Emin Luka, le ronfleur belge de Koh-Lanta éliminé : "Le couteau dans le dos, qu'il soit aux couleurs du drapeau belge ou français, c'est toujours un couteau"

Cinéma | Le deuxième épisode de 'Koh-Lanta : le feu sacré' a été marqué par l'élimination d'un premier Belge, Emin. Pickx s'était entretenu avec le quinquagénaire juste avant le début de l'émission et lui avait soumis les questions que tout le monde se pose.

De Pickx

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Bonjour Emin ! Tout d'abord comment vas-tu depuis ton retour de l'aventure ?

Emin Luka : "Je vais très bien, merci. J'ai assez vite digéré. Quand je suis revenu, c'était tout de suite boulot boulot."

Pourquoi avoir décidé de participer à Koh Lanta ?

E.L. : "J'ai vu la première saison en 2001 et je suis tout de suite tombé amoureux de cette aventure. Qui ne voudrait pas aller sur une île déserte pour relever des défis ? C'était un véritable challenge personnel." 

Comment as-tu réussi à te démarquer au moment de candidater ?

E.L. : "La seule chose qui m'a marqué quand j'en ai discuté avec ceux qui ont fait le casting, c'est qu'ils me trouvaient complet. C'est ce qui a fait basculer la décision en ma faveur je pense. Je savais que j'étais capable de naviguer dans l'aventure. Je tiens d'ailleurs d'entrée à remercier aussi ma famille, ma femme et mes enfants, qui m'a soutenu pendant toutes ces années. Ils ont sauté de joie quand ils ont appris la bonne nouvelle et je les en remercie."

Comment t-es tu préparé pour l'aventure ?

E.L. : "Il y a eu plusieurs préparations. Tout d'abord physique. J'ai la chance d'avoir un fils qui m'a aidé pour m'entraîner le mieux possible à relever le challenge. Mais j'ai aussi travaillé l'aspect stratégie. J'ai notamment regardé toutes les saisons de Koh-Lanta pour m'aider."

Te qualifierais-tu davantage comme stratégique, sportif ou les deux ? 

E.L. : "Vous pouvez me voir comme un Emin cuisinier. Je pense réunir tous les ingrédients pour faire un bon aventurier. Même s'il est toujours difficile de parler de soi et de dire en quoi on excelle le plus." 

Tu es COO (chief operating officer) chez Brussels Expo. Es-tu parti forcément avec la volonté de leader un groupe ou de te faire discret ?

E.L. : "Il faut savoir que je n'ai pas toujours été un leader. J'ai commencé comme ouvrier avant de grimper les échelons. L'avantage que j'ai, c'est que je comprends tout le monde et les situations en général. J'ai les aptitudes pour bien m'entendre avec tous les étrangers... ou pas ! Il faut voir avant tout comment se passent les relations mais je comptais tout de même sur ces qualités : travailler et leader."

Tu es l'un des plus âgés de l'aventure avec tes 56 ans. L'expérience est-elle utile sur ce genre d'aventure ou tu t'es dit plusieurs fois que tu aurais dû faire ça plus tôt car un fossé s'installe forcément avec les plus jeunes et que l'on élimine souvent les plus âgés en premier lieu ?

E.L. : "J'aurais préféré avoir mon expérience et 25 ans, ça aurait été plus facile. C'est certain ! Mais mon expérience m'a permis d'analyser certaines situations et de voir comment on peut se sortir de situations diverses. L'expérience permet aussi de discuter avec des personnes et d'essayer de les emmener là où on veut."

Quelle fut la chose qui t'as le plus surpris lorsque tu es arrivé sur le camp ?

E.L. : "Positivement : les paysages magnifiques. Ce qui a été très dur, par contre, c'est passer la première nuit. Vous êtes complètement chamboulé dans vos habitudes. Vous n'avez pas à manger, vous devez dormir à même la plage... La première nuit, on arrivait pas à trouver le moyen de s'adapter. C'était très difficile."

Comment fait-on confiance aux autres dans une telle aventure ?

E.L. : "Personnellement, j'analyse les premiers regards, les premiers mots. Il faut sonder. L'expérience peut jouer son rôle ici. Pour dénicher le côté sincère des gens, c'est difficile. Au départ, vous avez le contact facile avec certaines personnes et vous racontez des tranches de vie. Ce qui vous rassemble. Il est possible de tisser des liens mais il faut un peu de temps. Naturellement, des gens viennent aussi pour jouer un jeu et on peut avoir des mauvaises surprises."

Pour la toute première fois, il y a trois Belges dans le programme. L’alliance allait-elle d’elle-même dans pareil cas ou, au contraire, c’était un risque que tu ne voulais pas prendre de trop t'isoler ?

E.L. : "Rencontrer deux autres belges, c'était très étonnant. Quand on se présente, c'est surprenant. Évidemment, on se trouve des atomes crochus, on a envie de faire des choses ensemble. Mais Belge ou pas Belge, vous ne savez pas ce que pensent les autres. Le couteau dans le dos, qu'il soit aux couleurs du drapeau belge ou français, c'est toujours un couteau."

Quel est ton avis sur Denis Brogniart

E.L. : "La première fois que vous le rencontrez, c'est impressionnant. Il a beaucoup de charisme, il est très pro dans son travail. Et on voit qu'il est habitué aux plateaux. Quand on arrive là, on voit l'ampleur des coulisses. Lui est là au milieu comme un chef d'orchestre et doit tout organiser. Mais il reste très abordable. Nous avons eu des discussions en toute simplicité. En ce qui me concerne, c'est quelqu'un que j'ai envie de revoir et avec qui j'ai encore envie de discuter."

Que retiendras-tu surtout de Koh-Lanta ?

E.L. : "C'est une aventure magnifique. Ce qu'on a vécu, c'est très intense. Koh-Lanta était un challenge personnel pour voir comment j'allais aborder les années à venir. J'ai réalisé un gros challenge et j'en veux plus. C'est un déclencheur dans votre vie et je pense que ça peut être un déclencheur à tous les niveaux : familial, professionnel, extra-professionnel. Ca me donne des envies pour la suite."

Serais-tu prêt à retourner à la télévision ? 

E.L. : "Pourquoi pas ! Ca ne me dérangerait pas de partir vers une autre aventure mais il me faudrait un vrai challenge. Maud l'avait fait en son temps en gravissant certains pics à la suite de l'émission. Ce sont des choses qu'elle n'aurait peut-être pas fait avant. Il faut dresser la liste et voir ce qu'on peut faire. Mon rêve, c'était Koh-Lanta. Quand vous arrivez à quelque chose qui est inaccessible, c'est déjà un grand cap. Pour le reste, j'attends de le construire et d'y arriver. Evidemment, tout le monde rêve de faire son retour dans Koh-Lanta mais une chose à la fois."

Rendez-vous chaque mardi à 21h10 sur TF1 pour les nouvelles aventures de ‘Koh-Lanta, le feu sacré’ ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

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