Les étoiles filantes : Lou Gehrig, colosse du baseball qui a laissé son nom à la maladie qui l’a emporté

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Traversons quasiment un siècle pour cette rubrique des étoiles filantes pour revenir sur le triste sort de Lou Gehrig, une véritable légende du baseball frappée par la maladie qui lui a stoppé sa carrière et pris sa vie. 

De Pickx

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Le nom de Lou Gehrig ne vous dit sans doute rien. Et pourtant, cet homme a laissé une trace dans le baseball mais il est aussi tristement connu pour avoir donné son nom, surtout outre-Atlantique, à la maladie qui l’a emporté à 37 ans : la sclérose latérale amyotrophique plus connue sous le nom de maladie de Charcot chez nous. 

Un frappeur d’exception

Né à New York en 1903, ce fils d'immigrants allemands a connu le rêve américain. Déjà à la naissance, il se fait remarquer avec ses 6,5 kilos. Adulte, il mesure 1,83 mètre pour 91 kilos. Imaginez la puissance qui s’en dégage ! En 1920, lors d’un match de baseball de son école de commerce, il expédie la balle hors du stade. S’il s’essaie au foot américain, c’est sur un ballpark qu’il peut exprimer son talent. 

En avril 1923, il combine les deux sports mais, le 18 avril 1923, il élimine 17 batteurs adverses avant quelques jours plus tard de réussir un home run exceptionnel, envoyant la balle à 137 mètres de là où il l’a tapée. Les Yankees de New York ne laissent pas passer un tel phénomène et l’engagent. Il débute en Ligue mineure mais arrive rapidement dans l’équipe première où il portera le numéro 4 qui fera partie de la légende. 

"Cheval de Fer"

Avec son équipier et ami Babe Ruth, ils vont faire vivre aux Yankees une période faste avec comme point d’orgue l’année 1927 où l’équipe gagne tout et est considérée comme la plus grande équipe de l’histoire. Discret, Lou Gehrig est apprécié de tous pour son humilité, son honnêteté et sa modestie.

Au cours de sa carrière, il remporte 6 fois les World Series, est élu MVP à 2 reprises, 7 fois All Star et reste parmi les 18 joueurs de l'histoire à avoir frappé 4 home runs en un seul match. Pour sa puissance et son endurance, il est ainsi surnommé "Cheval de Fer". Malgré des blessures, il n’abandonnera jamais ses équipiers. Mais le sort va l’y obliger à la fin des années 30. 

Des adieux émouvants

Après des mois difficiles sur le plan sportif à la fin des années 30, Lou Gehrig sent bien que quelque chose ne va pas. L’âge est là, c’est vrai, mais il a perdu en puissance. Il fait un pas de côté, se place sur le banc pour ne pas tirer les Yankees vers le bas. Après des examens, il connait le mal qui le ronge : la sclérose latérale amyotrophique. Cette maladie attaque les cellules nerveuses qui ne donnent plus d’ordres aux muscles qui finissent par se paralyser. La mort survient souvent dans les trois ans. Pour Gehrig, ce sera 23 mois. 

Deux jours après avoir pris connaissance de ce diagnostic, les Yankees annoncent la retraite de leur légende. Le 4 juillet 1939, Lou Gehrig prend place au centre du Yankee Stadium pour délivrer un discours devant 62000 spectateurs qui ne peuvent retenir leurs larmes lorsqu’il sort cette phrase mythique : "Aujourd'hui encore, je me considère comme l'homme le plus chanceux de la terre". 

Durant deux ans encore, il va oeuvrer pour les autres en aidant notamment les jeunes en difficulté de New York, sa ville, ou en rencontrant des délinquants. Il s’éteindra le 2 juin 1941, donnant son nom à la maladie qui l’a emporté. 

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