Natali Broods, maîtresse de cérémonie de la 15e édition du Festival du film d'Ostende

Natali Broods est une actrice présente sur le petit écran, au cinéma et dans les théâtres depuis le milieu des années 2000. Elle est surtout connue du public flamand grâce aux séries télévisées ‘Met man en macht’ et ‘Déjà Vu’ ou à des films comme ‘De Helaasheid der dingen’ et ‘Façades’. C’est avec ce dernier film, dans lequel elle joue le rôle principal d'une femme de 40 ans qui emménage chez son père dément, qu’elle remporte en 2018 un Ensors de la meilleure actrice pendant le Festival du film d'Ostende.

Elle a fait ses premiers pas en tant qu'actrice au théâtre lors d'un stage au sein de la compagnie théâtrale Kakkewieten et fait maintenant partie de De Hoe depuis 20 ans. Dans cette compagnie, fusion de l'ancienne Compagnie de KOE et de Hof van Eede, elle travaille avec Ans Van den Eede, Greg Timmermans, Natali Broods, Peter Van den Eede, Wannes Gyselinck, Willem de Wolf, Carine van Bruggen et Mitch Van Landeghem. En mars 2023, vous pourrez la voir à nouveau à l’oeuvre dans la production théâtrale 'De Nieuwe Man'.

En tant que maîtresse de cérémonie du Festival du film d'Ostende, Natali Broods suit les traces illustres des maîtres précédents tels que Koen De Bouw, Lynn Van Royen, Maaike Cafmeyer, Tom Barman et Arno. Une raison suffisante pour que Pickx ait eu envie de la rencontrer !

Comment le Festival du film d’Ostende est-il venu à vous ?

Natali Broods : "C'est le directeur du Festival, Peter Craeymeersch, qui m'a contacté. Pour connaître la raison exacte pour laquelle j'ai été choisie, vous devrez plutôt le contacter lui, mais il m'a dit qu'il voulait me demander d'être la maîtresse du Festival depuis un certain temps déjà, parce que je suis dans le monde du cinéma et de la télévision depuis très longtemps. Jusqu'à présent, l’occasion ne s’était pas encore présentée. Peter a également beaucoup de respect pour mon parcours.

Vous devez savoir que j'ai fait mes premiers pas dans le monde du cinéma pendant mes études en 1998 avec ‘S.’. C'était une grande expérience de pouvoir travailler avec de grands noms comme les acteurs Jan Decleir, Josse De Pauw et Dora van der Groen. Il a également fallu s'habituer à jouer avec Dora, elle m'avait fait faux bond en tant que directrice lors de ma formation au Conservatoire royal flamand."

À quoi sert un maître de cérémonie ?

N.B. : "C'est un poste étendu. Je viens d'avoir le planning et ça vaut le coup (rires). Non seulement je choisis le thème et les films, mais je suis également le visage du Festival. En gros, je suis une sorte d’hôtesse car je suis présente à toutes les premières."

Ce sera sans aucun doute une belle expérience pour vous ?

N.B. : "Oui, j'aime apprendre à connaître les participants du Festival. On apprend à connaître de nouvelles personnes, des acteurs et des cinéastes du monde entier. En outre, j'ai une passion pour la mode, qui se reflète également sur le tapis rouge."

Beaucoup de vos productions tournent autour du thème du Festival, à savoir la "dynamique familiale". Pouvez-vous nous expliquer ce thème ?

N.B. : "Le thème « la dynamique au sein d'une famille » englobe bien plus que la simple relation entre les membres d'une famille. Il comprend également, par exemple, les secrets que les membres d'une famille se cachent les uns aux autres ou l'arrivée de nouvelles personnes ou situations. C'est un thème très enrichissant pour faire des films, un peu comme l'amour l'est pour d'autres productions."

Et pourquoi avoir choisi ce thème ?

N.B. : "J'étais inconsciemment attirée par ce thème pendant mes études. Ça a commencé quand j'étais en kot et que je vivais près de Cinema Cartoons. J'y ai vu 'Festen', un film dramatique danois de Thomas Vinterberg, et je l'ai trouvé très intéressant".

Dans ‘Festen’, ainsi que dans certains des autres films de votre sélection, nous voyons des familles aisées dont la vie est bouleversée par un événement. Une coïncidence ?

N.B. : "Non. J'ai choisi ces films en partie parce que les histoires concernent effectivement des familles aisées. Ils ont beaucoup à perdre et quand il leur arrive quelque chose, ils tombent vraiment au plus bas."

Ce thème vous parle-t-il car il relate une expérience personnelle ?

N.B. : "J'ai heureusement grandi dans une famille moyenne, mais c’est vrai que les gens autour de moi ont traversé des épreuves. Chaque famille finit par avoir son lot de problèmes, c'est un thème très reconnaissable et parlant pour le visiteur du Festival du film d’Ostende."

Retrouvez le Festival du film d'Ostende du 27 janvier au 4 février 2023, plus d’informations ici.