“Chez nous, c’est vous qui donnez le cap de votre carrière.”

“Le travail hybride requiert avant tout de posséder les compétences digitales nécessaires”, affirme Kathleen Vande Kerckhove, Director People & Organisational Development chez Proximus. “Par exemple, savoir organiser une réunion sur Teams en quelques clics, ou participer à un brainstorming via une plateforme digitale.”

Outre l’utilisation des outils digitaux, le travail hybride exige aussi d’autres soft skills. “On ne communique plus comme avant. Planification des tâches, partage de l’information : c’est toute notre façon de collaborer qui est bouleversée. Et puisque tout va beaucoup plus vite, nous sommes amenés à devoir être plus flexibles.”

Nouvelles règles

Dans la pratique, le travail hybride implique aussi de réfléchir davantage à comment et quand on travaille. “Je suis convaincue que le travail hybride est une opportunité à saisir en matière d’équilibre entre travail et vie privée”, affirme Kathleen Vande Kerckhove. “Mais pour ce faire, de nouvelles règles doivent être établies.”

Kathleen Vande Kerckhove, Director People & Organisational Development chez Proximus

De nouvelles règles sur l’importance de la déconnexion, par exemple. “Le travail hybride exige de l’autodiscipline, étant donné l’absence de contrôle direct. Une compréhension et un respect mutuel doivent s’instaurer entre les employés et leur hiérarchie. Pouvoir organiser soi-même sa journée comporte le risque de se perdre dans son travail et de ne rien faire d’autre. Il s’agit donc d’un aspect à méditer pour que le travail hybride soit un succès.”

Héros du digital

Chez Proximus, les employés pour qui le travail hybride exige une mise à niveau de certaines compétences bénéficient d’un sérieux coup de pouce. “Ces dernières années, nous avons créé une communauté de digital heroes", explique Kathleen Vande Kerckhove. “Il s’agit de collaborateurs qui ont acquis un niveau élevé d’expertise dans un domaine particulier, par exemple un outil numérique, et qui sont disponibles pour répondre aux questions de leurs collègues.” Par ailleurs, Proximus organise de brèves séances de formation à l’utilisation de certaines applications. “Nous encourageons aussi nos collaborateurs à prendre eux-mêmes l’initiative d’améliorer leurs compétences.”

Kathleen Vande Kerckhove, Director People & Organisational Development chez Proximus

La digitalisation peut avoir de lourdes conséquences pour certains travailleurs, notamment ceux dont la fonction analogique disparaît. “Ils se voient proposer un trajet de reskilling qui leur permet d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer une nouvelle fonction dans l’entreprise.” Proximus prévoit également des programmes d’upskilling. “Il s’agit de trajets de formation qui permettent d’évoluer vers un autre poste. En règle générale, nous incitons nos collaborateurs à prendre leur carrière en mains. En jargon, on appelle cela le self-directed learning. Concrètement, nous mettons à leur disposition toute une série de programmes, et c’est eux qui choisissent la direction qu’ils veulent prendre.”

Développer de nouvelles compétences

‘Building The Future’ en est un exemple. “Il s’agit d’un éventail de parcours didactiques (principalement digitaux) autour des compétences importantes pour l’avenir de Proximus”, explique Kathleen Vande Kerckhove. “Les domaines couverts sont très divers : data, user experience design ou encore network engineering. Plus de 700 collaborateurs ont déjà suivi un de ces trajets.”

Pour le personnel opérationnel, des formations en classe sont organisées en collaboration avec Technobel. “Près de 400 techniciens se sont recyclés de la sorte.” Les techniciens qui souhaitent se perfectionner dans le domaine de la fibre peuvent suivre le trajet ‘Work4Future’, tandis qu’un projet avec BeCode porte sur des cours en classe sur les aptitudes digitales. “Autant d’exemples qui montrent comment nous offrons à nos employés la possibilité de diriger leur carrière au sein de Proximus.”