent récupérer jusqu’à 45 % de leur investissement par voie fiscale. Ce qui a permis à Monsieur tout le monde de se lancer dans cette aventure qui n’est plus réservée aux professionnels.

Tout comme d’autres investissements, le crowdfunding n’est pas sans risques. Et les chiffres le prouvent. Seules 40 à 50 % des start-up survivent. Diversifier les investissements est donc plus qu’intéressant. Certains investisseurs suivent la règle des 10-10-10. C'est-à-dire un investissement de 10 % des avoirs, bloqués pendant 10 ans, dans 10 entreprises différentes. À ce rythme, n’importe qui peut devenir investisseur et même à partir d’une petite somme d’argent.

Ma profession est-elle réglementée ?
On fait le point.

On n’est pas tous égaux lorsqu’on veut lancer son affaire. En Belgique, cela dépend de la région où vous désirez exercer et de la nature de votre activité professionnelle. Certains métiers sont réglementés. Cela signifie que vous devez prouver que vous disposez des compétences professionnelles nécessaires.

Depuis le 1er janvier 2019, il n’y a plus aucune profession réglementée en Flandre. En revanche, si vous êtes installé en Wallonie et à Bruxelles, vous devez toujours obtenir un accès à la profession pour exercer certaines activités professionnelles comme carreleur, restaurateur, boulanger-pâtissier…

Le secteur de la construction englobe de nombreuses professions et spécialités différentes. C’est pourquoi 9 groupes d’activités ont été définis. Pour les activités du gros œuvre ; de plafonnage, cimentage et pose de chapes ; de carrelage, marbre et pierre naturelle ; de toiture et étanchéité ; de menuiserie et vitrerie ; de finition ; d’installation de chauffage central, climatisation et gaz sanitaire ; de l’électrotechnique et enfin d’entreprise générale, vous devez dans tous les cas démontrer vos connaissances professionnelles à l’aide d’un diplôme et d’une expérience pratique.

Dans le secteur automobile, des connaissances générales sont requises pour la vente de véhicules à moteur d’occasion ; la réparation ou la modification de la carrosserie de véhicules et la réparation de pièces de véhicules. Des connaissances spécialisées sont requises pour les véhicules à moteur jusqu’à 3,5 tonnes (cyclomoteurs, motocyclettes, quads, voitures…) : les véhicules à moteur de plus de 3,5 tonnes (pour le transport de marchandises, la sylviculture et l’agriculture, les activités de construction…) et enfin pour la vente ou la réparation de cycles.

Dans les soins du corps, un diplôme et des expériences pratiques sont requis pour les esthéticiennes, les opticiens, les coiffeurs et les entrepreneurs de pompes funèbres.

Pour les professions qui ne se trouveraient pas dans cette liste, nous vous conseillons de contacter le bureau Acerta. D’autant que la législation change constamment. Et les professions qui étaient réglementées hier, ne le sont peut-être plus aujourd’hui. D’ailleurs, si vous vous lancez en tant que grossiste en viandes-chevillard, dégraisseur-teinturier, pédicure, masseur/masseuse ou technicien dentaire en Wallonie, sachez que ces activités réglementées ont été supprimées au 1er janvier 2019 !

Mis à part les accès à la profession, vous aurez peut-être besoin d’un enregistrement ou d’autorisations complémentaires (permis d’environnement, licence d’exportation, autorisation de fabrication et de commercialisation de denrées alimentaires…). N’hésitez donc pas à bien vous informer avant de vous lancer.

Source : www.partena-professionals.beNouvelle fenêtre

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