Pourquoi Kevin De Bruyne incarne à lui seul le mal-être belge

Sports | La Belgique s'est inclinée assez logiquement ce dimanche après-midi face au Maroc lors de la deuxième journée de la phase de poules de la Coupe du monde. Transparent tout au long de la rencontre, Kevin De Bruyne semble traîner son spleen depuis l'entame du tournoi.

De Pickx

Partager cet article

Il incarne sans aucun doute le mieux la combativité. À l'image d'un Cristiano Ronaldo, Kevin De Bruyne a construit sa carrière sur son travail acharné, ses efforts répétés et sa rage de vaincre. Pourtant, depuis le début de la Coupe du monde 2022, le joueur de Manchester City ne semble pas vraiment concerné par son sujet. Bien loin de son rayonnement passé avec notre équipe nationale et encore tout récent en Premier League, le Diable Rouge transpire la frustration et parait tout bonnement résigné avant l'heure.

Un jeu inoffensif

Face au Maroc, celui qui est censé être le chef d'orchestre de Roberto Martinez a livré à nouveau une très mauvaise partition. Dans la lignée de sa prestation contre le Canada, notre milieu offensif, repositionné ce dimanche un cran plus bas, a perdu un nombre invraisemblable de ballons et s'est fourvoyé plusieurs fois en zone offensive. Un constat évidemment inhabituel pour le meilleur donneur d'assists au monde.

À sa décharge, le jeu de la Belgique est assurément bien moins chatoyant que celui proposé par les Citizens de Pep Guardiola. Cela le force bien (trop) souvent à décrocher et à construire de très loin. Mais ce qui interpelle le plus, c'est sans aucun doute son comportement sur le terrain. Souvent lassé des mauvais choix de ses partenaires, l'ancien joueur du Racing Genk n'hésite pas à exprimer son mécontentement.

Une mentalité à revoir

Et cela n'arrive d'ailleurs pas que sur le terrain puisqu'il s'est également attardé sur les chances de notre équipe nationale dans ce Mondial dans plusieurs médias. Dans des termes parfois très durs en insistant sur l'âge avancé de l'effectif et sur le niveau de la défense. Évidemment, ses performances lui sont rapidement revenues comme un boomerang en plein visage. Les autres cadres du groupe que sont Toby Alderweireld et Jan Vertonghen n'ont ainsi pas manqué l'occasion de lui tomber dessus.

Ce mal-être de Kevin De Bruyne, car c'est bien de cela qu'il s'agit, pourrait être élargi à l'ensemble de l'effectif. Si ce n'est qu'il est impossible pour KDB de faire semblant et de faire comme si tout allait bien. À l'aube d'un match couperet face à la Croatie, où la Belgique devra impérativement s'imposer, il serait de bon ton de mettre les choses à plat dans le noyau. La première mi-temps contre le Maroc a montré que la Belgique avait encore de nombreuses qualités. À notre numéro 7 et à ses coéquipiers de prouver désormais que la mentalité est exemplaire. C'est à cette seule condition qu'il sera possible de venir à bout du finaliste de la dernière Coupe du monde de football.

Suivez le troisième match de la Belgique contre la Croatie à la Coupe du monde 2022 ce jeudi 1er décembre à 16h sur La Une.

Proximus Pickx propose dans son app (Android & iOS) et sur son site web proximuspickx.be un mode « interactif » lors des rencontres de la Coupe du monde tout comme en UEFA Champions League, Jupiler Pro League et en Challenger Pro League. Grâce à cette fonctionnalité, vous découvrez les compositions des équipes, les statistiques du match ou encore l’historique des rencontres, le tout en un seul clic ! Mais surtout, le lecteur vidéo interactif vous permet de revivre à votre guise les plus belles actions du match instantanément. Vivez les exploits de votre équipe favorite comme nulle part ailleurs et jouez votre propre VAR !

Toujours plus d'actualité sur le Mondial ?

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top