"Je n'avais plus envie de m'entraîner au Standard"

Sports | Le Standard de Liège a vu passer pas mal de noms prestigieux dans ses rangs au fil des années.  Il suffit de penser à des joueurs comme, Sergio Conceiçao, Jorge Costa, Ricardo Sa Pinto ou encore Victor Valdés. En septembre 2009, les Liégeois accueillaient une autre ancienne gloire à Sclessin : Olivier Dacourt. Mais le succès ne sera pas au rendez-vous…

De Pickx

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À l’été 2009, le Standard sort de deux titres consécutifs et règne en maître sur le football belge. En septembre, les Rouches présentent en grande pompe leur nouvelle recrue : Olivier Dacourt. L’ex-international français est censé amener un peu d’expérience au sein de la jeune garde liégeoise et suppléer par la même occasion Steven Defour, qui s’est occasionné une grave blessure.

Sans club, Dacourt comptait ranger ses crampons et entamer des études, mais il est convaincu par Laszlo Bölöni et Luciano D’Onofrio de signer pour un an à Sclessin. Le 4 octobre, le médian défensif fait ses débuts avec le double champion en titre en montant au jeu lors du match à domicile contre le KRC Genk.

À peine 324 minutes

Il fait six autres apparitions sous le maillot liégeois avant la fin de l’année puis, le 17 janvier 2010, dispute ce qui sera les dernières minutes de sa carrière. Il rentre 28 minutes à l’occasion de la réception d’Anderlecht, après quoi Bölöni ne fait pas appel à lui pour les quatre rencontres suivantes.

Quelques jours plus tard, le Standard et Dacourt annoncent qu’ils se séparent d’un commun accord. Le Français quitte le club principautaire après seulement quatre mois et huit matchs au compteur (324 minutes). Ce qui était présenté comme un gros coup du mercato vire au flop le plus total.

Dacourt a indiqué par la suite qu'il regrettait d'avoir accepté l'offre du Standard. Dans sa tête, il avait déjà dit adieu au football cet été-là, mais la direction liégeoise était parvenue à le convaincre. Sur le terrain, l’ancien joueur de l’AS Rome et de l'Inter peinait à retrouver son niveau d’antan, mais le principal concerné rejettera la faute sur son coach dans la presse.

Une relation difficile avec Bölöni

“Si j'arrête, c'est parce que Bölöni a voulu m'humilier”, explique-t-il alors. “Il est un des plus petits entraîneurs que j'ai eus, surtout humainement”. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase? "C'est quand Bölöni m'a maintenu à la mise au vert deux jours en sachant qu'il allait me mettre dans la tribune à Genk. L'entraîneur m'a manqué de respect."

"Le plus important pour moi, c'est la relation entre les gens. À partir du moment où il n'y a plus de confiance, ce n'est pas la peine de continuer, surtout à mon âge. Le football est ma vie, mais c'est la première fois que je ne veux plus m'entraîner à cause d'une personne.”

Si l’éphémère médian des Rouches connaîtra une fin de carrière en mode mineur, il pourra se consoler avec un CV qui en ferait saliver plus d'un. Révélé à Strasbourg, Dacourt a ensuite évolué pour Everton, le RC Lens, Leeds United, l'AS Rome, l'Inter et Fulham. International à 21 reprises, il a notamment participé à l'Euro 2004. Son palmarès comprend trois titres de champion d'Italie, deux Supercoupes d'Italie, une Coupe de France et deux Coupes des confédérations.

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