Axel Witsel, l’homme de l’ombre qui faisait briller les autres

Sports | Ce vendredi, Axel Witsel a annoncé mettre un terme à sa carrière internationale. Le joueur de 34 ans faisait partie de la génération dorée depuis ses débuts. En 15 ans avec les Diables, il aura permis à plusieurs joueurs de s’épanouir devant lui.

De Pickx

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C’est sur Instagram qu’Axel Witsel a décidé d’annoncer sa retraite internationale. "Après avoir mûrement réfléchi, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai pris la décision de prendre ma retraite internationale. Ce fut une grande fierté d’avoir pu représenter mon pays durant ces 15 dernières années. Maintenant, il est important pour moi de consacrer plus de temps à ma famille et de faire un focus sur mon club. Je remercie toutes les personnes qui m’ont permis de m’épanouir sous le maillot des diables rouges. Merci à tous mes coachs, mes coéquipiers, sans oublier le staff médical. Merci à vous supporters de m’avoir accompagné durant mes 130 Caps. Bonne chance à la nouvelle génération qui j’en suis sûr va encore nous faire vivre des moments incroyables", a-t-il écrit.

Non retenu par le nouveau sélectionneur national, Domenico Tedesco, lors du dernier rassemblement, Axel Witsel n’a donc pas attendu le mois de juin pour voir s’il serait à nouveau appelé. Un choix prévisible après les retraites de Mignolet et Alderweireld. Le Liégeois de 34 ans tourne donc la page d’un chapitre important de sa vie mais aussi de celle de nombreux Belges. Parfois mal-aimé du public, Axel Witsel n’en restait pas moins un joueur extrêmement important dans le dispositif de tous les entraineurs qu’il a connus. Car grâce à lui, d’autres joueurs pouvaient briller.

Inamovible

C’est en mars 2008 qu’Axel Witsel fait ses débuts en équipe nationale, contre le Maroc. Monté en cours de partie, le Standardman marque à peine quelques minutes plus tard mais n’empêche pas la lourde défaite belge, 1-4. Une défaite pour débuter, sous les ordres d’un certain René Vandereycken, mais le début surtout d’une grande histoire.

Que ce soit avec Frankie Vercauteren, Dick Advocaat, Georges Leekens, Marc Wilmots ou Roberto Martinez, le médian a toujours été l’un des premiers noms posés sur la feuille de match. Rarement absent, Witsel a donc pu accumuler les caps au point d’en collectionner 130 au moment où il tire sa révérence.

"Il a fait énormément pour le football belge, où il est d’ailleurs devenu l’un des plus grands. […] Comme milieu récupérateur et relanceur, il était un homme clé, il faisait partie de la colonne vertébrale de notre sélection. Pour tout ça, je veux le remercier. […] C’était l’un des joueurs en qui je pouvais, de mon temps, faire confiance les yeux fermés", glisse Leekens dans les colonnes de Sudinfo.

Sentinelle au service du collectif

Si la Belgique a pu ou admire encore des joueurs comme Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku, Dries Mertens et compagnie, c’est notamment grâce à un joueur comme Axel Witsel. Ratisseur increvable, propre et juste dans les relances, il n’avait pas son pareil pour récupérer et garder les ballons, faisant le travail que d’autres auraient fait à deux ou trois. Un rôle de sentinelle qui a permis aux joueurs positionnés un cran plus haut que lui d’être partiellement libérés de leurs tâches défensives et de pouvoir se concentrer sur l’attaque.

"Dans l’organisation et l’assisse défensive, il a apporté tellement de choses à cette équipe. Sur le long terme, j’espère que des gars comme Amadou Onana ou Roméo Lavia seront capables de le remplacer. Les gens ne se rendent pas compte de l’importance qu’il avait sur l’échiquier de cette équipe nationale", commente de son côté Philippe Albert pour la RTBF.

On ne peut conclure que d'une manière : Merci Axel, et bon vent !

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