Le décès de Bill Russell, l'homme aux 11 titres, va laisser un grand vide en NBA

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C’est une triste nouvelle qui est arrivée de NBA. A 88 ans, Bill Russell est décédé. Cette légende de la ligue et des Celtics était l’homme le plus sacré de la NBA. Durant sa carrière, il a remporté 11 bagues.

De Pickx

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Dans les années 50 et 60, une franchise dominait très largement la NBA : les Boston Celtics. De 1957 à 1969, la franchise remporte 11 titres, ne laissant filer le sacre qu’en 1958 et 1967. Une véritable dynastie incarnée par un homme en particulier : Bill Russell. Sur le site de la NBA, on peut ainsi lire à son propos : « Bill Russell a été la pierre angulaire de la dynastie des Celtics de Boston. » Les Celtics et la carrière de Russell sont intimement liés puisque l’équipe a commencé à tout gagner quand elle a signé le pivot.

Mais ce dimanche, la légende aux 11 bagues s’en est allée. Bill Russell est décédé à 88 ans, paisiblement avec sa femme. Avec sa disparition, c’est une grande page glorieuse de la NBA qui a été tournée. Une page qu’il sera difficile de revivre à notre époque.

Symbole d’une époque

En 1956, quand Bill Russell est drafté par les Hawks de Saint-Louis (qui ont depuis déménagé à Atlanta), il est directement envoyé aux Celtics de Boston. Champion en titre universitaire, il s’engage alors avec l’une des… 8 franchises du championnat national. A l’époque, la NBA n’est pas le monstre qu’on connait aujourd’hui. Il n’y a que deux divisions, une par conférence. A la fin de sa carrière, en 1969, le nombre de franchise est passé à 14. Pour certains, les 11 titres obtenus par les Celtics à cette époque ont moins de valeur qu’aujourd’hui car la concurrence était forcément moins grande. Reste qu’afficher une telle régularité n’est pas à la portée de tous, quant bien même le nombre d’équipe est moins élevé.

Les performances de Russell sont visibles sur le terrain, mais aussi en dehors. A la fin des années 50 et durant les années 60, la ségrégation raciale est encore très forte aux Etats-Unis et Russell s’installe comme un défenseur des droits civiques. Le pivot n’hésite pas à utiliser sa popularité pour faire avancer les droits des citoyens noirs. Ses prises de position lui ont parfois valu quelques ennuis, comme quand en 1963 sa maison fut saccagée.

Première superstar afro-américaine

Si Russell a pu faire entendre sa voix de cette manière, c’est parce qu’il était la première grande star afro-américaine du basket américain. Même s’il ne fut pas le premier joueur noir de NBA, il est celui qui a permis l’acceptation. Son talent, son style de jeu et son palmarès ont montré la voie aux autres et sa rivalité avec un autre joueur afro-américain, Wilt Chamberlain, a passionné les fans de basket.

Signes de la trace qu’il a laissée tant en NBA que dans la vie civile, Bill Russell a donné son nom au trophée MVP des Finales en 2009 et a reçu en 2010 la médaille présidentielle de la Liberté des mains de Barack Obama, plus haute distinction civile des Etats-Unis. En plus d’être un grand joueur, Russell était donc un grand homme. Sa disparition va laisser un grand vide.

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