Les étoiles filantes : Elgin Baylor, "le point de repère de la perfection" malgré 8 finales NBA perdues

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Elgin Baylor fait partie des légendes de la NBA même s’il n’a jamais décroché le graal que représente un titre de champion. On peut peut-être simplement parler de malédiction pour le joueur des Lakers.

De Pickx

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Pour décrocher un titre en NBA, il faut bien évidemment que tous les éléments s’alignent pour pouvoir emmener son équipe sur le toit de la grande Ligue. Aller huit fois en finale, c’est l’exploit réalisé par Elgin Baylor, entre 1959 et 1970. Mais pas une fois l’ailier n’a eu la joie d’être sacré champion. Certains disent que le timing a été mauvais, d’autres que c’est simplement une malédiction. 

Un révolutionnaire

Elgin Baylor doit son prénom à la marque de la montre portée le jour de sa naissance. Pourquoi ? Car elle est solide, fiable et digne de confiance. Etre un enfant noir né dans les années 30 aux USA, ce n’est pas simple mais Baylor est tellement fort dans le basket qu’on ne peut pas faire sans le remarquer. Et pourtant, il a du mal à percer car aucune université ne se presse pour accueillir le phénomène. 

En effet, même s’il rend des statistiques hallucinantes, il fait à part des autres. Si dans les années 50, on shoot à deux mains avec les pieds dans le sol, Elgin Baylor préfère lui tirer à une main, en sautant. C’est anodin à l’époque mais cela va révolutionner le basket. Il finit par trouver une école à Seattle et est nommé dans la All-American team, propulsant son université en finale de la saison. Mais elle sera perdue. 

En sauveur des Lakers

En 1958, Lakers résonne avec Minneapolis. Pire équipe de la Ligue, elle a le premier choix à la Draft et se tourne vers Baylor qui peut encore jouer à l’université. Mais il accepte l’offre de la franchise qui le veut. Sans le savoir, il va sauver les Lakers qui se trouvaient alors dans une situation économique précaire. Dès sa saison de rookie, il fait des merveilles : 24,9 points et 15 rebonds de moyenne par rencontre et une première finale, perdue face aux Celtics. 

Mais son heure va arriver selon les observateurs… La franchise déménage à Los Angeles et Baylor poursuit son chantier avec 34,8 points et 19,8 rebonds en 1960-1961 et encore plus la saison suivante. En 1962, il vit une nouvelle déception en finale face aux Celtics d’un certain Bill Russel. Même résultat en 63, 65, 66 et 68.

Une malédiction ?

L'année 1969 est différente : Bill Russell est devenu entraîneur-joueur et les Lakers ont accueilli Wilt Chamberlain. Ils prennent l’avantage du terrain en finale, toujours face à Boston. C’est 3-3 avan le Game 7 joué à LA. Le titre est proche et la salle est déjà aménagée pour le fêter. Une grave erreur motivant les Celtics qui s’imposent, encore. En 1970, ce sont les Knicks cette fois en finale… mais nouvelle défaite. Huit finales, huit défaites et Baylor, la saison suivante, se déchire le tendon d’Achille. Il rangera les chaussures un an plus tard, en 1971. 

Juste après cette annonce, les Lakers entament ce qui reste encore, avec 33 matches, la série de victoires la plus longue de la NBA. Et ils iront chercher le titre en 1972. Ils offriront tout de même une bague à Baylor. "J’étais heureux de les voir gagner le titre. On a vécu tellement de choses ensemble que je voulais les voir triompher, assure-t-il. Pourquoi ne l’aurais-je pas été ? J‘aurais évidemment aimé en faire partie mais j’avais pris ma retraite", expliquait  à l’époque celui qui a sa statue devant la salle des Lakers. Bill Russell, son grand rival, dira de lui qu'il est le point de repère de la perfection

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