Edouard Van Praet, la ‘Big star’ bruxelloise du rock psyché modernisé

Musique |

Avec un premier EP autoproduit, ‘Doors’, sorti il y a deux ans, le dandy bruxellois revient cette année avec un titre déjanté ‘Big Star’. Edouard Van Praet est notre artiste de la semaine. Inspiré par les classiques rock, il redonne une seconde vie au psychédélisme des années 60-70 qu’il adapte à son univers décalé. 

De Pickx

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Baigné dans le rock et les classiques de Bowie, The Doors, Leonard Cohen, Hubert Lenoir, MGMT ou encore Kanye West, Edouard Van Praet pioche ici et là ce qui lui plaît pour façonner une musique à son image. D’origine belgo-canadienne, l’artiste a grandi à Bruxelles et tous les chemins l’ont mené à l’indi-pop-rock homemade. 

L’artiste de 25 ans a fait ses débuts dans la musique, il y a déjà une dizaine d’années. En compagnie de Joseph Soto, ils fondent le groupe Tissue et apprennent la guitare et le chant sur le tas. Portée par le désir d’indépendance, la bande se sépare pour réaliser des projets perso. C’est à ce moment-là qu'Edouard s’enferme dans sa chambre et met sur papier toutes ses idées les plus folles. Son univers se dessine à travers la dérision, une écriture libérée, la psychose et le rock. 

Un premier EP varié

‘Doors’ voit le jour, il y a deux ans, il y rend hommage aux ballades de Cohen, aux hits kitsch des Beatles et au rock psychédélique des années 60. Ce premier EP entièrement autoproduit à tous les niveaux se compose de cinq titres très différents. Si certains sont drôles comme ‘The Silver Lining Lady’, d’autres sont des travaux d’introspection influencés par les maladies mentales comme la ballade ‘Lovely Day’, d’autres sont plus électrisants comme ‘Is It Over’. Il met en lumière à travers ce projet différents personnages confrontés à leurs crises existentielles. Son diplôme en psychologie a l’air de l’influencer dans son écriture. 


Une grande star en devenir

Avec la sortie de son dernier single déjanté, ‘Big Star’, les questions "de la folie, de la manie, de la dépression, de la mégalomanie, de l’abandon et de la dépression" sont abordées. Il y fait la parfaite caricature d'un individu qui se prend pour une grande star, alors qu'il est encore loin du compte. Edouart Van Praet marie autodérision à la musique psychédélique qu’il aime tant. Dans le clip, habillé à la Bowie pendant ses années glam, il déambule dans les rues bruxelloises à la manière du Joker de Joaquin Phoenix. On y voit également apparaître l’actrice belge Salomé Dewaels (découverte dans ‘Illusions perdues’).

De l’écriture aux clips, en passant par la composition, l’enregistrement et même la peinture des visuels de ses morceaux, tout est fait de ses deux mains. Le projet solitaire est très vite devenu collectif, à l’aide des musiciens qui l’accompagnent sur scène. Tout aussi fous que lui, ils apportent leur touche créative aux lives. Ensemble, ils forment un groupe et donnent des performances scéniques aussi énergiques que démentes. Cet été, le jeune chanteur a remporté le Tremplin Dour Festival et lui a permis de se produire dans l’un des plus grands festivals du pays.

Edouard Van Praet chantera au Botanique le 16 décembre, une scène qu’il connaît bien pour y avoir fait la première partie d’autres artistes. Cette fois, il sera l’homme de la soirée. Pour plus d’infos et tickets, rendez-vous sur le site du Botanique. 

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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