Il était une fois un Diable : Roland Lamah

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Pour cette nouvelle année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marquer l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Roland Lamah.

De Pickx

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Aujourd’hui, les joueurs qui sont appelés en équipe nationale évoluent dans de grands clubs, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Mais il fut un temps où les Belges ne s’exportaient pas particulièrement bien et un transfert à l’étranger était la quasi-certitude d’être appelé en équipe nationale. C’est un peu ce qui est arrivé à Roland Lamah, Diable Rouge à une époque où le talent noir-jaune-rouge ne courrait pas les pelouses européennes.

De Abidjan à Anderlecht

Formé sur le flanc gauche, Roland Lamah débute le football là où il est né, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En 2001, à 14 ans, il débarque dans la région de Liège, et signe au CS Visé où il termine sa formation. C’est d’ailleurs avec les Oies qu’il jouera son premier match pro (le seul avec Visé), à 17 ans, au début de la saison 2004-2005. En fin de saison, repéré par Anderlecht, il signe chez les Mauves.

Il fait ses débuts en Division 1 lors de la deuxième journée de la saison 2006-2007. Cette saison, il jouera 6 matchs pour un total de 33 minutes, mais suffisant pour être sacré champion de Belgique. Dans la foulée, il est prêté à Roda, aux Pays-Bas, pour prendre du temps de jeu. Un prêt qui s’avère payant puisqu’il s’installe directement comme titulaire, enfile les buts (11) et les assists (5). A l’issue de cette location néerlandaise, Lamah ne reste pas et ne retourne d’ailleurs pas non plus à Anderlecht. Pour lui, ce sera la Ligue 1.

Le Mans et les Diables

Lamah débarque ainsi au Mans. L’équipe évolue alors en Ligue 1 et le Belge en devient un titulaire. Ses performances sont moins éclatantes qu’en Eredivisie, mais le championnat est aussi d’un tout autre niveau. Malgré tout, Lamah s’adapte avec aisance à son nouvel environnement, comme en atteste ses 3 buts et 3 assists.

A même si l’équipe est surtout confinée à la deuxième moitié de tableau, cela n’empêche pas l’ailier de taper dans l’œil du sélectionneur national de l’époque, Franky Vercauteren, et de son successeur, Dick Advocaat. Nous sommes en septembre 2009 et Lamah est appelé pour disputer une rencontre en Arménie. A l’époque, les Diables sont au fond du trou et perdent face à la modeste équipe arménienne. Lamah jouera 5 matchs l’équipe belge sur l’automne (Turquie, Estonie, Hongrie et Qatar) avant de disparaitre des radars nationaux.

Voyageur

La saison du Mans est catastrophique et le club bascule en Ligue 2. Lamah, qui a lui réalisé une bonne saison, décide d’accompagner le club à l’échelon inférieur du foot français. Après un an, il prend la direction de l’Espagne et d’Osasuna. Il reste un an et demi en Liga avant d’aller se tester en Premier League avec Swansea.

Des transferts qui ne sont pas de franches réussites pour lui dont le temps de jeu est assez limité. Il tente alors de se relancer en Hongrie, du côté de Ferencvaros. L’expérience est intéressante et après 2 ans il s’envole pour les Etats-Unis et la Major League Soccer. D’abord à Dallas durant trois ans, puis à Cincinnati et Memphis. Depuis décembre 2021, Lamah est sans club. Ce mercato estival sera peut-être l’occasion pour lui de revenir en Belgique, 15 ans après l’avoir quittée.

Fan de notre série ? Retrouvez ici l'histoire de Tristan Peersman.

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