GuiHome vous détend présente le festival 'Namur is a Joke' : "Une vraie expérience humoristique à 360°"

Cinéma |

Du 24 au 27 mars prochain, un vent d’humour soufflera sur la ville de Namur. À l’initiative de l’humoriste GuiHome vous détend, un festival consacré au rire, 'Namur is a Joke', prendra place durant quatre jours. À cette occasion, Proximus Pickx a rencontré GuiHome !

De Pickx

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Bonjour GuiHome, peux-tu nous expliquer d’où t’es venue l’idée de ce festival ‘Namur is a Joke’ ? Pourquoi ce projet ?

GuiHome : « Depuis tout petit, je déambule dans les rues de Namur car j’habitais à Assesse. Quand je disais que « j’allais en ville » avec mes copains, c’était dans le centre de Namur. Cette ville c’est mon premier verre, mon premier shopping. Jeune, je découvrais Namur comme une véritable attraction. Je suis ensuite devenu le Namurois pur consommateur de sa ville car je participe à énormément d’événements. C’est là que j’ai remarqué qu’il n’y avait pas d’évent autour de l’humour. Il manquait cette case au secteur culturel namurois et c’est un constat qui est resté dans ma tête.

Pendant le confinement, j’ai fait le point sur mes futurs projets et je me suis dit que c’était peut-être le moment de mettre sur pied ce fameux festival de l’humour qui était resté dans un coin de ma tête. J’ai donc monté tout un dossier que je suis allé défendre à la ville de Namur. La ville m’a dit « oui » et surtout, de foncer ! Cela a été assez facile finalement car je ne concurrençais rien. C’est donc comme cela que je me suis retrouvé dans ce super projet, 'Namur is a Joke' ! »

Justement, pourquoi avoir choisi le nom ‘Namur is a Joke’ ?

G. : « ‘Namur is a Joke’, c’est en fait un clin d’œil pour les non-Namurois que j’ai souvent entendu dire "Namur est une blague, il ne s’y passe rien". J’ai toujours trouvé qu’ils se trompaient et j’ai donc choisi ce nom pour leur dire qu’ils ont tort et, surtout, leur prouver ! La formulation en anglais, c’est simplement car je revendique haut et fort que Namur est une ville internationale. Tout le monde connait cette petite ville belge. Le "joke" fait évidemment référence au fait qu’il s’agit d’un festival d’humour et que la ville se transformera en grande blague pendant quatre jours. »

Comment as-tu organisé le festival ?

G. : « J’ai constitué une petite équipe, et comme on était en sortie de pandémie, on ne voulait pas d’un festival d’humour qui ne parle qu’à un seul type de personne. On voulait vraiment que tout le monde puisse revenir au théâtre et attirer un large public. On a donc mis le paquet avec des humoristes très différents : des Belges, des Français, de l’humour pour enfants, avec notamment trois spectacles, et on a même inséré de la musique avec quelques concerts. Je voulais vraiment un festival rassembleur, très varié qui parle à tous les âges et à tous les types d’humour afin que tout le monde se sente concerné par l’événement et ait la possibilité de retrouver la culture après cette période de pandémie. »

Cela n’a pas été trop difficile de rassembler une si belle affiche ?

G. : « C’est vrai que le calendrier était une vraie contrainte, mais c’est justement ce qui nous a aidés aussi, car tous les artistes voulaient remonter sur scène après deux ans de pandémie. Après, on a dû jongler avec les dates de tout le monde et un embouteillage horaire parfois jusque 2042 (rires) mais on a réussi. En fait, ce qu’on proposait comme festival donnait vraiment envie aux artistes d’y participer, et beaucoup d’entre eux rêvaient de venir à Namur en plus ! Peu avaient déjà eu l’opportunité de se produire dans cette ville, donc cela éveillait la curiosité. Au final, il y a beaucoup de Belges à l’affiche comme Dena, Fanny Ruwet, Nicolas Lacroix, Karen de Paduwa, Inno JP et bien d’autres, et c’est une grande fierté car c’est rare. On a mis le paquet en tout cas, et même si on avait peur des annulations avec la pandémie, finalement le code jaune est arrivé à pic en Belgique et on va pouvoir vivre le vrai festival comme avant ! Apres un travail d’un an, c’est magique de se dire cela, on est super content ! »

À quelques jours du festival, tu n’es pas trop stressé ?

G. : « Si, bien sûr, et j’ai même un double stress, car ma tournée reprend en même temps ! Donc je dois jongler entre mon propre texte à répéter et le festival qui n’a jamais été travaillé car c’est la première édition. Mais, voilà, j’ai une superbe équipe que je salue encore pour leur implication. On se fait super confiance, on est stressé mais super excité en même temps, on est confiant car on a pensé à tout. Tout est mis en place pour les artistes, pour les équipes et pour que le public profite dans les meilleures conditions du festival ! J’ai une sorte de peur un peu comme un examen oral, tu sais que tu le connais mais tu stresses quand même ! »

Qu’attends-tu de ce festival ?

G. : « J’attends un chouette succès, c’est-à-dire que les artistes veuillent revenir à Namur et que le public se souvienne que c’est possible d’aller au théâtre sans pandémie, de discuter culture et de découvrir de nouveaux spectacles. Dans ce festival, il y aura beaucoup de découvertes car mon but n’était pas de faire uniquement du sold-out sur des gros noms, c’était aussi que le public consomme du spectacle qu’il ne connait pas.

Le festival propose aussi tout un aspect pédagogique, avec un tournoi de jeunes talents le jeudi 24 et le vendredi 25, dont le gagnant pourra faire son spectacle dans son entièreté lors de la seconde édition du festival. Dans ce tournoi, on retrouve aussi des noms connus en Belgique comme Pablo Andres ou Sarah Grosjean. Il y a également une Académie de cours d’improvisation et d’écriture humoristique. J’attends donc surtout de voir comment tout cela va prendre forme et comment cela va s’installer dans le temps et je l’espère, monter en puissance d’année en année, notamment au niveau pédagogique. Mon but est que ce festival soit une vraie expérience humoristique à 360° ! »

Lors du festival, tu joues toi-même ton propre spectacle 'GuiHome vous détend Le Grand'. À quoi peut s’attendre le public avec ce show ?

G. : « Justement, mon spectacle, c’est cela. Les gens ne savent pas à quoi s’attendre en venant me voir et j’adore les déstabiliser. Ils sont agréablement perdus en fait, car souvent, ils viennent en connaissant mes vidéos sur internet et les cherchent. En réalité, je propose autre chose que ce qu’on voit dans mes vidéos.

Dans ‘GuiHome vous détend Le Grand’, je parle de l’enfance et de l’imaginaire, du passage à la vie d’ado à l’âge adulte. J’aborde mes souvenirs d’enfance, l’image que j’avais de la liberté et de la vie d’adulte. En réalité, il s’agit d’une vaste arnaque. Pour cela, je prends des moments forts du passage à cette vie d’adulte comme un emménagement, le mariage, ou encore, les papiers administratifs. Et je les compare avec ce que j’imaginais de tout cela enfant, notamment à cause des dessins animés. On a une image totalement fausse et naïve de tout cela, donc j’emmène tout le monde dans cette époque au côté royal des contes de fée. La Belgique est aussi un royaume, donc le fil rouge était respecté. Je me suis rebaptisé « Le Grand » car je ne suis pas connu pour être le plus grand de taille et depuis mes débuts, j’ai grandi aussi, et je parle de cela, de mon évolution ».

C’est quoi la suite pour toi ? Quels sont tes futurs projets ?

G. : « Pour commencer, le vrai projet c’est le festival, et après ma tournée jusqu’en juin. Elle reprendra en septembre jusque décembre, et j’enchaînerai avec la tournée française dès janvier 2023. Je serai donc concentré sur la France à ce moment-là. J’ai aussi déjà signé pour une saison 2 de ‘Messieurs Pipi’, que l’on peut retrouver sur la RTBF. Donc je vais repartir en écriture et en tournage avec Pablo Andres pour ce projet.

Mon envie à moi, ce sont vraiment mes vidéos, donc dès que j’ai un peu plus de temps je me remettrai dans la réalisation de mes petites vidéos sur internet. Et dans quelques jours, on s’attaquera déjà à la deuxième édition du festival ‘Namur is a Joke’ ».

Que peut-on te souhaiter GuiHome ?

G. : « La santé avant tout ! Et au vu de l’actualité, je souhaite du bonheur à tout le monde et pas qu’à moi-même, j’aimerais que la conscience humaine reprenne le dessus donc je nous souhaite à tous plus de positif, et que le négatif devienne positif ! Plus égoïstement, je me souhaite de continuer à avoir envie de réaliser des projets et de justement me trouver comme individu dans ces projets, car c’est ce qui m’anime finalement ! »

Retrouvez le festival d’humour ‘Namur is a Joke’ du 24 au 27 mars à Namur, infos et réservations : https://www.namurisajoke.be/

Retrouvez ‘GuiHome vous détend Le Grand’ en tournée en Belgique et en France dès le mois de juin, infos et réservations : https://www.guihome.be/

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