La Belge Helena Roosen marque les débuts de Koh-Lanta : "J'ai un caractère de leader qui n'a peur de rien"

Cinéma | 'Koh-Lanta : le feu sacré' bat son plein chaque mardi soir, 21h10, sur TF1. Alors qu'il y avait trois Belges au départ de l'aventure, avant qu'Emin soit éliminé, Proximus Pickx a eu l'occasion de s'entretenir avec Helena Roosen qui n'a pas manqué de marquer d'entrée de jeu les esprits de par son gros caractère.

De Pickx

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Bonjour Helena Roosen. Tout d'abord, comment vas-tu depuis ton retour de l'aventure ?

H.R. : "Je vais très bien merci. Le retour a été très chamboulant. C'était très perturbant d'ouvrir son frigo et de pouvoir manger ce qu'on veut (rires). Mais je n'ai pas trop eu le temps de cogiter car j'ai eu le mariage de mon frère pour me remettre rapidement dans la vraie vie."

Pourquoi as-tu décidé de participer à Koh-Lanta ?

H.R. : "C'était un rêve que j'avais depuis plusieurs années. J'avais déjà postulé il y a cinq ans mais je suis ensuite partie vivre en Martinique et j'ai ouvert à mon retour en Belgique mon centre médical à Braine-l'Alleud avec mon frère. J'ai décidé de tenter l'aventure car je fais de la compétition depuis toute petite mais il me manquait quelque chose. C'était un véritable défi face à moi-même et non face aux autres et je voulais voir comment je pouvais me débrouiller sans les autres et surtout sans mon frère."

Comment penses-tu avoir réussi à te démarquer au niveau de ta candidature ? 

H.R. : "On m'a toujours dit que quand on écrivait, c'est très compliqué de faire passer des émotions. J'ai travaillé là-dessus pour essayer de faire passer mes émotions. J'ai donc ajouté plein de photos, de l'humour... Ce n'était pas un texte conventionnel, j'ai fait comme si j'étais face à la personne, et ça a dû taper à l'oeil. Puis, ce sont les traits de ma personnalité qui ont dû jouer aussi. Le fait de faire de la compétition sportive, d'avoir créé une entreprise à 24 ans. J'ai un caractère de leader qui n'a peur de rien. Et d'un autre côté, je suis très proche de ma famille et j'avais comme défi de me détacher de ça à 27 ans. 

Tu es kinésithérapeute et coach sportive. Tu as aussi été gymnaste de haut niveau, fait du triathlon et récemment de la boxe Thaï. La compétition, ça te connait. Ta volonté était directement d'aller jusqu'au bout ?

H.R. : "La première épreuve, c'était de faire le casting et d'être prise. Après, si tu te retrouves parmi les 20 sur les 40 000 candidatures, tu te dis que tu peux bien être la première. Personne ne fait Koh-Lanta en se disant que l'important c'est de participer."

Comment t'es-tu préparée pour l'aventure ? L'aspect sportif ne semble déjà avoir aucun secret pour toi...

H.R. : "Ah, je ne suis pas d'accord. On a toujours à apprendre. En sport, je ne fais pas trop de natation donc je suis allée nager. J'ai travaillé mon équilibre également et mes performances sportives en général. J'ai la chance de connaître l'ultra-triathlète Arnaud de Meester qui m'a lui donné des conseils et des tuyaux pour ma préparation mentale. Et au niveau de la survie, j'ai surtout énormément lu.

Qu'est-ce qui a été le plus dur à gerer lors des premiers jours ? 

H.R. : "Le sommeil ! Les intempéries de la nuit sont très difficiles à vivre avec le feu etc. à gérer. C'était horrible !" 

Dans quelle mesure la fatigue et le manque de nourriture peuvent-ils redistribuer les cartes sur le camp ? 

H.R. : "Ce qui est très surprenant, c'est qu'on voit tous notre énergie diminuer. Mais quand il y a une épreuve sportive et le 3,2,1 de Denis, tout le monde est comme porté par une adrénaline sportive. Tu te dis que tes jambes sont lourdes et que ça ne va rien donner mais l'énergie est toujours présente. Le mental joue beaucoup dans cette aventure et il permet effectivement de redistribuer les cartes."

En parlant de Denis Brogniart, comment s'est passée l'aventure avec lui ?

H.R. : "Ce qu'on voit de Denis à la télé, c'est exactement comme ça qu'il est. C'est vraiment quelqu'un d'exceptionnel et il joue super bien son rôle d'animateur."

Tu es chroniqueuse dans l’émission Le 6/8 sur La Une, animée par Sara de Paduwa. Tu n'as donc pas eu de problème à communiquer avec les autres sur le camp. Quelle était ton approche avant de te rendre sur place ? Être discrète ou juste naturelle ?

H.R. : "Je voulais surtout être moi-même. Mais je ne voulais pas trop en dévoiler sur tout ce qui se passe dans ma vie privée car ça pouvait devenir une faiblesse pour moi. Certains racontaient tout, et tant mieux pour eux, mais je préférais rester discrète à ce niveau."

Pour la toute première fois, il y a trois Belges dans le programme. L’alliance belgo-belge allait-elle d’elle-même dans pareil cas ou, au contraire, c’était un risque que tu ne voulais pas prendre de trop t'isoler ?

H.R. : "Pour être honnête, je ne me suis jamais posée la question. On se présente vite fait en arrivant mais ça ne m'a pas sauté aux yeux de devoir créer une alliance avec les autres Belges ou même d'être forcément plus proche d'eux."

Es-tu fière de ton parcours en général ? 

H.R. : "Je suis effectivement fière de mon aventure. J'ai appris beaucoup de choses et j'ai vécu une expérience de fou. Quand on est sur place, on se dit qu'on ne pourrait jamais refaire ça mais on oublie vite la douleur par après avec toutes les émotions vécues."

Serais-tu tentée de participer à une autre aventure à la télévision ? 

H.R. : "En dehors de Koh-Lanta, non. L'objectif ici était vraiment de participer à une compétition sportive et de me dépasser moi-même. Le pari est réussi."

Rendez-vous chaque mardi à 21h10 sur TF1 pour les nouvelles aventures de ‘Koh-Lanta, le feu sacré’ ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !


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