Les étoiles filantes : Björn Borg et la malédiction de l'US Open

Sports |

Björn Borg fut l'un des plus grands tennismen de sa génération. Avec onze titres en Grand Chelem, on aurait pu croire que tous les trophées étaient à sa portée. Portant, un seul lui a toujours résisté : l’US Open.

De Pickx

Partager cet article

L’US Open vient de débuter pour une nouvelle édition 2022. Ce Grand Chelem a vu des stars telles que Roger Federer, Novak Djokovic, Rafael Nadal, Richard Sears et même John McEnroe soulever son mythique trophée. Mais contrairement à son grand rival, Björn Borg, lui, n’a jamais gagné à Flushing Meadows. La faute à une sorte de malédiction qui n’a jamais laissé de répit à Ice Borg. 

Des finales à la pelle

13 septembre 1981. Pour la troisième fois consécutive, John McEnroe soulève la coupe sur le court Louis-Amstrong. Il vient de remporter la finale de l’US Open face à Björn Borg 4-6, 6-2, 6-4, 6-3. Écœuré, le Suédois n’a même pas voulu rester sur le court pour la traditionnelle cérémonie d’après finale. Son rival de toujours a bien vu que Borg avait le cœur brisé au bout du quatrième set. « Je n'ai pas su trop comment réagir. Je crois... que j'étais un peu perdu », a-t-il pu confier après le match.

Il faut dire que Borg vient de perdre sa quatrième finale du Grand Chelem américain. L’US Open et lui, ce n’est pas vraiment une histoire d’amour. Entre 1974 et 1981, Borg a triomphé six fois à Roland-Garros et cinq fois à Wimbledon. Mais l’US Open ne lui a jamais permis de soulever le moindre trophée. Déchu quatre fois en finale face à John McEnroe et Jimmy Connors, Ice Borg a terminé sa carrière à 25 ans, avec onze titres en Grand Chelem.

Une malédiction

Son plus gros crève-cœur ne s’est pas déroulé en 1981, mais cinq ans plus tôt, en 1976. De cette finale perdue en quatre sets, il ne retiendra qu’un tie-break malheureux dans la troisième manche. Connors l’a chapardé 11-9, avec une intensité comme on en voit peu dans le tennis. Encore aujourd’hui, Borg n’oublie pas. "Je ne rêve jamais de tennis, sauf de cette finale 1976. Si je pouvais choisir de rejouer un seul match à l'US Open, ce serait celui-là. Si je l'avais gagné, je pourrais vous dire aujourd'hui à quel point c'est formidable d'avoir gagné ce tournoi."

A partir de cette finale, il y aura toujours un grain de sable pour faire gripper la machine Björn Borg à l’US Open. Il y aura des blessures qui l’empêcheront de continuer le tournoi, un pouce en feu qui le forcera à jouer une finale sous anti-douleurs, ou encore des menaces de morts qui le plongeront dans une atmosphère compliquée pour sa dernière finale. "J'ai manqué de réussite, j'ai souvent abordé le tournoi sans être à 100%", a-t-il pu rappeler. Cette légende du tennis n’aura jamais triomphé du Grand Chelem américain. Sa malédiction new-yorkaise restera à jamais une facette de son histoire palpitante.

Vous aimez notre série ? Découvrez aussi : Les étoiles filantes : Jack Twyman, l'ange gardien

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top