Pourquoi Julián Álvarez est plus un superstarter qu'un supersub pour Manchester City

Quels sont les projets de Pep Guardiola pour Julián Álvarez ? L'Argentin de 23 ans, qui a joué un rôle important dans le titre mondial de l'Argentine il y a quelques mois, se heurte à Erling Haaland du côté de Manchester City. L'attaquant norvégien pulvérise à peu près tous les records possibles, rendant son statut d'attaquant numéro un des Citizens inattaquable.

Mais quand Álvarez a sa chance, il ne déçoit jamais. Comme récemment contre Fulham, où il a joué en soutien de Haaland en l'absence de Kevin De Bruyne, blessé. Auteur d'une passe décisive et d’un but, Alvarez a permis à son équipe de remporter une victoire importante (1-2). Il en est désormais à huit buts en championnat en 25 matches. Cela ne semble pas si mal, mais quand on sait que sur ces 25 matches, il n'a été titularisé que 8 fois, la donne change quelque peu.

D'autant plus qu'il marque surtout lorsqu'il est titularisé. Sur les 15 buts qu'il a marqués cette saison avec City, il n'en a inscrit que deux après avoir débuté sur le banc. Cela signifie qu'il a également marqué dans 61 % des matches au cours desquels il a eu sa chance en tant que titulaire. Un seul joueur de Premier League fait mieux : Erling Haaland avec 67%. En fait, le supersub est un superstar.

Avec Haaland et De Bruyne ?

Pep Guardiola en est également conscient. Selon l'entraîneur espagnol, le petit Argentin a quelque chose de spécial : "Quand vous avez l'occasion de jouer presque toutes les rencontres de la Coupe du monde avec une équipe comme l'Argentine, qui possède tant de talent, vous avez quelque chose. Chaque fois que Julian joue pour nous, il donne tout. Il n'y a pas que sa finition, son pressing, sa vision du jeu et son maniement du ballon qui sont de premier ordre. De plus, c'est une personnalité modeste et positive. Bref, le type de joueur que j'aime. Quand on peut aligner deux finisseurs aussi fantastiques dans une équipe, on a une arme puissante entre les mains. À l'avenir, j'aimerais utiliser mes deux attaquants avec Kevin De Bruyne en soutien. C'est surtout dans les matches serrés que cela peut s'avérer important."

De belles paroles, avec un objectif stratégique : éviter qu'Álvarez ne s'impatiente et ne réclame un départ. Surnomé La Araña, l'araignée, en raison de ses excellents dribbles, il n'est arrivé à Manchester que l'été dernier et a signé un contrat jusqu'en 2028, mais une valeur marchande d'environ 50 millions d'euros n'est pas insurmontable pour un autre club. En tout cas, pas pour un joueur aussi polyvalent. Nous sommes déjà curieux de savoir quel rôle Guardiola réserve à son poulain dans les semaines à venir dans la quête d'un triplé avec City : celui de supersub ou celui de superstar?

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Mardi 9 mai

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Mercredi 10 mai

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