Le grand rôle confié à Mosimann pour le retour de la Star Ac : "J'avais surtout envie de boucler la boucle"

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DJ, chanteur, producteur ou encore compositeur, Mosimann a plus d’une corde à son arc et est ce qu’on appelle un artiste accompli. À l’aube du retour de la ‘Star Academy’, le télécrochet qui a révélé son talent en 2008 lors de la saison 7, il n'est pas inopportun d'affirmer que son parcours est un vrai exemple pour la future génération d’académiciens. Pickx était curieux de connaitre les projets de Mosimann et a été à sa rencontre pour y répondre !

De Pickx

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Bonjour Mosimann ! Tu es de passage ces jeudi et vendredi à Bruxelles pour un showcase privé. Heureux d’être de retour sur la scène belge ?

Mosimann : « Oui, je suis très heureux d’être ici. J’aime beaucoup la Belgique et comme je dis toujours, je suis Franco-Suisse mais Belge de cœur ! Je reviens toujours d’une manière ou d’une autre chez vous. Demain par exemple, je tourne mon prochain clip à Andenne, au ‘Tuning Burger’. Quand on m’a parlé de cet endroit, j’ai foncé, je n’ai pas hésité. Il n’y a qu’en Belgique que je pouvais trouver un tel endroit. »

Finalement, la Belgique et toi c’est un peu une histoire d’amour ?

M. : « Je suis Belge dans mon cœur. Je me sens adopté par la Belgique, je les aime ces gens. Quand je viens, je me sens serein. Quand je fais de la promo ici, je sais que ça va me faire du bien, que ça va être chaleureux et bienveillant. »

Tu es DJ, chanteur, producteur, compositeur, tu es polyvalent et ton talent n’est plus vraiment à prouver. C’est de là qu’on a l’audace de remixer une chanson mythique comme ‘Comment te dire adieu’ de Françoise Hardy ? 

M. : « C’était pas du tout gagné d’avance. Il y avait peut-être un petit avant-gout de l’hymne de la Star Ac dans le fait de remixer un vieux titre, ils m’ont recontacté pour ça d’ailleurs. Mais c’est vraiment un truc de DJ de remixer, de remanier un titre. C’est cette casquette-là qui a parlé. On a eu beaucoup de refus pour une seule réponse positive. On ne peut pas faire ce genre de remix sans demander et sans autorisation, et Françoise Hardy a été la première à accepter avec beaucoup de sympathie et de bienveillance.»


En parlant collaboration, tu as travaillé sur l’album ‘Mesdames’ de Grand Corps Malade. Comment on en vient à travailler avec un tel monsieur ?

M. : « Fabien ça a été une belle rencontre avant tout. On s’est connu grâce à nos managers et ça a été un vrai coup de foudre artistique. On s’est vraiment compris. On a commencé par faire un titre, puis deux, puis quinze. 600.000 albums vendus plus tard, on est juste super heureux ! J’ai surtout composé l’album et Grand Corps Malade a écrit les textes, il a une faculté incroyable à manier les mots. On a des idées communes, bien sûr, mais j’ai parfois forcé le destin comme la collaboration avec Suzane ou les sœurs franco-suisse, Julie et Camille Berthollet, que je voulais absolument sur cet album. »

Au-delà du disque, tu l’accompagnes également sur sa tournée, dont tu gères la direction musicale ?

M. : « Quand Fabien m’a proposé de faire la direction musicale de sa tournée, je me suis demandé si j’en étais capable, si j’en avais envie. À l’époque, le covid ralentissait, mais était toujours présent. Les concerts et les spectacles avec un public masqué faisaient seulement leur retour. On savait que les clubs seraient les derniers à pouvoir rouvrir, donc j’ai accepté sa demande, en me disant que de toute façon je ne performerais pas tout de suite. 95 dates plus tard, on est les plus heureux et ça me fait même de la peine d’arrêter de l’accompagner dès décembre pour être sur ma propre tournée.»

Vous vous attendiez à ce succès tous les deux ?

M. : « Non, on ne pensait pas que ça allait marcher autant ! Un disque, avec 15 titres de slam, avec autant de featurings féminins différents, il ne m’avait pas promis que ça allait marcher et pourtant… C’est fou et même dingue ce succès ! »

Te concernant, ton prochain single, ‘Dancing on my own’, sort le 21 octobre prochain. Tu peux nous le teaser ?

M. : «‘Dancing on my own’, c’est vraiment un titre qui a été réalisé dans des conditions atypiques. Souvent, on se retrouve en studio, on se pose des questions, et on fait un titre qui plait en radio et à ses amis. On oublie trop souvent qu’il faut s’amuser ! Du coup, ‘Dancing on my own’ est né quand je suis parti une semaine en pseudo-vacances avec des copains. On s’est enfermé dans une maison familiale d’été avec piscine, loin de tout, et on a fait un truc sans se poser de questions. On dansait comme des abrutis sur ce son et quand je l’ai envoyé à la maison de disque, j’ai carrément reçu des vidéos des employés qui dansaient dessus en disant qu’ils avaient hâte que le son sorte.

Pour le clip, on m’a parlé d’un endroit en Belgique, à Andenne, qui s’appelle le ‘Tuning Burger’ et qui m’a directement parlé ! J’ai décidé qu’on organiserait un rassemblement de tuning là-bas. L’endroit est fou, les tables ce sont des voitures. Donc demain (ndlr : le 14 octobre 2022), on se lève aux aurores pour réaliser le clip et faire danser les gens ! ‘Dancing on my own’ ce sera un son très good vibes, je veux juste qu’on s’amuse dessus et qu’on ne se prenne pas au sérieux ! »

Entre ‘Sound of Silence’et ‘Dancing on my own’, tu sors pas mal de singles ces derniers temps, cela présage un nouvel album ?

M. : « Complètement ! C’est juste que dans la musique électro, on est plus sur un « track business », c’est-à-dire qu’on passe d’un titre à l’autre car il faut faire danser les gens. Les 16 derniers titres que j’ai faits, je les ai réalisés avec beaucoup de passion, je suis allé au bout, et je veux les partager.»


La ‘Star Academy’ a fêté ses 20 ans cette année et fait même son grand retour ce 15 octobre. En tant que gagnant de la saison 7, tu penses quoi de ce come-back ?

M. : « Je vois ça d’un œil bienveillant et je suis très excité de voir ce qui va se passer, même si, j’avoue, j’en sais un peu plus que vous sur les participants et le concept (rires). Mais je suis très excité, oui, je suis curieux de voir s’ils vont réussir le challenge et concrétiser les attentes. Il ne faut pas oublier que deux générations vont se confronter à travers la Star Ac, ceux qui ont connu l’ancienne version, il y a 20 ans, et ceux qui vont la connaitre aujourd’hui.»

Pourquoi avoir accepté de réaliser l’hymne de cette nouvelle édition et de produire l’album de reprises du gagnant ?

M. : « J’avais surtout envie de boucler la boucle, de voir comment moi je pourrais apporter mon grain de sel dans cette histoire. Puis la Star Ac, c’est beaucoup de souvenirs et de nostalgie ! »

Tu aurais aimé faire partie de l’équipe des profs ?

M. : « Je ne sais pas si ce rôle de prof aurait pu être possible. Déjà, niveau temps, je n’aurais jamais su. D’ailleurs, même pour la production de l’album du talent ça va être difficile à agencer. Puis ce rôle de coach, je l’ai vécu quatre ans avec ‘The Voice Belgique’ et c’est tellement un souvenir exceptionnel, que je préfère rester sur cette note.»

Puis il faut le dire, tu es quelqu’un qui prend à cœur d’accompagner des jeunes talents, c’est ça qui t’a poussé à accepter de produire cet album post-Star Ac ?

M. : « Oui complètement. Je trouve qu’il y avait un défaut à mon époque de la Star Ac, c’était l’accompagnement. Il n’était pas au top… TF1 nous refilait à la maison de disque, c’était tout. Moi, j’aimerais vraiment aider le gagnant dans la direction artistique, être un peu le grand frère finalement.»

Quels sont tes prochains projets ?

M. : « J’aimerais réussir à faire le meilleur Olympia possible (ndlr : Mosimann se produira à l’Olympia de Paris le 5 novembre prochain), c’est vraiment ma priorité dans l’immédiat ! Je veux que les gens soient contents après ce concert et je veux leur partager cette belle énergie.»

Que peut-on te souhaiter Mosimann ?

M. : « Si je peux faire ça les 20 prochaines années, franchement, ça me va ! Voilà ce qu’on peut me souhaiter. »

Retrouvez Mosimann aux côtés de Grand Corps Malade le 3 novembre prochain à Forest National.

Pour en savoir plus sur les prochaines dates de concert de Mosimann, c’est juste ici.

Regardez ‘La Star Academy’ dès le samedi 15 octobre à 21h10 sur TF1 ou sur Pickx.be ou l'app de Pickx.


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