Le onze de rêve des Diables Rouges: l’attaquant (2/2)

Sports | Pour le onzième épisode de notre série visant à déterminer le onze idéal de notre équipe nationale, nous vous proposons de choisir, parmi quatre joueurs, le deuxième attaquant qui aura sa place dans votre onze ultime.

De Pickx

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1. Romelu Lukaku

Il n'a jamais été incontestable, mais à 24 ans, il était déjà le meilleur buteur de l'histoire de notre équipe nationale. Il faut reconnaître que Romelu Lukaku, une fois qu'il a mis la vareuse des Diables Rouges, est presque inarrêtable. Big Rom a fait ses débuts à l'âge de 16 ans et 296 jours lors d'un match amical contre la Croatie en 2010, ce qui fait de lui le troisième plus jeune capé de tous les temps. Un peu plus de 10 ans plus tard, l'attaquant de l'Inter a déjà bouclé 84 matches internationaux, au cours desquels il a trouvé le chemin des filets à 52 reprises. Aucun Diable Rouge ne se rapproche de ces statistiques.

Lukaku était déjà présent à la Coupe du monde 2014, mais il a dû attendre l'Euro 2016 pour devenir un titulaire indiscutable. La machine à marquer n'hésite pas longtemps quand il s'agit de choisir son plus beau goal jamais inscrit avec le maillot national. Il s'agit, en effet, de sa réalisation de la tête contre le Portugal en amical sur un centre de son frère Jordan. Tout un symbole. Cependant, on se souvient surtout de lui pour son but contre les USA en 2014, sa feinte de corps phénoménale contre le Japon (score final 3:2) et son match incroyable contre le Brésil en 2018, où il a transmis la balle à Kevin De Bruyne pour le 0-2 après avoir réalisé un rush impressionnant.

2. Luc Nilis

Grâce à sa faculté à délivrer de nombreux assists, Luc Nilis est devenu le coéquipier préféré de la superstar brésilienne Ronaldo. Cependant, l'équipe nationale n'a jamais vraiment réussi à l'attaquant aussi bon du pied droit que du gauche. Le style de jeu résolument défensif de la Belgique et les conflits avec les différents entraîneurs nationaux ont fait que Lucky Luc n'a évolué que 56 fois avec les Diables Rouges. Le natif d'Hasselt n'a, de plus, trouvé le chemin des filets qu'à 10 reprises.

Nilis a fait ses débuts en 1988 sous les ordres de Guy Thys mais il a été écarté deux ans plus tard pour la Coupe du monde en Italie. Thys expliqua ce choix par le fait que Nilis avait pris part à la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe avec Anderlecht. Ce n'est que lors de sa 24ème cap que le Limbourgeois plantait sa première rose. Au Mondial 1994, il s'est distingué en délivrant un assist à Marc Degryse pour le seul but du match disputé contre le Maroc en phase de poules. Après une Coupe du monde 1998 décevante, Lucky Luc décida de mettre fin à sa carrière internationale. Il faisait toutefois marche arrière pour l'Euro 2000 sans toutefois parvenir à aider les Diables Rouges à franchir l'écueil de la phase de groupes.

3. Rik Coppens

Le Magicien du Kiel a fait pendant des années le beau temps en pointe au Beerschot. Véritable technicien et affûté devant le but, Rik Coppens savait comment faire lever les foules. Le sélectionneur national Bill Gormlie a fait débuter le génie contre les Pays-Bas en 1949. 46 matches internationaux ont ensuite suivi au cours desquels Coppens a défloré la marque à 21 reprises.

Malheureusement, l'attaquant, qui aurait été un jour sur les tablettes du FC Barcelone, n'a pu montrer son talent qu'une seule fois au plus haut niveau. Lors de la Coupe du monde 1954, le Rat a inscrit un but lors du match nul 4-4 contre l'Angleterre, un rencontre qui a vu l'enfant terrible délivrer également un assist. Son moment de gloire sous le maillot des Diables Rouges suivra cependant quelques mois plus tard. Un Coppens déchaîné mènera, en effet, l'équipe nationale vers une victoire 2-0 contre le tout nouveau champion du monde, l'Allemagne de l'Ouest. On se souvient de lui comme le créateur du penalty en deux temps, ce que les Irlandais du Nord contestent toutefois. Il avait alors ridiculisé les Islandais depuis le point de penalty avec l'aide d'André Piters lors d'un match de qualification pour la Coupe du monde.

4. Jan Ceulemans

Le Caje a porté la vareuse des Diables Rouges dans pas moins de 5 tournois majeurs. En tant que leader et capitaine d'une génération dorée, le triple Soulier d'or a connu les moments de gloire des années 80. Il a récemment dû céder son statut d'international le plus capé à Jan Vertonghen mais l''icône du Club Bruges peut toutefois se targuer de totaliser 96 sélections en 14 ans avec la Belgique pour un total de 22 buts.

Sterke Jan a fait ses débuts en 1977 sous la direction de Guy Thys. Il fut titulaire à l'Euro 1980 où il participé à la finale perdue contre l'Allemagne de l'Ouest. Les plus anciens se souviennent de son mémorable rush contre la Hongrie à la Coupe du monde en Espagne qui a permis à Alex Czerniatynski d'égaliser. Le moment le plus marquant de Ceulemans chez les Diables Rouges reste son but de l'égalisation contre l'Union soviétique en huitième de finale du Mondial 86. Cette réalisation avait permis aux Belges d'arracher les prolongations et finalement la victoire. Le 27 février 1991, le Caje a secoué une dernière fois les filets lors de son tout dernier match international contre le Luxembourg.

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