"J'aurais peut-être mieux fait de rester au Standard"

Sports | C’est l’aveu que l’ancien Soulier d'or belge a fait il y a peu en évoquant son passage mitigé au FC Porto, qu’il a rejoint en 2011 après cinq saisons passées au Standard. Alors que certains joueurs sont associés dans l’esprit des gens à l’un ou l’autre club, il arrive qu’on oublie totalement un club dans leur parcours tant cela n’a pas marqué les esprits. C’est le cas de Steven Defour au FC Porto.

De Pickx

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Steven Defour est ce qu’on peut appeler un talent précoce. À 17 ans seulement, le milieu de terrain formé au KV Malines s’impose en division 1 avec le KRC Genk. Après un transfert houleux vers le Standard en 2006, le joueur explose véritablement. Capitaine des Rouches dès ses 19 ans, il emmène le club liégeois vers les sommets à la fin des années 2000, décrochant deux titres de champions, une Coupe de Belgique et un Soulier d’or.

Au Standard, l’actuel coach de Malines brille également sur la scène européenne et suscite l’intérêt de grosses écuries. A l’époque, Sir Alex Ferguson veut même en faire le successeur de Paul Scholes à Manchester United. Mais en septembre 2009, Defour se fracture le métatarse et est écarté des terrains pour plusieurs mois. Un premier coup dur pour le joueur, qui peinera à retrouver son niveau d’antan et ne connaîtra pas le même destin que ses comparses Axel Witsel et Marouane Fellaini dans l’entrejeu liégeois.

Jamais indiscutable

En 2011, c’est finalement à Porto, champion du Portugal et vainqueur de l’Europa League, qu’atterrit celui qui, à 23 ans, compte déjà pas loin de 30 sélections avec les Diables Rouges et s’apprête à vivre sa première aventure à l’étranger. Mais il n’y sera jamais vraiment indiscutable. Malgré des débuts corrects, Defour connaît une première saison difficile et ne parvient pas à s'imposer comme titulaire indiscutable sous les ordres de Vitor Pereira. Après quelques mois, on s’interroge même au Portugal sur l’utilité de son transfert et son réel apport.

À l’époque, le joueur ne se dit pas inquiet de sa situation. "Je suis convaincu que c'était un bon choix de partir à Porto car ce club ne pense pas à court terme. (...) On m'a dit qu'on me laissait le temps de m'adapter à cette équipe.” Malheureusement pour lui, son statut au sein des Dragões n'évoluera pas au cours des deux saisons suivantes.

En 2013, alors que les Portuans viennent de s’adjuger leur deuxième titre consécutif, Defour perd tout doucement patience. Alors que la Coupe du monde au Brésil approche, l'ancien capitaine du Standard, alors âgé de 25 ans, demande une place de titulaire ou un bon de sortie à ses dirigeants. Mais ceux-ci ne l’entendent pas de cette oreille et conservent le Malinois une saison de plus, sans pour autant le faire jouer davantage.

Un retour fracassant en Belgique

L’aventure portugaise de Defour s’arrêtera là. Avec le recul, l’ancien chouchou du public liégeois se dit qu’il n’aurait peut-être pas dû quitter Sclessin aussi vite. “Quand je suis arrivé, je n'étais pas encore en pleine forme après une blessure à l'épaule. J'aurais peut-être mieux fait de rester au Standard une année de plus, mais le club avait été vendu à Roland Duchâtelet et il voulait se débarrasser de tous les grands joueurs le plus vite possible", confiait-il dernièrement à Gazet van Antwerpen.

À l’été 2014, alors qu’il était cité dans plusieurs clubs et après de longues négociations, Defour débarque contre toute attente à Anderlecht en échange de 6 millions d’euros, devenant alors le transfert entrant le plus cher de l’histoire du championnat belge. Avec ce retour fracassant en Belgique, le médian s'attire évidemment les foudres des supporters liégeois, qui se mettent à haïr leur ex-idole autant qu’ils l’ont adorée…

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