Le duo électro belge Calumny éclot encore un peu plus avec son premier album HATCH!

Musique |

Sur fond d’un décor post-apocalyptique, le duo belge Calumny sort son premier album ce vendredi 24 mars. Avec ses bases électro-house, à la fois sombres, joyeuses et énergiques, HATCH! est un mélange de différentes influences que Bastien et Quentin alimentent depuis leurs débuts en 2018. Complémentaires dans leurs goûts, ainsi que dans leur travail, ils ont composé en deux ans les 16 morceaux qui forment leur album. 

De Pickx

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Bonjour Quentin et Bastien ! Pouvez-vous nous dire comment est né Calumny ? 

Quentin : “Au départ, on avait tous les deux un projet solo. Bastien était concentré sur la partie DJ, et moi, sur la production. J’avais pas beaucoup de dates mais je faisais beaucoup de sons. Et Bastien il n'avait pas beaucoup de son mais par contre il tournait et tournait vraiment beaucoup, même à l'étranger, en Espagne, en Suède, en Croatie, etc. Et puis comme on est originaire de la même région, l’un de Marche-en-Famenne, l’autre de Rochefort, on se croisait pas mal sur les événements. 

Un jour, on a décidé de faire un morceau ensemble en se disant pourquoi pas. Et ça a tout de suite accroché ! Petit à petit, on s'est dit que ça valait peut-être le coup de lâcher nos projets persos et d’essayer de faire un projet commun vu qu'on s'entend super bien. Et c'est comme ça que ça a débuté."

Est-ce que vous préférez désormais travailler en duo ? 

Bastien : “Ce qui est chouette en duo, c'est que c’est une toute nouvelle manière de fonctionner par rapport à lorsque l'on est tout seul. Dans ce cas, on doit s'occuper de tout, tout le temps, tout seul. Que ce soit des réseaux sociaux, prévoir les contenus à poster, produire les musiques, préparer les sets… On se rend pas compte, mais en réalité, il y a vraiment tout un petit monde qui passe derrière.

Avec Quentin, on est complémentaire, on n'est pas supplémentaire dans le sens où il y en a pas un qui va faire plus que l'autre, mais c'est simplement que on a chacun nos forces. On sait quelles sont nos forces et du coup on bosse vraiment l'un avec l'autre et c'est comme ça qu'on est encore plus efficace maintenant que tout seul.

Et puis même sur scène, c'est beaucoup plus sympa d'être à deux quand on produit. Je ne vois que des avantages à être deux parce que finalement c'est quand même un métier assez solitaire et grâce au fait qu'on soit deux, on se porte aussi l'un et l'autre vers le haut."

Comment vous est venu ce nom de duo ? 

B. : “En sortant des études de marketing pour Quentin, et moi d'études en management artistique et production d'événements, on a tous les deux voulu construire notre projet comme une mini entreprise. On voulait créer quelque chose qui dure pour les années à venir. Avec le nom, on voulait en trouver un qui puisse sonner tant francophone qu’anglophone. Notre public de base est un public francophone mais on voulait s'exporter à l'international beaucoup plus tard. 

En plus de ça, la manière dont on a monté le projet était un peu en secret. On a monté tout le projet avant de l'annoncer. Pendant six mois, on a parlé à quelques personnes du fait qu'on allait lancer quelque chose, mais sans rien dire de plus. Et du coup, il y avait un peu comme ce truc de calomnie, où on lançait une rumeur autour du projet qui allait arriver. Finalement, on s'est rendu compte que la calomnie, on était en plein dedans."

Quelles sont vos influences musicales ? 

Q. : “Au sein de l'électro, Bastien et moi, on a des univers de base très différents qui ont fini par converger vers le style qu'on a aujourd'hui. Ces influences hyper diverses donnent le côté original de notre projet aussi. Personnellement, j’aime plus le style hardstyle avec un public très underground et avec de la techno”. 

B. : “Moi c'était surtout tout ce qui était l'électronique chill. Des choses qui font rêver, qui sont plutôt longues et qui font voyager. C'est surtout le côté mélodieux que j’aime. Et donc c'est ça qui fait que nos deux univers forment Calumny, comme le dit Quentin, avec un côté un peu plus pêchu, un peu plus hard, et avec le côté mélodieux. Notre style est même difficile à classer parce qu'on essaie de pas faire comme les autres. C’est ça qui nous caractérise”. 

Comment se déroule votre processus créatif ?

B. : "Ca se déroule souvent en deux parties, c'est-à-dire qu’on part d’une idée avec simplement une mélodie ou des accords que j'ai pianoté. Et Quentin, lui, il est dans tout le processus d'arrangement, de création du son à partir de ces accords. C'est aussi pour ça qu'on est hyper complémentaire car on ne fait pas la même chose, mais on se complète vraiment dans ce que chacun sait faire de mieux".

De quoi parle votre nouvel album ‘HATCH!’ qui sort ce vendredi ? 

B. : “Pour l’album, on a voulu un univers post-apocalyptique. La pochette est d’ailleurs un peu futuriste, tout en étant apocalyptique puisqu’il n’y rien à part une pompe à essence. On ne sait pas à quelle époque on est non plus. De plus, le mot ‘HATCH!’ signifie l’éclosion. C’est l’aboutissement pour nous de deux ans de travail.

Ce qu'on a voulu transmettre via l'album, c'est le renouveau de ce qu'on fait avec Calumny et surtout la direction que l’on veut prendre. On a des gros lead électroniques, on est dans quelque chose d'un peu moins joyeux que ce qu'on a fait jusqu’à aujourd'hui, mais qui malgré tout garde de bonnes vibes."

Quel est votre titre préféré de l’album ? 

Q. : “J’en ai deux. Le premier, c'est ‘Till It All Falls Down’. C'est un peu un ovni. Tous les autres morceaux sont de près ou de loin de la House Music. Ici, le morceau a plus des codes de ‘future base’, d’un autre style beaucoup plus lent comparé à ce qu’on fait d’habitude. Ça rappelle justement le style de notre premier morceau, ‘Infinity’ qui a un peu un style hybride, entre de la trap et de l'électro. Le deuxième, c'est ‘Apocalypse’, parce que c'est un morceau qu'on a composé pour la scène, pour les DJ set. On a l'habitude de vraiment jouer des morceaux très énergiques. Et celui-là, c'est définitivement le morceau le plus énergique de l'album."



B. :  “Je suis plutôt d'accord avec ces choix-là, mais un des morceaux que j'adore en particulier, pour son énergie, et surtout parce que je l’imagine en live, c’est ‘I Feel Like’. Lorsqu’on la construit avec Quentin, on l'imaginait sur scène et on sait qu’il va se passer un truc de fou”. 

Y-a-t-il une collaboration dont vous êtes particulièrement fiers dans cet album ? 

B. : “Victor Perry car il est hyper suivi sur Spotify et sur les réseaux. Il vient de New York et il a accepté de faire une collab avec nous, alors que même si il chante sur beaucoup de projets, il ne les accepte pas tous. Donc ça faisait plaisir qu’un gars comme lui soit sur l’album de deux jeunes gars de Marche”. 

Quel est votre meilleur souvenir de Calumny jusqu’à présent ? 

Q. : “Difficile de choisir, mais je pense que c’est lors de notre dernière date de notre tournée de l’année dernière, en septembre. pour les fêtes de Wallonie à Namur. On a joué juste avant Bob Sinclar. Avant de changer et de lui donner la place, il est venu avec nous sur le dernier morceau. Habituellement, les DJ ne font pas ça et attendent leur tour. Il n’y a pas vraiment d’échange. Le voir venir près de nous pendant 3 minutes était inattendu ! Et vu que je suis un fan de l’époque, c’était hallucinant pour moi."

B. : "Ca fait certainement partie des meilleurs souvenirs. Après, durant la tournée, on a eu des dates avec 15 000 personnes, et ça c'était incroyable. On a vraiment vécu notre meilleur été. Mais pour moi, ce qui reste le meilleur souvenir est le moment où notre premier morceau est passé en radio. Où la famille nous téléphone pour nous dire qu’ils nous ont entendu. Pour moi c’était dingue et c’était durant le confinement en plus."

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