Raphael Holzhauser, de candidat au Soulier d’Or à naufragé de D1A

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Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour l’Autrichien Raphael Holzhauser. Incroyable l’an dernier, le médian est cette année, à l’image de son club du Beerschot, particulièrement décevant. Au moment de jouer contre le Standard, il n’est pas trop tard pour se réveiller.

De Pickx

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Le Beerschot basculera-t-il en D1B, après seulement deux saisons parmi l’élite du football belge ? C’est bien parti en tout cas. Avec 7 points de retard sur le barragiste sérésien et 10 sur le premier non-relégable, les Rats du Kiel sont embarqués dans une bien mauvaise situation. Surtout quand on sait qu’il ne leur reste que 18 points maximum à prendre, à commencer par les trois mis en jeu ce soir contre le Standard.

Révélation l’an dernier, le club anversois est méconnaissable cette saison. Dernier, sans réel jeu, friable défensivement, le Beerschot est mûr pour la D1B depuis un moment. Et Raphael Holzhauser personnifie bien cette triste métamorphose. Il y a encore quelques mois, il était considéré comme l’un des meilleurs joueurs du championnat. Aujourd’hui, plus personne ne parle de lui.

Stats « faméliques »

Il y a un peu plus d’un an, après seulement un demi-championnat dans les pattes, Rapha Holzhauser était présenté comme l’un des favoris au Soulier d’Or. L’Autrichien ne l’avait pas obtenu, mais avait continué sur sa lancée, et avait été nominé pour le titre de Footballeur Pro de l’Année, aux cotés de Noa Lang et Paul Onuachu, que ce dernier avait décroché.

Il faut dire que le joueur du Beerschot avait réalisé une saison canon avec 16 buts et 16 assists en 34 matchs. Excusez du peu. Le médian distribuait les caviars et plantait des buts avec une facilité déconcertante qu’il a, cette saison, perdue. 3 buts et 7 assists, c’est le bilan actuel du joueur. Dans l’absolu, cela reste très honorable pour un médian, mais comparé à ce qu’il faisait l’an dernier, c’est le jour et la nuit.

Il ne porte plus le Beerschot

Fatalement, cela a des répercussions sur le jeu de son équipe. Si les assists ne dépendent pas que de lui (il faut que ses équipiers marquent), son nombre de buts est catastrophique par rapport à la défunte saison. En étant moins décisif, l’Autrichien n’est plus le moteur qu’il était en 2020-2021. Moins tranchant, moins percutant, Holzhauser s’enlise comme son équipe.

La plus belle image de son naufrage – et de celle de son équipe – reste la rencontre face à Anderlecht, perdue 0-7 et où Holzhauser est passé en cours de match en défense centrale, avant de prendre une carte rouge. Un concentré de n’importe quoi absolu décidé par les joueurs-mêmes. On comprend mieux la position dans laquelle se trouve aujourd’hui le Beerschot.

Même si rien n’est encore totalement perdu, l’écart pouvant être comblé, mathématiquement parlant, on imagine mal le Beerschot revenir. Mais le match de ce soir contre le Standard, équipe aussi en totale méforme, est peut-être la plus belle des occasions pour les Anversois de garder espoir. A condition que Rapha Holzhauser se réveille.

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