L'année où le Tour a eu 100 ans (2)

Sports | En 2013, le Tour de France fêtait son centième anniversaire, Spectaculaire dans son déroulement et magnifique par son tracé, cette édition du Centenaire fait émerger du peloton des confirmations, des révélations et des déceptions. Petite revue les principaux acteurs de cette Grande Boucle. Dans cette deuxième partie, nous retrouvons 8 seconds rôles de cette Grande Boucle. Souvenirs, souvenirs... 

De Tagtik

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Avec un départ en Corse, une double ascension de L'Alpe d'Huez dans la même étape, une arrivée au Ventoux (après 242 km de course, la plus longue étape du Tour depuis 13 ans), un salut au Mont Saint-Michel et un sprint royal de nuit lors de la dernière étape sur les Champs-Élysées à Paris, le Tour de France 2013 est taillé pour faire rêver avec son parcours intégralement disputé sur le sol français.

Peter Sagan se pare de vert

Victorieux à Albi, Peter Sagan ramène le vert à Paris pour la deuxième fois d'affilée. Le Slovaque a inventé une nouvelle façon de conquérir le classement par points. Plutôt que de capitaliser sur les sprints (dans lesquels il termine rarement au-delà de la cinquième place), il marque aussi des points en se glissant dans les échappées dans la plaine et en finissant dans le premier groupe sur les étapes vallonnées. Personne ne le sait encore mais il battra un jour le record de six maillots verts, détenu par Erik Zabel…

Christophe Riblon se bat comme un lion

Elu coureur le plus combattif du Tour 2013, Riblon sauve le mois de juillet des Français en remportant une étape de prestige au sommet de l'Alpe d'Huez, escaladée pour la première fois à deux reprises. C'est sa deuxième et dernière victoire d'étape au Tour, après son succès à Ax-3 domaines en 2010. On l'a constamment vu à l'avant de la course et il est pour beaucoup dans la deuxième place d'AG2R dans le classement par équipes, devant toutes les grosses écuries du peloton. La France s'est trouvé un fiancé pour l'été...Rui Costa fait coup double

Sans le coup de bordure de Saint-Amand-Montrond, où il perd 10 minutes en attendant son leader Valverde, le Portugais de la Movistar, vainqueur du Tour de Suisse, aurait pu prétendre à une place dans le top 10. Mais le peloton ne lui aurait alors pas laissé prendre le large en troisième semaine et il n'aurait sans doute pas pu glaner ses deux bouquets à Gap et au Grand-Bornand. Pas sûr qu'il échangerait aujourd'hui ses deux victoires retentissantes contre une place d'honneur au général…Alejandro Valverde joue les équipiers

En perdant 10 minutes dans "l'étape des bordures", Alejandro Valverde a vu s'échapper dans la plaine toute chance de monter sur le podium à Paris. On en peut même pas parler de faute d'inattention, puisque le leader de la Movistar a été victime d'une crevaison au plus mauvais moment, quand la bagarre a éclaté. Pas de chance, car l'Espagnol était avec Froome, Quintana et Rodriguez le quatrième larron de ce Tour. Son recul au général a obligé son équipe à revoir sa stratégie. Tout profit pour Quintana son équipier colombien pour lequel Valverde, en grand champion, a joué les capitaines de route.Jurgen Van den Broeck est maudit

Cinq étapes et puis s'en va…. Le Tour de VdB n'aura duré que cinq jours avant cette chute collective à Marseille, qui laisse son genou gauche en compote. Opéré ensuite, sa saison est terminée. Comme en 2011, Jurgen a quitté l'épreuve prématurément et malgré ses places de 3e en 2010 (après déclassement de Contador) et de 4e 2012, des voix commencent à s'élever pour lui suggérer de ne plus axer uniquement sa saison sur le mois de juillet.Jan Bakelants confirme

On ne remporte jamais le Tour de l'Avenir par hasard et Jan Bakelants le confirme un peu tardivement. Même s'il est peu connu du grand public au départ, il "tournait autour" d'un premier grand succès. Il a fait beaucoup mieux sur ce Tour : outre le gain d'une étape à Ajaccio, il porte le maillot jaune pendant 2 jours et finit dans le top 20 à Paris en épatant toute la caravane par son cran, son style offensif et ses facultés de récupération en troisième semaine. Et dire qu'il a lui aussi perdu 10 minutes dans les bordures… La Belgique s'est découvert un coureur de Tour et Bakelants s'est révélé à lui-même. Mais il ne fera jamais mieux que cette dix-huitième place lors de ses 4 participations suivantesMaxime Monfort gère

Maxime Monfort répond souvent présent quand on l'attend sur le Tour. Constant, régulier, expérimenté, sympa, disponible pour la presse, capable de doser ses efforts à la perfection, il gère. C'est sans doute ça, l'expérience… En terminant 14e, il réalise son meilleur résultat à Paris, devançant même quelques gros outsiders. Sans son coup de bambou dans la dernière ascension de l'Alpe, le top 10 était jouable.



Bart De Clercq progresse

Premier Belge classé au classement après l'inédite double ascension de l'Alpe d'Huez, néophyte sur le Tour, Bart De Clercq achève l'épreuve à la 38e place après avoir beaucoup travaillé pour Greipel et VDB en première semaine. Mention "franchement bien" pour lui. Très à l'aise dans les Alpes, il démontre de vrais talents de grimpeur. "C'est un garçon qui peut faire de bonnes choses dans les étapes de montagne. Il a de l'avenir", estime à l'époque Marc Sergeant, son directeur sportif.

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