5 choses que vous ne saviez pas sur le film culte ‘American Beauty’

Cinéma |

C’était il y a tout juste 23 ans : le 15 septembre 1999 sortait le film devenu culte ‘American Beauty’. Quelques mois plus tard, le premier film de Sam Mendes a épaté les Oscars et bien d’autres remises de prix. Aujourd’hui, il est toujours considéré comme un grand classique de l’histoire du cinéma. Proximus Pickx revient pour vous sur 5 anecdotes sur le film. 

De Pickx

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Influencé par le théâtre

Sam Mendes était déjà un metteur en scène célèbre dans le monde du théâtre britannique au moment d’adapter au cinéma le scénario d’Alan Ball. Il s’est inspiré de la minutie du théâtre pour créer ce film, en détaillant par exemple chaque scène dans des story-boards. Un souci du détail qui a rendu le tournage plus fluide. Voilà qui contribue également à mettre à l’aise les acteurs : Kevin Spacey (lui qui a également débuté au théâtre), Annette Bening, Thora Birch, Chris Cooper et bien d’autres ont fourni des performances fantastiques. Conrad Hall, directeur de la photographie et caméraman, est celui qui ajoute la touche cinématographique qui aurait pu manquer à cette (presque) pièce. A noter que Sam Mendes, Alan Ball et Conrad Hall ont tous les trois reçu un Oscar pour célébrer leur travail sur ce film. 

Une fin différente

A l’origine, une fin toute différente avait été écrite pour le film. Nous ne vous dévoilerons pas la véritable fin qui a été choisie, afin de ne pas ruiner la surprise, mais nous pouvons vous relater cette issue alternative. Cette version a même été filmée et montée ! Dans celle-ci, le personnage principal qu’est Lester Burnham (Kein Spacey) est assassiné par son voisin Frank Fitts, un officier de la marine frustré qui refoulait des sentiments homosexuels. Son fils et sa femme se retrouvent soupçonnés du meurtre et emprisonnés. Cette fin a été projetée devant un public test qui n’a pas du tout accroché à ce dénouement ironique de l’histoire. C’est ainsi qu’une autre fin a été élaborée, en laissant davantage de place à l’interprétation. 

L’Amérique moyenne

Si ‘American Beauty’ explore le thème de l’identité sexuelle, le film parle aussi du quotidien banal et routinier des Américains, et à quel point il peut être basé sur les apparences. Il a d’ailleurs été salué pour sa description parfaite de la vie dans une banlieue américaine. Plusieurs régions des Etats-Unis ont servi au tournage de cette petite ville parfaite. Les vues aériennes au début et à la fin du film ont été tournées dans une banlieue de Sacramento, dans le nord de la Californie. Une banlieue de Los Angeles, Hancock Park à Brentwood, a également servi de modèle. Le quartier et les maisons en elles-mêmes ont bien sûr été recrées dans les studios californiens de Warner Bros. Annette Bening a révélé s’être inspirée de ses années de baby-sitting auprès de familles bourgeoises pour représenter les personnages. Elle y a réalisé que, derrière les apparences de leurs maisons bien entretenues, se cache tout autre chose entre ces quatre murs. 

Une affiche emblématique

L’affiche officielle d’’American Beauty’ est presque devenue aussi célèbre que le film lui-même. On y voit la peau d’un ventre nu, sur lequel se superpose une main tenant une rose. On a longtemps pensé qu’il s’agissait du corps de Mena Suvari, qui joue Angela dans le film. Angela est la meilleure amie de Jane, la fille de Lester Burnham, et elle provoque de véritables fantasmes chez le père de famille en pleine crise de la quarantaine. En réalité, ce ventre appartient à l’actrice et la mannequin Chloe Hunter, qui a ensuite tenu des petits rôles dans ‘Down to You’ et ‘Spun’. Récemment, Christina Hendricks, connue pour son rôle dans la série à succès ‘Mad Men’, a révélé que la main tenant la rose est la sienne. Cette fleur représente d’ailleurs le message même du film ! Accompagnée du slogan ‘Regardez de plus près’, elle signifie que lorsqu’on voit au-delà de la beauté de la rose, on voit qu’elle est couverte d’épines et qu’elle est en train de flétrir. Les apparences sont trompeuses. 

Controverse

A l’époque, des scènes intimes explicites et provocantes avaient suscité la controverse. Lester se masturbait sous la douche, fantasmait pour l’amie de sa fille adolescente, explorait ses sentiments homosexuels pour le voisin… Voilà qui a met un coup de pied aux tabous et remet en question la sexualité masculine. Si le film a reçu des louanges au départ, il n’a pas tardé à être critiqué. L’actrice Mena Suvari a par exemple avoué, l’année dernière, qu’elle n’était pas à l’aise avec certains éléments d’’American Beauty’, comme la scène emblématique de la baignoire remplie de pétales de rose. Elle a expliqué que Spacey l’emmenait parfois loin des regards pour se coucher dans un lit avec elle et la tenir dans ses bras. Elle raconte qu’il ne lui a pas fait d’avances sexuelles, mais elle reconnaît qu’il s’agit d’un comportement étrange, sachant qu’elle avait 19 ans lors du tournage, et lui 39. 

L’actrice Thora Birch, quant à elle, a du demander l’autorisation à ses parents pour tourner une scène de nu. Cela était interdit à l’époque à Hollywood pour les mineures, et elle n’avait que 16 ou 17 ans. Des faits qui prennent un tout autre sens lorsqu’on sait que l’acteur Kevin Spacy a été accusé des années plus tard d’agressions sexuelles sur mineur... 

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