L'année où le Tour a eu 100 ans (1)

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En 2013, le Tour de France fêtait son centième anniversaire. Spectaculaire dans son déroulement et magnifique par son tracé, cette édition du Centenaire fait émerger du peloton des confirmations, des révélations et des déceptions. Petite revue des principaux acteurs de cette Grande Boucle. Dans cette première partie, nous retrouvons 10 premiers rôles de cette Grande Boucle. Souvenirs, souvenirs...
 

De Tagtik

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Avec un départ en Corse, une double ascension de L'Alpe d'Huez dans la même étape, une arrivée au Ventoux (après 242 km de course, la plus longue étape du Tour depuis 13 ans), un salut au Mont Saint-Michel et un sprint royal de nuit lors de la dernière étape sur les Champs-Élysées à Paris, le Tour de France 2013 est taillé pour faire rêver avec son parcours intégralement disputé sur le sol français. 


 
 
Christopher Froome régale
 
Dominateur à tous les moments-clefs de cette centième édition, Christopher Froome confirme sans trembler son statut de grand favori et signe le premier de ses quatre succès sur la Grande Boucle. Contrairement à son prédécesseur Wiggins, vainqueur l'année précédente, le Kényan blanc ajoute la manière au résultat en remportant 2 étapes de montagne avec panache et en dominant le chrono en montagne. Mention spéciale pour son équipier de chez Sky Richie Porte, qui a sacrifié ses propres chances, géré très intelligemment ses efforts et dont le boulot a permis à Froome de rester serein. La moitié de cette victoire revient à l'Australien…
 
Nairo Quintana se révèle
 
Le meilleur grimpeur de ce Tour remporte aussi le maillot blanc de meilleur jeune, un doublé inédit dans l'histoire de la Grande Boucle. Mais il est surtout le premier Colombien à terminer sur la deuxième marche du podium. Sa victoire d'étape au Semnoz et sa fraîcheur en troisième semaine par rapport à Froome lui permettent à l'époque de viser plus haut encore. A 23 ans et pour son premier Tour, on n'avait plus vu pareils résultats depuis Jan Ullrich. Même s'il signera encore deux podiums sur le Tour (en 2015 et 2016), 'Nairoman' ne fera jamais mieux
 
Joaquim "Purito" Rodriguez confirme
 
Troisième top " d'affilée en 3 grands tours successifs pour Purito Rodriguez, auquel il n'aura manqué qu'une victoire d'étape pour crever l'écran. Deuxième du Giro 2012 et troisième de la Vuelta 2012, il monte sur le podium de cette Grande Boucle  Très régulier sans être flamboyant, le leader de la Katusha a confirmé qu'il était plus qu'un puncheur redoutable en se montrant un des meilleurs sur trois semaines. Le Catalan devient une des valeurs sûres du peloton.
 
Alberto Contador déçoit 
 
De retour de suspension, le "Pistolero" ne flingue plus comme avant en montagne. Dominé par Froome, Quintana et Rodriguez dans les cols, il tente un magnifique coup de poker dans l'étape des "bordures" de Saint-Amand-Montrond. Mais malgré la présence à ses côtés de la meilleure équipe du Tour (Saxo-Tinkoff, avec Roman Kreuziger et Michael Rogers), il n'a pas pu finir le travail. Même s'il n'a jamais abdiqué, il est une des grosses déceptions de cette édition. Il ne le sait pas encore, mais le Pistolero vit là crépuscule de sa carrière à 30 ans?
 
Cadel Evans ne fait plus illusion
 
Usé par sa participation à un Giro marqué par des conditions météo apocalyptiques, le vainqueur du Tour 2011 ne fait illusion qu'une semaine. Les dissensions pour le leadership au sein de son équipe BMC (qui inclut le jeune espoir Van Garderen et Philippe Gilbert) et une méforme évidente transforment ce Tour en calvaire pour l'Australien. A 36 ans, il va se tourner vers les courses d'un jour car il vit son chant du cygne. 39e à Paris cette année-là, Evans boucle son plus mauvais Tour en 9 participation depuis 2005. 
 
Thibaut Pinot se montre (déjà) très friable
 
Révélation du Tour 2012 (une étape et maillot blanc), le protégé de Marc Madiot était attendu comme le messie par le bon peuple de France pour ce Tour du Centenaire. Il n'a jamais supporté le poids des responsabilités et son moral est apparu très friable. "L'attente médiatique a rongé Thibaut petit à petit", a expliqué son frère. Son abandon, plus psychologique que physique est le premier d'une longue série.
 
Thomas Voeckler et Pierre Rolland régressent
 
Le duo Voeckler/Rolland, sensé représenter la force de frappe d'Europcar sur ce Tour,  fait un gros flop. Certes, Rolland porte le maillot à pois pendant quelques jours, mais on a souvent eu l'impression que les 2 compères roulaient plus pour épater les caméras que pour faire un résultat. Rolland (24e) a reculé de 16 places en douze mois au général final. Voeckler (65e), maillot à pois l'année précedente, a été transparent et a perdu 39 places en 1 an au général! Et pas la moindre petite victoire à se mettre sous la dent pour l'équipe…
 
Michal Kwiatkowski va au charbon
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Le Polonais de la formation Omega Pharma-Quick Step est avec Quintana la grande révélation de ce Tour. 11e du classement final, il a été de tous les bons coups. En plaine, en montagne et sur les chronos, il démontre sa polyvalence. Une performance d'autant plus remarquable qu'il est présent depuis les classiques flandriennes. En vue au Tour des Flandres, 4e de l'Amstel, 5e de la Flèche Wallonne, 4e de Tirreno, c'est un vrai coureur à l'ancienne, au charbon pendant toute la saison. mais les spécialistes disent déjà qu'il a quelques kilos à perdre pour devenir un prétendant au top 5...
 
Marcel Kittel fait sensation
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La nouvelle bombe du sprint, c'est lui. Avec 4 victoires d'étape contre 2 pour Cavendish et 1 pour Greipel et Sagan, il a fait de l'ombre aux finisseurs les plus titrés du peloton. Largué en montagne, il a su mordre sur sa chique dans le gruppetto et patienter jusqu'aux Champs pour remporter la victoire dont rêvent tous les spécialistes de la dernière ligne droite. A 23 ans, l'avenir lui appartient.

(LpR/Picture : Belga )

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