Qui est Jessica Pegula, l’Américaine que va rencontrer Elise Mertens ?

Sports | Sur la terre battue de Roland Garros, Elise Mertens s’apprête à disputer un troisième tour contre la tête de série numéro 3, Jessica Pegula. Entre milliards et trash-talking, l’Américaine est un personnage à part sur le circuit WTA.

De Pickx

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Elise Mertens est plutôt bien dans ce Roland Garros 2023. Après avoir écarté Viktoria Kuzmova au premier tour (6-1, 6-4), la Belge a sorti en deux sets, et sans sortir son meilleur tennis, la Colombienne Camila Osorio (6-3, 7-6). Une entrée en matière intéressante pour l’ancienne demi-finaliste de l’Australian Open.

Ce vendredi, au troisième tour, elle affrontera l’Américain Jessica Pegula. Celle-ci est la tête de série numéro 3 et sera un premier gros test pour Mertens. D’autant que Pegula n’a jusqu’à présent disputé que… trois sets en deux matchs. Au deuxième tour, l’Italienne Giorgi a déclaré forfait à l’issue du premier set. Mais au-delà de ça, Jessica Pegula, c’est un sacré personnage du circuit féminin arrivé au top sur le tard et pour qui le tennis n’est qu’un passe-temps.

Eclosion tardive

A 29 ans, Jessica Pegula est déjà sur le circuit depuis une dizaine d’années. Pourtant, cela ne fait que deux saisons qu’elle explose vraiment au plus haut niveau. Jusque-là, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent avec elle. Pro depuis 2012, c’est en 2015 qu’elle accède pour la première fois au tableau final d’un tournoi du Grand Chelem, l’US Open. Ensuite, quelques blessures, des saisons quasi blanches ralentissent sa progression.

Il faut attendre 2019 pour la voir ressurgir. Arrivée dans le top 100, elle va remporter son premier tournoi WTA à Washington face à une certaine Giorgi. De quoi intégrer le top 60. Si 2020 sera une année régulière mais sans grand fait d’armes, la saison suivante est meilleure avec un quart de finale surprise à l’Australian Open et une entrée dans le top 20 mondial. D’un coup, Pegula fait peur, elle qui est capable de battre les filles du top 10. L’an dernier et cette saison, elle a continué sa progression constante pour atteindre la troisième place du classement WTA.

Milliards et trash-talking

Mais si Jessica Pegula intrigue autant qu’elle étonne, c’est aussi à cause de son background familial. Son père est le propriétaire de deux franchises américaines, l’une en NHL, les Buffalo Sabres, et l’autre en NFL, les Buffalo Bills. La richesse familiale se compte en milliards et on ne peut pas dire que Jessica Pegula ait particulièrement besoin du tennis pour assurer ses arrières. Peut-être ce qui explique son arrivée tardive dans les hautes sphères du tennis féminin.

Et puis la joueuse américaine est du genre plutôt cash. Là où certaines joueuses se plaignent des paroles que peuvent lancer leur adversaire pendant les matchs, Pegula est plutôt pour. Après sa victoire au deuxième tour de Roland Garros, elle a ainsi milité pour qu’on autorise le trash-talking durant les matchs. « Je pense qu'il serait amusant de pouvoir échanger plus les uns envers les autres, que cela fasse partie du jeu et que ça ne soit pas trop mal vu. Il ne s'agit pas de s'injurier tout le temps, mais je ne sais pas, il faudrait qu'il y ait plus d'interactions entre les joueurs. Je pense toujours que ce serait amusant », a-t-elle lancé en conférence de presse.

Elise Mertens est prévenue, elle pourra se lâcher verbalement, Pegula ne lui en tiendra pas rigueur.

Suivez le tournoi de Roland-Garros du 28 mai au 11 juin sur Tipik.

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