Thijs De Ridder vise le titre national avec les Giants d’Anvers : "La pression est sur Ostende"

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Les choses vont vite pour Thijs De Ridder. Tout juste élu à 20 ans meilleur jeune et meilleur sixième homme de la ligue belge de basket-ball, il vise également un titre national avec son équipe d’Anvers après avoir remporté la coupe. Pickx se penche sur la phase finale de la BNXT League avec ce nouveau héros du basket-ball belge.

De Pickx

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Ce mercredi 10 mai débutent les demi-finales des playoffs de la partie belge de la BNXT League. Ils seront suivies par les playoffs transfrontaliers avec les plus fortes équipes néerlandaises pour le titre de champion de la BNXT League. La saison dernière, de manière assez surprenante, cet honneur est revenu à un club néerlandais : ZZ Leiden. Mais cette saison, les Antwerp Giants ont tous les atouts pour devenir la première équipe belge à décrocher ce titre.

Pour ce faire, les Giants comptent sur leur géant issu du centre de formation : Thijs De Ridder. 2m03 et 98kg de muscles. Il a 20 ans, mais il est déjà un pilier de l'équipe de l'entraîneur Ivica Skelin. Ce n'est pas pour rien qu'il a récemment été élu meilleur jeune joueur de notre championnat et qu'il a reçu le sixth man award, le trophée du meilleur remplaçant. Pickx a pu s'entretenir avec lui avant le début des hostilités contre Limburg United.

Bonjour Thijs De Ridder ! Vous êtes dans une très bonne dynamique : la victoire en coupe en mars a été suivie d'un 10 sur 10 en Elite Gold. Vous semblez imbattables, est-ce aussi le sentiment du groupe ?

Thijs De Ridder : "Nous sommes dans une bonne dynamique, oui. Les débuts ont été difficiles. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs, il a fallu apprendre à se connaître et ça n'a pas très bien démarré. Alors on se dit rapidement : oups, qu'est-ce que ça va donner ? Puis nous nous sommes séparés de certains joueurs et nous en avons recruté de nouveaux. À partir de là, les choses ont commencé à marcher. Le déclic s'est produit immédiatement avec ces nouvelles recrues. C'est surtout sur la fin de la saison régulière que nous nous sommes rapprochés de notre meilleur niveau, ce qui nous a permis de remporter la Coupe et de faire 10 sur 10 dans l'Elite Gold. À chaque nouvelle victoire, notre confiance en nous s'est accrue."

Vous avez remporté la coupe de Belgique. Le fait que cela se soit passé en finale contre le Filou Ostende a dû donner un sacré boost au moral ?

T.D.R. : "Absolument, contre notre grand rival. Nous avons montré à tout le monde que nous pouvions affronter Ostende. Bien sûr, nous devons d'abord passer Limbourg en demi-finale, mais après cela, je m'attends à une nouvelle confrontation avec Ostende en finale des playoffs nationaux."

Pour la première fois depuis 11 ans, les Côtiers n'abordent pas ces playoffs en tant que favoris. Est-ce ainsi que vous voyez les choses ?

T.D.R. : "Peut-être. Giants et Ostende sont les deux favoris, c'est clair, et j'espère que nous pourrons enfin mettre fin à leur série de titres. Je pense que la finale de la coupe a de toute façon influencé l'opinion publique et a suscité des attentes quant à nos ambitions. Nous pouvons également jouer libérés, car notre saison est déjà réussie : nous avons terminé premiers de la BNXT League et nous avons déjà une coupe de Belgique. Tout ce qui suit est du bonus. La pression est donc sur Ostende."

Qu'est-ce qui fait la force des Giants ?

T.D.R. : "Nous sommes un groupe très uni. Ou plutôt, nous sommes un groupe d'amis. Cela se reflète sur le parquet : nous nous battons les uns pour les autres et notre défense est au top. Nous avons les meilleurs chiffres défensifs de la ligue. Chacun fait son travail et se donne toujours à 100 %. Nous pouvons également parler de tout, sans nous disputer... J'ai connu le contraire par le passé. Nous sommes sur la même longueur d'onde en tant que groupe sur et en dehors du terrain, ce qui est un aspect important."

L'équipe est majoritairement belge, complétée par quelques Américains. Ils sont réputés pour jouer parfois de manière individualiste. C’est aussi le cas cette saison ?

T.D.R. : "Pas du tout. C'était juste le problème de notre groupe en début de saison, je pense. Mais le club et l'entraîneur ont fait les bonnes interventions à ce sujet."

Produit de la jeunesse anversoise

Quel est le rôle de l'entraîneur Ivica Skelin (ex-Pepinster, Louvain et Charleroi) dans cette réussite ?

T.D.R. : "Il est énorme. Ma carrière est encore jeune, mais je peux déjà dire que c'est le meilleur entraîneur que j'ai eu. Il est très à l'écoute de ses joueurs, tant sur le plan offensif que défensif, il tient compte de notre vision. Et vis-à-vis de moi personnellement, il est aussi très disponible et d'un grand soutien. Il travaille beaucoup individuellement avec moi. C'est un excellent choix de la part du club de l'avoir fait venir."

Vous avez aussi complètement explosé sous son aile. À quoi attribuez-vous cette percée ?

T.D.R. : "C'est simple : j'ai en moyenne 20 minutes de temps de jeu par match, alors qu'avant je n'en avais que quelques unes. J'ai donc beaucoup plus d'occasions de me montrer et lorsque vous ressentez la confiance d'un entraîneur, cela vous donne aussi un coup de pouce. Bien sûr, c'est à moi de montrer ce dont je suis capable en jouant. Cela fonctionne plutôt bien. En ce sens, je m'attendais un peu à recevoir le trophée du meilleur jeune, mais le fait que j'aie également reçu celui du meilleur sixième homme a été une grande surprise. J'ai également été nommé dans l'équipe type de la saison."

Quel est votre rôle dans l'équipe ?

T.D.R. : "Apporter de l'énergie en tant que remplaçant. Pour une équipe, il est très important que les joueurs qui sortent du banc donnent un nouvel élan au jeu. Je pense que c'est une de mes qualités : avoir un impact immédiat avec des rebonds, du travail et de l'enthousiasme."

Vous êtes un véritable produit des Giants. Ressentez-vous cette responsabilité en tant que modèle ?

T.D.R. : " Mon Dieu, quand j'étais jeune, j'ai toujours rêvé de pouvoir jouer un jour dans l'équipe première d’Anvers. En y étant moi-même aujourd'hui, je prouve aux nouveaux talents qu'il est possible de réaliser ce rêve ici. J'en suis conscient, oui. C'est aussi un signal important pour les supporters. Mais c'est aussi important pour faire évoluer ses ambitions par la suite : devenir un titulaire des Giants, puis, qui sait, aller vers les sommets européens ou ailleurs."

Quid de votre avenir ? Car ces dernières semaines, des rumeurs circulaient déjà à ce sujet. Vous participeriez à la NBA Draft. Mais ne serait-il pas préférable de remporter d'abord un titre avec les Giants ?

T.D.R. : "J'ai encore un an de contrat avec les Giants, c'est donc une option. Mais je dois être capable de rassembler calmement toutes les options, ce qui est prévu après la saison."

12 000 supporters au Sportpaleis

Au fait, que pensez-vous de la BNXT League ? Cette ligue transfrontalière avec les Pays-Bas est-elle une valeur ajoutée par rapport à l'ancienne formule ?

T.D.R. : "Personnellement, je pense effectivement qu'il est plus agréable et intéressant de jouer contre d'autres équipes pour changer que quatre fois (ou parfois plus) par saison contre les mêmes adversaires belges. Mais le système n'est pas encore au point. Les différences de niveau sont trop importantes, y compris au niveau de l'arbitrage. Les trois premiers aux Pays-Bas peuvent certainement rivaliser avec nous, mais en dessous, c’est, avec tout le respect que je leur dois, beaucoup moins le cas. C'est également ce que l'on constate dans les deux groupes de la BNXT : Silver et Elite Gold, dominés par les clubs belges."

Mais c'est un club néerlandais qui a eu l'honneur de devenir le premier champion BNXT la saison dernière...

T.D.R. : "C'est vrai. Nous devons rectifier le tir cette année. Grâce à ce 10 contre 10 en Elite Gold, nous bénéficions de l'avantage du terrain, ce qui peut être un atout. Maintenant que nous gagnons plus, le basket revit à Anvers. La ville se porte également bien en football et cela se ressent : le sport est vivant. Vous avez pu le constater lors de notre traditionnelle Nuit des Géants, où 12 000 personnes se sont rendues au Sportpaleis. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de clubs qui puissent faire une chose pareille."

Peut-être serait-il judicieux de terminer les matches à domicile des playoffs au Sportpaleis… avec un titre ?

T.D.R. : "Ce serait le summum ! C'est une très bonne idée."

Le programme des demi-finales des playoffs belges de la BNXT League :

Mercredi 10 mai

Vendredi 12 mai

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