La différence entre le cloud souverain de Proximus via Microsoft ou Google

Dans de nombreuses entreprises, le cloud public constitue toujours un obstacle. Les organisations traitent souvent des données sensibles : non seulement sur elles mêmes, mais aussi sur leurs collaborateurs, clients, fournisseurs, etc. Si la législation européenne prévoit un cadre strict pour l’utilisation et le traitement de ces données, dans la pratique, et c’est là que le bât blesse, le cloud public est le champ d’action de quelques hyperscalers américains tels qu’Amazon, AWS, Oracle… Or, le Patriot Act américain permet au gouvernement américain d’exiger de ces entreprises un accès aux données qu’elles gèrent, y compris celles de clients européens.

Une solution pour les données sensibles

Ceci explique pourquoi de nombreuses entreprises refusent d’héberger leurs données dans le cloud public. Le cloud souverain offre une solution à ce problème et aux entreprises qui désirent profiter des avantages du cloud public, mais ne veulent ou ne peuvent pas l’utiliser pour le moment. Ceci vaut en principe pour toutes les organisations qui traitent des données sensibles : les banques, hôpitaux et autres entreprises, mais aussi les administrations publiques. Le cloud souverain constitue également une solution pour les entreprises qui développent des logiciels servant au traitement de données sensibles.

Une garantie de sécurité des données

Le cloud souverain offre l’évolutivité et la flexibilité du cloud public tout en garantissant une conformité avec la réglementation européenne. Pour dire les choses simplement, le fournisseur de cloud souverain ne peut pas lire vos données. La sécurité des données des entreprises est ainsi garantie par cette solution.

Microsoft Cloud for Sovereignty : un cryptage à chaque stade

L’an dernier, Proximus a conclu un partenariat avec Microsoft en vue de proposer conjointement une solution de cloud souverain. Le cryptage est ici le maître mot. Concrètement, les données se trouvent chez Microsoft, mais un cryptage fort est ajouté partout à la ‘version classique’ du cloud public : non seulement lors du stockage des données, mais aussi lorsqu’elles voyagent sur le réseau, et même lorsqu’elles sont utilisées. Microsoft n’a pas accès aux données, et la clé pour les crypter et les décrypter se trouve non pas chez Microsoft, mais chez Proximus.

Google Distributed Cloud Hosted : un cloud entièrement distinct

Un autre partenariat, avec Google Cloud cette fois, permet à Proximus d’étendre encore ses services en matière de cloud souverain. Cette approche est totalement différente de la première. Ici, les données se trouvent sur une plateforme de Google, sont gérées par Proximus et sont hébergées par son partenaire LuxConnect. Le cloud souverain ainsi généré n’est absolument pas lié au cloud public. Les données sensibles y sont totalement isolées physiquement et demeurent en Union européenne, ce qui offre une solution pour, entre autres, les autorités ainsi que les entreprises réglementées, tant sur le plan du RGPD que géopolitique.

Le bon compromis

En proposant ces deux types de cloud souverain, Proximus entend offrir plus d’options aux organisations. On prévoit en effet que le cloud souverain basé sur un cryptage fort, la solution de Microsoft, atteigne le grand public d’ici cinq années.

Le cloud souverain basé sur un sous-groupe distinct du cloud public, la solution de Google, devrait quant à lui rester une solution de niche, plus coûteuse, en dépit des garanties encore supérieures offertes en matière de sécurité.

Ainsi, en choisissant un type de cloud souverain, les entreprises devront trouver le bon compromis en fonction de la mesure dans laquelle leurs données sensibles doivent être protégées. Proximus joue donc, à cet égard, un rôle de partenaire indépendant, accompagnant les entreprises dans l’examen de leurs besoins, leur migration vers la solution de cloud souverain adaptée et tous les services y afférents.

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