Ilan Van Wilder, l’autre talent belge promis à un bel avenir sur les grands tours

Sports | Alors que Remco Evenepoel s’apprête à disputer le premier grand tour de sa jeune carrière en Italie pour son retour à la compétition, le jeune Ilan Van Wilder (20 ans) a montré cette semaine au Tour de Romandie qu’il faudra également compter sur lui dans le futur.

De Pickx

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Après s’être illustré à la Semaine internationale Coppi et Bartali (10e) et au Tour du Pays Basque (29e) cette saison, Ilan Van Wilder a confirmé en Romandie son statut de grand espoir du cyclisme belge. 12e du prologue, 7e de deux étapes accidentées et 24e de la dantesque étape reine ce samedi, qui s’est déroulée dans des conditions très difficiles, le Belge a fait mieux que se débrouiller en Suisse. Alors qu’il reste le chrono final à disputer, il pointe à la 17e place du classement général.

Dans les pas d’Evenepoel

De la même génération qu’Evenepoel, le coureur du Team DSM marche sur les pas du dernier vainqueur de la Clásica San Sebastián. Les deux jeunes Brabançons ont d’ailleurs beaucoup couru ensemble, terminant notamment aux deux premières places du championnat d'Europe juniors du contre-la-montre en 2018.

En 2019, Van Wilder boucle le Tour de l’Avenir à la 3e place, ce qui est toujours une solide référence. Après un passage chez les espoirs de Lotto, il effectue sa première année chez les professionnels au sein du Team DSM (anciennement Sunweb). Dans cette formation qui mise particulièrement sur les jeunes, le natif de Jette peut jouer sa carte sur certaines courses à étapes. Il termine notamment à une encourageante 17e place au Tour d'Algarve avant de décrocher la médaille de bronze du championnat d'Europe du chrono espoirs. Il découvre également son premier grand tour lors de la Vuelta, mais l’expérience tourne court: il abandonne dès la première étape en raison d’une blessure au genou.

Ambitieux mais lucide

S’il présente un profil relativement similaire à celui d’Evenepoel, le “grimpeur-rouleur” de la DSM refuse la comparaison avec le prodige de Schepdael, mais aussi d’autres jeunes coureurs qui occupent déjà le devant de la scène. "Je ne veux pas me comparer à ces coureurs, même pas à Mauri Vansevenant. Je ne veux pas essayer d'être quelqu'un d'autre, mais grandir à mon rythme. Je n'ai que vingt ans et les gens ne devraient pas oublier ça. Tout le monde n'est pas déjà à un niveau incroyable", expliquait-t-il récemment avec lucidité dans la presse flamande.

Mais même s'il entend franchir les étapes à son rythme, Van Wilder se montre très ambitieux. "Je compte sur une véritable évolution l'année prochaine ou peut-être celle d'après. Dans quelques années, quand j'aurai 25 ans, je veux figurer parmi les meilleurs. Ensuite, je veux atteindre le sommet en tant que coureur". C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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