Tout savoir sur les Worlds de League of Legends

De Proximus

Partager cet article

Dans plusieurs semaines, les meilleures équipes au monde de League of Legends se rejoindront en Europe pour disputer la 12ème édition des championnats du monde. Une belle occasion pour nous de tout vous révéler sur cet évènement légendaire de la scène. Embarquez, on vous explique tout.

Les championnats du monde de League of Legends sont un évènement incontournable à plus d’un égard. Si l’évènement rassemble aujourd’hui l’une des communautés de fans les plus massives du milieu de l’e-sport, il n’en fut pas toujours ainsi. D’un petit évènement rassemblant quelques centaines de personnes lors d’une Dreamhack en Suède, à des stades remplis de fans en liesse, la compétition a fait un sacré chemin. Retour sur l’une des plus grandes compétitions e-sportives au monde.

Une première édition aux allures de LAN locale

La première édition rassemble à peine huit équipes, venues des quatre coins de l’Europe. À l’époque, le jeu ne connait en effet qu’une faible résonance au delà du Vieux Continent et son circuit compétitif est régi par ESL et Dreamhack. L’équipe à observer est pourtant l’une de celles qui fait toujours l’actualité sur la Faille de l’Invocateur : Fnatic !

Alors qu’elle se qualifie pour l’évènement, l’équipe connait cependant un incident dès le premier jour de la compétition. Son joueur phare de l’époque, xPeke, voit son vol vers le Danemark retardé, et ne pourra participer aux premiers matchs.

C’est un joueur que l’on connait bien qui le remplacera alors au pied levé, alors qu’il était venu assister à l’évènement en tant que spectateur… Ce dernier n’est autre que le Belge Bram “wewillfailer” de Winter, qui a évolué cette saison avec IONSQUAD en Belgian League ! Oui, vous avez bien lu ! Fnatic finira par s’imposer face à Team aAa en finale, décrocher le titre mondial et le cash-prize de 50 000 dollars.

La seconde saison des championnats du monde verra un changement majeur s’opérer. Après avoir laissé des sociétés indépendantes se charger de l’organisation de ses mondiaux, Riot Game (à l’époque sans “s”) s’accapare l’organisation de ces derniers. En découle une augmentation considérable du prizepool de la compétition. Cette fois-ci, les vainqueurs repartiront avec 1 000 000 de dollars.

Et pourtant, malgré l’intervention de Riot, on perçoit bien que l’évènement n’en est alors qu’à ses balbutiements, autant dans la pratique que dans le format de l’évènement. Plusieurs controverses éclatent alors que des joueurs sont accusés d’avoir regardé l’écran réservé au public afin d’apercevoir la minimap et la position ennemie. D’un autre côté, sur les cinq équipes qualifiées en tant que “1st seed”, seulement quatre ne devront pas disputer la phase de groupes. Une décision établie par tirage au sort…

Lors de cette deuxième édition, ce sont les Taipei Assassins qui iront s’imposer en grande finale face aux Coréens d’Azubu Frost. Une victoire qui amène avec elle une autre nouveauté : désormais, les champions du monde se verront créer des skins spécifiques, sur certains champions joués lors de la finale.

Le début de l’ère sud-coréenne

Alors que le jeu gagne de plus en plus de terrain et que les fans s’agglutinent dans les évènements pour voir de près leur joueur favori, une région, et plus particulièrement un joueur, s’apprête à imposer sa domination au monde entier. On parle bien évidemment de la Corée du Sud, et de son joueur Lee “Faker” Sang-hyeok…

C’est en effet lors de ces troisièmes championnats du monde que la dynastie des SKT T1 Telecom démarre. Portés par leur performance incroyable lors de la saison régulière, les SKT roulent sur la concurrence et se retrouvent en grande finale face aux Chinois de Royal Club. Et alors que tout le monde s’attendait à un affrontement serré, les Royal Club, directement qualifiés en quart-de-finale grâce à leur 1ère place en saison régulière, s’effrondrent. Les SKT ne leur laissent pas une occasion, et s’imposent sur un 3-0 sec dans une victoire qui marque le début d’un long règne.

Pourtant, alors qu’on connait aujourd’hui leur palmarès, les T1 connaitront un mauvais épisode lors de l’année 2014. Alors que ces derniers remportent le All-Stars de Paris sans encaisser aucune défaite, ils échouent à se qualifier pour les Worlds en fin de saison. C’est une autre équipe, tout aussi marquante dans l’histoire de League of Legends, qui reprendra le flambeau! Les Samsung White, l’une des deux équipes de la marque sud-coréenne, remporte le tournoi contre le Royal Club (renommé Star Horn Royal Club), éternel second de la compétition.

En 2015, les Mondiaux posent pour la seconde fois leurs valises en Europe. Et alors qu’on les pensait oubliés, les SKT T1 Telecom reviennent pour l’une de leurs plus belles performances lors d’une compétition majeure. C’est bien simple : ces derniers ne perdront qu’une seule partie sur les seize disputées tout au long de la compétition. Vous l’aurez compris, Faker et ses compères repartiront une nouvelle fois avec le titre, remporté face à des KOO Tigers dans une finale à sens unique.

Mais l’année de la consécration et de tous les records pour SKT T1, c’est bien évidemment 2016. Encore une fois, la compétition est dominée par les Coréens. Ces derniers envoient pas moins de trois formations en demi-finale : SKT T1 Telecom, ROX Tigers, et Samsung Galaxy. Mais les SKT ne se laissent pas impressionner par le talent des rosters encore en lice. Ils défont les ROX sur le score de 3-2 pour renvoyer les Samsung Galaxy sur la deuxième place du podium, encore une fois en cinq manches.

La saison 2017 verra la fin du règne des SKT T1, mais pas celle de la Corée. En effet, la grande finale prend des allures d’un rematch de celle de l’année précédente. À nouveau, les SKT T1 affrontent Samsung Galaxy, mais l’issue du match est bien différente. Alors qu’en 2016 les SKT avaient battu Samsung 3-2, le match termine sur un 3-0 sec de la part des Samsung.

La Chine revient en force

Les années 2018 et 2019 seront sûrement les plus compliquées pour l’Europe. Alors que beaucoup voient Fnatic et G2 Esports remporter respectivement les deux éditions, les deux formations se retrouveront en finale face à deux rosters chinois : Invictus Gaming et FunPlus Phoenix. La sentence est dure, mais la domination des Chinois est incontestable. Par deux fois, l’Europe se fera éliminer au pied du titre, sans savoir inscrire ne serait-ce qu’une manche durant la finale.

C’est d’ailleurs en 2018 que la Belgique fera son grand retour aux Worlds, dans des circonstances assez spéciales. À l’époque, la meta (la manière de jouer le jeu; ndlr) est orientée vers l’usage de personnages tanks sur la botlane, une tactique rarement vu sur le jeu. Gabriël “Bwipo” Rau, alors remplaçant sur la toplane, est donc désigné pour jouer plusieurs parties à la place de Rekkles, ADC de l’équipe, mais aussi de la légende Paul “SoaZ” Boyer.

La suite, vous vous en rappelez encore. Après une année rendue chaotique par l’épidémie de Covid-19, les Worlds seront finalement organisés dans l’urgence à Shanghaï, sous des règles sanitaires très strictes. Tous les joueurs sont confinés dans leur chambre d’hôtel durant plus de deux semaines, sans aucun contact avec l’extérieur ou même leurs coéquipiers. Des mesures qui avaient d’ailleurs été saluées à l’époque par beaucoup, au vu de la situation et de la volonté de fer de Riot Games d’organiser ces Worlds coûte que coûte.

Comme l’avait prédit Kaas, entraineur des MAD Lions lors d’une interview, et malgré une domination chinoise durant l’entièreté de la compétition, ce sont finalement des DAMWON Gaming intraitables qui redonneront à la Corée du Sud ses lettres de noblesse. La réaction des fans chinois, huant leurs opposants lors du soulèvement du trophée sera d’ailleurs vivement critiquée par les casters et observateurs de la scène.

Et maintenant ?

Une chose est sûre : la compétition sera acharnée durant cette édition des Worlds, au vu des forces en présence. Pour beaucoup, la Chine envoie cette année des équipes dont le niveau est stratosphérique. Cette année signera aussi le retour de Faker et des SKT T1 aux Worlds après une année d’absence remarquée.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top