Le bilan chiffré de Felice Mazzu, un des pires de l’histoire

Quand, à l’issue de la défunte saison, Anderlecht fait le choix de se séparer de Vincent Kompany, ce sont trois années de travail acharné de l’ancienne idole du Parc Astrid qui partent en fumée. Pour le remplacer, la direction anderlechtoise, Wouter Vandenhaute en tête, décident de miser sur l’entraineur de l’année : Felice Mazzu.

Un choix osé, risqué même, car le style du coach de l’Union Saint-Gilloise ne colle pas vraiment à celui de la vénérable maison mauve et blanche. Là où Kompany misait sur un jeu technique, marque de fabrique d’Anderlecht, Mazzu arrivait avec ses idées cherchant plutôt la grinta et l’engagement, des valeurs plus proches de celles du Standard ou de Bruges que d’Anderlecht. 115 jours après son engagement (4e pire de l’histoire), Mazzu a reçu son C4.

10 défaites

Les débuts de Mazzu avec sa nouvelle équipe étaient plutôt bons et certains dans la presse annonçaient déjà qu’il marchait dans les pas des plus grands. Et puis, fin août, la machine s’est enrayée, la confiance est partie, et les défaites se sont accumulées. Au total, Felice Mazzu a dirigé Anderlecht l’espace de 22 rencontres seulement. Cela fait de lui le 6e entraineur avec le moins de rencontres au compteur, calé derrière René Vandereycken (20 en 1997) et à égalité avec Norberto Höfling (1968-1969).

Toutes compétitions confondues, le Carolo a essuyé 10 défaites pour 10 victoires et 2 partages, soit une moyenne de 1,45 points par match. En championnat, avec 16 points sur 42, son bilan est de 1,14 points par match, ce qui le positionne parmi les pires coachs de l’histoire d’Anderlecht, dans le sillage d’un certain Fred Rutten.

Du positif ?

Difficile dans ces conditions de trouver du positif à ressortir. En championnat, les Mauves n’ont inscrit que 22 buts pour 19 encaissés en 14 journées. Avec la coupe d’Europe, on arrive à 30/23. En 22 matchs, c’est évidemment peu sur le plan offensif. Défensivement, dès que les adversaires étaient d’un niveau un peu supérieur, Anderlecht a eu du mal.

Malgré tout, on peut signaler l’éclosion de Zeno Debast, devenu international sous les ordres de Mazzu. Julien Duranville a également pu découvrir ses premières minutes en D1 grâce au désormais ex-coach anderlechtois. C’est peut-être la seule chose intéressante qu’on retiendra du passage de Mazzu à Anderlecht : la chance donner aux jeunes. Mais dans un club qui ambitionnait de jouer le haut du tableau, c’est trop peu. Beaucoup, beaucoup trop peu.

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