Les baptêmes du feu des cinq derniers sélectionneurs des Diables Rouges

Sports | Les derniers sélectionneurs des Diables Rouges ont connnu des fortunes diverses lors de leurs débuts à la tête de notre équipe nationale. Retour sur la grande première des cinq derniers sélectionneurs de la Belgique.

De Pickx

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Frank Vercauteren (Belgique - Chili 1-1, le 29 mai 2009)

L’actuel directeur technique de la fédération a pris les rênes des Diables Rouges après le licenciement de René Vandereycken au début du mois d'avril 2009. Sous la houlette de Vercauteren, les Diables ont disputé cinq matchs, sans la moindre victoire à la clé. Vercauteren a fait ses débuts lors de la Kirin Cup, un tournoi organisé chaque année au Japon, où il n’a pu faire mieux qu’un match nul 1-1 contre le Chili pour sa première. 

Les quatre rencontres suivantes se sont également soldées par des défaites. Après une gifle reçue contre l'Espagne (0-5), sa position était déjà devenue très précaire. Mais elle devint intenable lorsque la Belgique fut mathématiquement éliminée de la Coupe du monde en Afrique du Sud après une défaite face à l'Arménie. Profondément déçu, le sélectionneur a préféré démissionner.

Dick Advocaat (Belgique - Turquie 2-0, le 10 octobre 2009)

Après l’intérim de Vercauteren, Dick Advocaat est devenu le premier Néerlandais à diriger la sélection belge. Ses débuts sont encourageants, puisque le 10 octobre 2009, il mène la Belgique à une victoire 2-0 contre la Turquie grâce à deux buts d’Emile Mpenza. Il s'agissait d'un simple match amical pour les deux pays, étant donné qu’ils étaient déjà éliminés de la course au Mondial.

Advocaat, qui devait redonner des couleurs aux Diables Rouges et de l’enthousiasme aux supporters, ne restera cependant pas plus longtemps que Vercauteren. En effet, le Néerlandais cède aux sirènes – et aux roubles – russes quelques mois plus tard. L’ancien sélectionneur des Pays-Bas résilie son contrat avec la Belgique, à la grande surprise de la fédération qui se dit “trahie”.

Georges Leekens (Belgique - Bulgarie 2-1, le 19 mai 2010)

En quête d’un nouveau sélectionneur, la fédération se tourne en 2010 vers un certain Georges Leekens, alors entraîneur du KV Courtrai. Leekens accepte et entame son deuxième mandat à la tête des Diables, lui qui les avait déjà coachés entre 1997 et 1999. “Long couteau” débute par une victoire 2-1 contre la Bulgarie, mais l’issue de ce match amical a failli être tout autre. Jusqu'à la 89e minute, une nouvelle déception s'annonçait pour les Belges, mais Christophe Lepoint et Vincent Kompany ont renversé la vapeur lors d’une fin de match effrénée. Avec Leekens, la Belgique n'a pas pu se qualifier pour l’Euro 2012 et le sélectionneur finit par rejoindre le Club de Bruges en mai 2012, non sans avoir accompli “90 % du travail” selon une formule restée dans la mémoire collective…

Marc Wilmots (Belgique - Monténégro 2-2, le 25 mai 2012)

Après des années dans l’ombre en tant qu'adjoint de ses prédécesseurs, Marc Wilmots est désigné pour dépanner au poste de T1 pour deux matchs amicaux. L’ancien attaquant commence par un partage 2-2 contre le Monténégro qui n’est pas resté dans les annales. Après une courte défaite 1-0 contre l'Angleterre, la fédération belge décide d'engager Wilmots en tant que sélectionneur.

Son premier match en tant que T1 officiel a lieu le 15 août 2012. Au stade Roi Baudouin, la Belgique et les Pays-Bas disputent un derby mémorable. Mené au score, les Diables parviennent à inverser la tendance grâce notamment à un Dries Mertens déchaîné et s’imposent 4-2. C'est un tournant dans l'histoire du football belge, car après des années de déception, on assiste à la naissance de la génération dorée qui atteindra les quarts de finale de la Coupe du monde 2014 et de l’Euro 2016 sous la houlette de Wilmots. Le natif de Jodoigne dirigera les Diables à 51 reprises.

Roberto Martinez (Belgique - Espagne 0-2, le 1er septembre 2016)

La douloureuse élimination par le pays de Galles à l’Euro 2016 marque la fin du règne de Wilmots à la tête des Diables, après quatre ans en tant que sélectionneur. En août 2016, le Roberto Martinez prend officiellement sa succession. Un coach qui a acquis une certaine expérience en Angleterre, mais relativement méconnu chez nous et sans réel palmarès. L’Espagnol connaît sa première à Bruxelles face à son pays natal, où Julen Lopetegui faisait d’ailleurs également ses débuts.

Ce fut un faux départ pour Martinez, puisque la Belgique s'est inclinée 0-2 à domicile. Le reste du règne de Martinez, cependant, sera bien meilleur. Avec le Catalan, la Belgique est entrée dans l'histoire en remportant la médaille de bronze à la Coupe du monde 2018. L’Euro suivant, où les Diables sont éliminés en quart de finale par l'Italie, futur vainqueur du tournoi, marque le début d’une période un peu moins rose, tandis que l’élimination précoce de la Coupe du monde au Qatar il y a quelques mois restera comme le gros point noir de son mandat. Dans la foulée, il présentera sa démission pour se retrouver rapidement à la tête de l'équipe nationale du Portugal.

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