Deila à Bruges : pourquoi ce serait une catastrophe pour le Standard ?

La saison du Club de Bruges n’a pas été de tout repos. Après un excellent démarrage sous les ordres de Carl Hoefkens, les Brugeois avaient perdu le fil. De quoi coûter sa tête à Hoefkens. Et puis, Scott Parker avait repris le flambeau mais l’Anglais n’a jamais su obtenir de résultat : dehors. Désireux de se laisser le temps de trouver le candidat idéal, le board brugeois avait alors opté pour Rik De Mil comme intérimaire jusqu’à la fin de la saison.

Et alors que celle-ci n’est pas encore finie, les Gazelles auraient jeté leur dévolu sur le coach du Standard, Ronny Deila. Une option qui fait frémir les supporters rouches tant ils apprécient le Norvégien. Il n’y a toutefois encore rien d’officiel et l’information vient seulement de la presse néerlandophone mais tout de même, il n’y a pas de fumée sans feu.

De son côté, Deila botte en touche, expliquant ayant pas mal de pain sur la planche avec son directeur sportif pour préparer la prochaine saison tandis que le Standard annonce n’être au courant de rien. S’il venait à partir, ce serait en tout cas une catastrophe pour le club principautaire.

Il a remis le club sur les rails

Après une saison absolument dramatique où le Standard a finalement lutté pour se maintenir en D1, Ronny Deila était arrivé avec l’objectif de remettre l’équipe en ordre de marche et d’aller chercher les Europe’s Play-offs. Et ce qu’on peut dire, c’est que le Norvégien y est parvenu de belle manière. Les Rouches ont retrouvé un fond de jeu, une philosophie qui colle à la mentalité du club et une nouvelle harmonie avec leurs supporters.

Si tout n’était pas parfait, notamment à cause d’un noyau déséquilibré et manquant cruellement de qualités à certains postes, le travail effectué par Ronny Deila en si peu de temps a tout de même de quoi être salué. Un départ maintenant, qui plus est chez un rival et concurrent, serait un coup dur dans ce processus de reconstruction entamé il y a un an.

Encore repartir de zéro ?

Adopté par le club, par les joueurs et par les supporters, Ronny Deila fait l’unanimité au Standard. Pourquoi partir ? Le Standard ne sera pas européen l’an prochain, Bruges oui. Pour le Norvégien, c’est un pas en avant. D’autant que les Brugeois disposent de plus de moyens financiers lui permettant de construire un effectif comme il l’entend. Au Standard, on a parfois eu l’impression qu’il devait bricoler (parfois avec succès) autour du noyau qu’il avait à sa disposition.

Mais s’il venait effectivement à quitter les bords de Meuse pour les canaux de la cité flandrienne alors que son contrat à Liège porte jusque juin 2025, le Standard se retrouvait à nouveau obligé de tout reconstruire. Un nouveau coach viendrait avec une nouvelle philosophie, de nouvelles idées de jeu et il faudrait à nouveau reconstruire le noyau autour de lui et de ses envies. L’année Deila serait donc une année de perdue.

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