Qu’a-t-il manqué à la Belgique face à l’Italie?

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Pour la troisième fois en quatre tournois internationaux, les Diables rouges ont vécu une élimination en quart de finale. Vendredi soir, les Belges sont tombés face à une équipe d’Italie autrice d’une copie parfaite. De quoi nourrir des regrets, car notre sélection n’a jamais vraiment réussi à imposer son jeu, sauf peut-être en toute fin de match. 

De Pickx

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La déception est immense pour la Belgique. Cet Euro 2020 porteur de tant d’espoirs a pris fin trop tôt, tant le pays espérait voir ses Diables rouges aller au bout. Mais vendredi soir, l’Italie s’est encore montrée flamboyante, comme depuis le début du tournoi. Et Roberto Martinez et ses troupes n’ont pas su trouver les solutions pour bousculer l’organisation adverse.

Tactiquement, la Squadra a fait le choix fort de prendre le contrôle du match. Fini le ‘catenaccio’ d’antan, l’Italie est désormais une équipe joueuse qui aime avoir le ballon. Après de premières minutes partagées, les hommes de Roberto Mancini ont pris le pouvoir. Et les Belges ont subi. Pendant les 45 premières minutes, Lorenzo Insigne et les siens se sont portés à l’assaut du but de Courtois, peu mis en difficulté par les lignes défensives belges, fort attentistes. 

Se laissant asphyxier, les Diables n’ont pu se lancer que dans quelques contre-attaques qu’ils n’ont pas su exploiter, en grande partie grâce à un grand Gianluigi Donnarumma. Puis ils se sont fait punir. Les deux seuls tirs cadrés de la Squadra en première période se sont convertis en deux buts, par l’entremise de Nicolo Barella et Lorenzo Insigne. Heureusement pour le moral des Belges, Romelu Lukaku a transformé un penalty obtenu par Jérémy Doku juste avant la mi-temps. Mais le score à la pause était bien à l’avantage des Italiens, et c’était mérité.  

Un milieu de terrain aux abois

Par leur pressing intensif, les attaquants italiens ont fait terriblement souffrir l’arrière-garde belge. Incapable de relancer proprement pour construire, notre équipe n’a pu poser le pied sur le ballon. La seule option était alors de balancer loin devant.

Or, en attaque, Romelu Lukaku a été, comme on s’y attendait, parfaitement cadenassé par les vétérans Chiellini et Bonucci. Et Kevin De Bruyne, blessé au ligament comme on l’a appris après la rencontre, n’a pas eu son rendement habituel et ses éclairs de génie pour débloquer la situation. Jérémy Doku, quant à lui, fut l’éclaircie dans le brouillard. Timide en début de match, il s’est ensuite débridé quand les Belges perdaient pied. Ses dribbles et ses accélérations ont fait tourner la tête des Italiens. À seulement 19 ans, Doku fut le Belge le plus dangereux sur le terrain. 

Au milieu, le trio Verrati-Barella-Jorginho a régné en maître, se jouant facilement d’Alex Witsel et de Youri Tielemans. Jorginho a affiché un taux de passes réussies de 99% (70 sur 71) sur l’intégralité du match, preuve de l’aisance italienne. De son côté, Nicolo Barella a parcouru une distance de 11,7 kilomètres, ce qui démontré l’impressionnante couverture du terrain des Italiens.

"On a pris l'eau"

En bref, les Belges ont souffert partout. "C’est notre plus mauvais match de l’Euro, on a pris l’eau dans tous les compartiments", a expliqué Thomas Meunier après le match. Une configuration quelque similaire à celle du huitième contre le Portugal, où la Belgique n’avait pas eu la possession. Sauf que cette fois, les Italiens ont été redoutables en défense et à la finition. 

Après une première période douloureuse, les Diables Rouges se sont remis dans un meilleur ordre de marche. Forts de leur avantage, les Italiens ont progressivement abandonné leur pressing, ce qui a permis à la Belgique de jouer davantage au ballon. L’entrée de Mertens à la place de Tielemans a redynamisé l’attaque belge, qui a fait un véritable baroud d’honneur en fin de match. Mais à l’image de la grosse occasion manquée de Lukaku, ce sont les petits détails qui ont fait la différence. 

Finalement, la Belgique est tombée face à une équipe redoutable et séduisante, qui a excellemment bien joué ce quart de finale et fait désormais figure de grand favori à la victoire finale. La sanction est dure, mais pas illogique. Les Diables Rouges n’ont pas démérité, mais le chemin s’arrête là pour notre équipe, qui a manqué, de manière générale dans cet Euro, d’une dose de collectif, de capacité de réaction et sans doute du petit grain de folie que l’on connaît.

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Le programme des quarts de finale de ce samedi 3 juillet :

  • République Tchèque - Danemark à partir de 17h50 sur Tipik
  • Ukraine - Angleterre à partir de 20h50 sur Tipik

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