“J’ai commis une erreur en rejoignant Liverpool”

Sports | C’est la confidence de l’ancien attaquant du Standard, qui avait rejoint les Reds lors de la saison 2010-2011. Alors que certains joueurs sont associés dans l’esprit des gens à l’une ou l'autre formation, il arrive qu’on oublie totalement un club dans leur parcours tant cela n’a pas marqué les esprits. C’est par exemple le cas de Milan Jovanovic, loin d'avoir laissé un souvenir impérissable à Anfield Road.

De Pickx

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Évoquer Milan Jovanovic, c’est d’abord se replonger dans la dernière période dorée du Standard de Liège. Débarqué gratuitement à Sclessin en 2006 en provenance du Lokomotiv Moscou, le Serbe, révélé à Vojvodina, va connaître de très belles années en bord de Meuse. D’emblée, il marque le championnat belge de son empreinte. À l’issue de sa première saison, Jovanovic termine meilleur buteur du club et deuxième meilleur passeur décisif derrière un certain Sergio Conceicao.

Associé à Dieumerci Mbokani la saison suivante, il fait encore mieux. Les deux hommes inscrivent 31 buts à eux deux en championnat et sont, avec des joueurs comme Steven Defour, Axel Witsel ou encore Marouane Fellaini, deux des grands artisans du titre qu'attendaient les Rouches depuis 25 ans. L’attaquant au caractère bien trempé, surnommé “le Serpent” pour sa vitesse et ses slaloms dans les défenses adverses, est l’un des chouchous du public.

Un véritable flop

Au début de l'année 2010, un trophée de Footballeur Pro, un deuxième titre avec le Standard et un Soulier d’Or plus tard, le Serbe de 28 ans arrive en fin de contrat avec les Liégeois. Courtisé par de nombreux clubs et après des contacts avec l’AC Milan, la Juventus ou encore Valence, Jovanovic opte finalement pour le Liverpool de Rafael Benitez, dont il avait croisé la route avec le Standard en Ligue des champions lors de la saison précédente.

"C'est un honneur pour moi de signer pour un des plus grands clubs de football", se réjouit l'international serbe, qui vient alors de disputer la Coupe du monde en Afrique du Sud, au moment de signer officiellement son contrat de trois ans – plus une année en option – avec le club anglais. Mais son séjour à Anfield Road ne sera pas aussi long. 

Titulaire lors des quatre premiers matchs de Premier League la saison suivante, le Serbe ne convainc pas… comme l’ensemble de Liverpool, qui n’enregistre qu’une seule victoire lors des huit premières journées de championnat. Rapidement, Roy Hodgson, qui a succédé à Benitez, le fait disparaître du onze de base. En deuxième moitié de saison, Jovanovic jouera encore moins sous les ordres de Kenny Dalglish. Il assiste à la plupart des matchs depuis le banc de touche et quelquefois des tribunes.

"Si Benitez était resté, cela aurait été différent"

Si les Reds parviennent à redresser la barre en accrochant la sixième place en fin de saison, Jovanovic, pourtant annoncé à son arrivée comme une excellente affaire pour le club, n'aura pas su hausser son niveau de jeu pour s’imposer dans l’équipe. En fin de saison, le Serbe confie publiquement regretter son choix, alors que beaucoup d’autres clubs étaient intéressés par ses services. 

"Liverpool est un club qu'on ne peut pas refuser, mon seul regret, c'est que l'entraîneur qui m'a amené ici, est parti avant mon arrivée. Si Benitez était resté, je pense que les choses auraient été différentes pour moi. Il y avait 15 clubs intéressés et j'ai choisi Liverpool mais c'était une erreur", lâche l'ancien Standardman à la presse anglaise.

Pas décisif une seule fois en championnat, son bilan avec Liverpool est famélique : 2 buts et 2 assists en 18 apparitions (10 en Premier League). Poussé vers la sortie au mercato estival, le Serbe de 30 ans rejoint Anderlecht à l’été 2011 pour tenter de se relancer. Après deux titres avec les Mauves, il mettra un terme à sa carrière professionnelle en 2013.

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