Paolo Banchero, le rookie qui joue comme un vétéran

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Le numéro 1 de la dernière Draft NBA tient son rang de future pépite de la NBA. Tout cela quelques mois après son entrée dans la grande Ligue. Difficile de dire qu’il y débute à peine avec le Magic d'Orlando.

De Pickx

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Sauf accident, le lauréat du titre de Rookie de l’année est déjà connu et il reviendra sans contestation possible à Paolo Banchero. L’intérieur du Magic répond aux attentes, celles d’un numéro 1 de Draft. Avec 20 points de moyenne, 6 rebonds et 3 assists, il est de loin le meilleur rookie cette saison, même si, collectivement, les résultats ne suivent pas à Orlando, malgré quelques succès face à des franchises de haut de classement.

Dans la gestion

Après un début de saison tonitruant, Paolo Banchero a connu un creux en décembre. Mais il le savait, il était prévenu. On appelle cela le "rookie wall". "Je n’entendais que ça. Quiconque me donnait des conseils disait : "Sois prêt pour le rookie wall, tu vas y être confronté". Il fallait juste s’y préparer", assure à USA Today l’Américano-Italien de 20 ans qui a réussi à surmonter cette période plus difficile.

De 22 points de moyenne en octobre et novembre, il a chuté à 18 en décembre avec un pourcentage de réussite qui a perdu près de dix points lui aussi, passant à 39%. Entre Noël et Nouvel An, il a même aligné trois matchs à 13.3 points de moyenne. Mais depuis, cela va beaucoup mieux pour le joueur du Magic qui reste sur un mois de janvier à 20,5 points de moyenne et 45% aux tirs. "Tu vas forcément en réussir de mauvais (tir), car tu ne peux pas marquer 25 points à chaque fois. Donc quand tu connais une soirée sans ou que l’équipe vit une rencontre compliquée, tu dois être capable d’aller de l’avant. Et c’est ce que j’essaie de faire."

Objectifs précis

Ce qui frappe chez Banchero, c’est qu’il est capable de marquer assez facilement, et n’importe comment. Il peut aller chercher le drive, marquer en sortie de dribbles et sanctionner à trois points. Et comme il l’a encore montré récemment face aux Sixers avec un P.J. Tucker sur le dos, personne ne lui fait peur. Il a même défié LeBron James et Kevin Durant directement lorsqu’il les a affrontés.

Quatre mois à peine en NBA mais pourtant sa décontraction fait penser qu’il y est depuis des années. Un calme qui tranche quelque peu avec la détermination de l’ailier d’Orlando, qui a un plan de carrière très clair. Il voulait être numéro 1 de la Draft, c’est chose faite. "Je me suis fixé beaucoup d’objectifs à chaque étape de ma carrière. Donc, je veux faire tout ça. NBA Rookie of the Year, être un All-Star, faire les playoffs, tout ce qu’un basketteur sur cette scène voudrait faire, je veux faire, et plus encore. Mais au début, je veux gagner. C’est la chose la plus importante."

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Dimanche 5 février

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