Déconnecter son cerveau pour être un meilleur leader

Publié le 03/07/2020 dans Inspiration

Du lever au coucher : notre cerveau est exposé à longueur de journée à des stimuli et sensations. Ne rien faire de temps à autre rendrait plus heureux, plus résilient et plus créatif, affirme l’expert en stress Luc Swinnen dans son livre ‘Rust voor je brein’.

Déconnecter son cerveau pour être un meilleur leader

Nos boîtes mail débordent, les échéances s’accumulent, les appels numériques s’enchaînent et pendant ce temps, nous essayons de clôturer trois dossiers à la fois. À l’heure actuelle, cette course effrénée est même cultivée : un ‘véritable CEO’ commence sa journée à 5 heures et ne termine pas sa dernière conférence téléphonique avant 23 heures.

Cerveau connecté ou déconnecté

Dans ‘Rust voor je brein’, l’expert en stress Luc Swinnen pointe du doigt les écueils de ce système. Et commence par une leçon de neurologie très bien expliquée. Notre cerveau est constitué de différents ‘réseaux’, parmi lesquels l’auteur se focalise sur le cerveau connecté et le cerveau déconnecté.

Le problème, affirme-t-il, est qu’à l’heure actuelle, notre cerveau connecté, la partie du cerveau qui tourne à plein régime lors d’une activité utile et axée sur la tâche, est trop sollicité. Nous négligeons alors notre cerveau déconnecté, la partie qui s’active lorsque nous méditons, flânons, rêvassons ou simplement lorsque nous nous détendons. Et c’est nécessaire, car contrairement à ce que l’on pourrait penser, lorsque nous dormons et regardons la TV, le cerveau fonctionne à plein régime.

Dans l’imaginaire collectif, le fait de ne rien faire est généralement associé à la paresse ou la perte de temps, mais rien n’est moins vrai. Dans ces circonstances, notre créativité est justement à son plus haut niveau.

Luc Swinnen

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‘Ne rien faire’ pour stimuler la créativité

Dans l’imaginaire collectif, le fait de ne rien faire est généralement associé à la paresse ou la perte de temps, mais rien n’est moins vrai. Dans ces circonstances, notre créativité est justement à son plus haut niveau. Ce n’est pas un hasard si Newton a découvert la gravitation assis sous un arbre. Ou si J.K. Rowling a imaginé Harry Potter dans le train en admirant le paysage.

Cette mise en veille stimule non seulement notre créativité, mais elle incite aussi à l’empathie, nous rend plus heureux et nous permet de devenir de meilleurs leaders. Les bases de l’empathie se situent en effet dans le cerveau déconnecté.

L’ouvrage de Luc Swinnen regorge d’astuces pour entraîner le cerveau déconnecté : exercices de respiration, exercices pour développer la pensée associative… Mais soyez rassuré, cela n’a rien à voir avec la pleine conscience et autres concepts nébuleux. La sortie du livre tombe d’ailleurs à point nommé, en pleine crise du coronavirus. Beaucoup de gens ont été contraints de lever le pied et commencent à en découvrir les avantages.

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