Les 5 chansons les plus polémiques de Serge Gainsbourg

Cinéma | France 2 consacre sa soirée à Serge Gainsbourg ce samedi soir (21h05) dans 'Taratata 100% live'. L’occasion de revenir sur quelques-unes des chansons les plus osées de l’artiste français qui a laissé une marque indélébile sur son époque.

De Pickx

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Les Sucettes (1966)

Les textes des chansons de Serge Gainsbourg jouent souvent sur le double sens et illustrent son goût pour la provocation. ‘Les Sucettes’, morceau qu’il a écrit et chanté par France Gall, est connu pour ses deux niveaux de lecture: l'un décrit la scène innocente d'une fillette, Annie, friande de sucettes qu'elle va acheter au drugstore, l'autre décrit implicitement une fellation. La chanteuse, 18 ans à l’époque, a toujours assuré ne pas avoir saisi le double sens des paroles de ce titre qui deviendra l’un des plus connus de Gainsbourg.

Je t'aime... moi non plus (1969)

Trois ans plus tard, Gainsbourg était plus explicite. Le plaisir charnel et le sexe sont omniprésents dans 'Je t'aime... moi non plus', la chanson sensuelle de l’artiste et de sa compagne de l'époque, l'actrice anglaise Jane Birkin, avec qui il a formé un couple très médiatisé pendant près d’une décennie. Les soupirs et les gémissements formaient la base de ce morceau explicite qui est de surcroît sorti en 1969. Considérée comme trop osée, la chanson a été interdite et censurée un peu partout en Europe, ce qui l'a évidemment propulsée dans le top 10 de tous les hit-parades.

Aux armes, et cætera (1979)

A la fin des années 1970, Gainsbourg a touché une corde sensible avec sa réinterprétation de ‘La Marseillaise', l'hymne national français. A l’époque, l’artiste se lance dans la réalisation d’un album reggae, qu’il enregistre en Jamaïque, sur les conseils de son directeur artistique Philippe Lerichomme. Le chanteur voulait adapter l’hymne français mais n’en connaissait pas tous les couplets. Il a alors ouvert son Larousse encyclopédique à la page “Marseillaise” et découvert qu’à partir du deuxième refrain, pour gagner de la place, était marqué “Aux armes, et cætera”. Le titre de son morceau était tout trouvé. A sa sortie, il provoque un tollé chez les militaires et certains conservateurs, mais rencontre un réel succès auprès du public.

Lemon Incest (1984)

Difficile d’imaginer un sujet plus tabou que l’inceste pour une chanson. Sorti en 1984, ‘Lemon Incest’ parle de l'amour fusionnel entre un père et sa fille. Le titre témoigne de la passion de Gainsbourg pour sa fille Charlotte, alors âgée de 12 ans. La chanson, qui se voulait délibérément provocante, a évidemment créé un scandale. Accusé de légitimer l’inceste et taxé de pédophile, l'auteur se défendit en expliquant que son morceau parlait d’amour filial et paternel.

Love on the beat (1984)

Quinze ans après ‘Je t'aime... moi non plus’, Gainsbourg voulut une nouvelle fois provoquer son auditoire avec une chanson très explicite. Les paroles de ‘Love on the Beat’ constituent un poème pornographique, penchant “hardcore” du texte qu’il avait chanté avec Jane Birkin. Les cris féminins que l’on entend tout au long du morceau derrière la voix de Serge Gainsbourg seraient ceux de Bambou, sa compagne d'alors. Il les aurait enregistrés à son insu lors de leurs rapports sexuels.



Regardez ‘Taratata 100 % live’ ce samedi 10 avril à 21h05 sur France 2 ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

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