Les plus grands sportifs belges : Victor Boin, le patriote olympique

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Le nom de Victor Boin ne vous dit peut-être pas grand chose, si ce n’est celui donné à la piscine communale du côté de Saint-Gilles. Mais derrière le personnage se cache pourtant un homme important dans l’histoire olympique belge. 

De Pickx

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Comme d’habitude, nous allons remonter le temps pour revenir sur un sportif belge qui a marqué l’histoire. Cette fois, nous allons réaliser un bond de géant dans le passé pour revenir au début du 20e siècle pour évoquer la carrière de Victor Boin. Né à Anvers en 1886, ce sportif crée à 17 ans le premier club de hockey sur glace de notre royaume. Parallèlement, il se lance dans le journalisme mais c’est bien sa carrière sportive qui va lui faire découvrir les Jeux olympiques en 1908. 

Un aviateur 

Du côté de Londres, il représente la Belgique avec l’équipe de water polo et décroche la médaille d’argent. Il participe aussi au 100 mètres nage libre mais ne va pas plus loin que le premier tour. Mais Victor Boin ne se cantonne pas qu’à la piscine, il est aussi fan de sports mécaniques, de boxe ou encore de jiu-jitsu. 

A Stockholm, pour les JO de 1912, il glane de nouveau une médaille en water polo, le bronze, et termine au pied du podium… en escrime. Il fonde par la suite l'Association professionnelle belge des journalistes sportifs avant de s’engager dans l’armée en pleine Première Guerre mondiale. Il rejoint notamment la "compagnie des aviateurs" et a l’honneur en 1918 de piloter un avion qui traverse la manche avec à son bord la Reine Elisabeth de Belgique. 

Athlète universel 

La guerre une fois terminée, la vie sportive reprend ses droits et Boin est mis à l’honneur par la Belgique. Il est désigné porte-drapeau de la délégation belge et va prêter le premier serment olympique au nom de tous les athlètes réunis à Anvers en 1920. Et lors de cette olympiade chez nous, il va montrer qu’il est un athlète amateur et universel qui peut briller dans de multiples disciplines. 

A Anvers, il va décrocher la troisième médaille de sa carrière, l’argent, lors de l’épreuve par équipe à l’épée. Une fois sa carrière sportive terminée, il continue dans le sport en développant sa passion pour le journalisme et est un des pionniers du reportage sportif radio en plein air, avant de faire de même avec la télé après la Seconde Guerre mondiale. En 1955, il préside durant dix ans le Comité Olympique belge et il fonde en 1960 la Fédération sportive belge des handicapés.

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