Le pavillon belge, bâtiment du futur

L’Expo 2020 de Dubaï se déroule jusqu’au 31 mars. Un an plus tard que prévu, l’Exposition universelle est devenue un événement particulièrement actuel : il rassemble des personnes venues du monde entier. Sur une zone de 438 hectares, 192 pays et de nombreuses institutions ont pris part à l’Expo. BESIX est actif dans la région depuis les années soixante. Pour l’occasion, le plus grand groupe de construction de Belgique a non seulement réalisé de nombreux travaux d’infrastructure, mais a également construit deux pavillons : le belge et le français. 94 entreprises belges sont présentes à l’événement par le biais du pavillon belge.

Jan Van Steirteghem, General Manager Europe chez Besix

Un pavillon circulaire

L’architecte Vincent Callebaut a réalisé un projet tout à fait remarquable pour le pavillon belge. “La construction repose sur deux piliers”, déclare Jan Van Steirteghem, General Manager Europe chez BESIX. “La façade est en bois massif. Les visiteurs peuvent passer sous le bâtiment pour arriver sur une agora ombragée.” Ce bâtiment est, avant toute chose, un bâtiment ‘vert’. Ce n’est pas un hasard : le développement durable est l’un des thèmes centraux de l’Expo 2020. Le programme belge au sein du pavillon suit lui aussi cette thématique, avec pour fil conducteur 2050 : l’année à laquelle l’Union européenne sera neutre en CO2.

Jan Van Steirteghem, General Manager Europe chez BESIX

Le jeu pour promouvoir la transition énergétique

“Le pavillon est conçu comme un projet circulaire”, explique Jan Van Steirteghem. “Il est entièrement réutilisable. Nous pouvons le démonter et le remonter ailleurs.” Il s’agit en outre d’un bâtiment énergétiquement neutre, au sein duquel les énergies renouvelables et une utilisation intelligente de l’eau jouent un rôle central. Dans le pavillon, les visiteurs peuvent découvrir, par le biais d’un jeu, le savoir-faire belge en matière de transition énergétique. “C’est l’un des meilleurs au monde”, affirme Jan Van Steirteghem. “Le jeu montre comment la production d’énergie se fera de façon décentralisée dans le futur.”

Ce jeu a été élaboré par Elia, gestionnaire du réseau haute tension de Belgique, BESIX et Proximus. Là encore, bien sûr, pas de hasard : un réseau électrique flexible, des bâtiments durables et des solutions IoT constituent les pierres angulaires de la transition énergétique.

Des applications intelligentes

Afin de participer eux aussi à la transition énergétique, BESIX et Proximus ont décidé d’investir ensemble dans aug.e, une start-up qui gère des applications intelligentes sur la base de données en provenance d’un bâtiment. “Le nouveau siège de BESIX aux Pays-Bas fait notamment office de test”, explique Jan Van Steirteghem. “Nous y travaillons avec toutes sortes de nouvelles techniques et technologies, de la géothermie et d’une batterie à toutes sortes de capteurs.

Le machine learning permet aux applications d’aug.e d’apprendre comment le bâtiment fonctionne, avec à la clé une prévision des besoins en énergie et une optimisation de la consommation énergétique, tant pour ce qui concerne la quantité d’énergie requise que les coûts y afférents, en achetant, mais aussi en vendant l’énergie au moment opportun. De telles applications sont essentielles pour garantir que nous puissions continuer d’intégrer davantage d’énergies renouvelables au réseau. Nous allons ainsi veiller à ce que les utilisateurs puissent vivre de façon confortable et efficiente tout en œuvrant à minimiser la consommation énergétique et à l’adapter à l’offre en énergie durable.”