Le Wolfpack de la Deceuninck-QuickStep, quasiment imbattable sur les flandriennes

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Le Tour des Flandres ce dimanche a mis fin à la campagne des courses pavées puisque Paris-Roubaix est reporté en octobre prochain à cause de la pandémie de Covid-19. Des épreuves qui ont été animées par une formation: la Deceuninck-QuickStep. 

 

De Pickx

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Le ton était déjà donné avec la victoire de Davide Ballerini sur le circuit Het Nieuwsblad en ouverture de la saison en Belgique fin février. Et la formation de Patrick Lefevere a terminé ces classiques flandriennes de la même manière qu’elle les avait commencées: par un succès. Celui de Kasper Asgreen au nez et à la barbe de Mathieu van der Poel sur le Tour des Flandres, deuxième monument de la saison. 

Le même coureur qui avait déjà remporté l’E3 neuf jours avant de récidiver ce dimanche. Le point commun entre ces succès ? La manière ! Sur ces épreuves, l’équipe belge a à chaque fois parfaitement jouer le coup tactiquement. Il faut dire que lorsqu’elle prend le départ d’une flandrienne, la Deceuninck-QuickStep présente sur la ligne de départ au moins 4 potentiels vainqueurs. Un collectif hors norme qui triomphe presque toujours des individualités. 

Alaphilippe comme détonateur

Les amateurs de cyclisme rêvaient de voir tout au long de cette campagne un remake du Tour des Flandres 2020, soit un duel Van Aert, van der Poel et Alaphillipe. Au final, seul Wout Van Aert repart avec un succès, celui acquis sur Gand-Wevelgem. Une consolation pour le lauréat de Milan-San Remo 2020 qui avait fait de ce Ronde son objectif de ce début de saison. Pas dans un mauvais jour, mais pas dans un grand jour non plus, le Belge n’a pas su suivre le duo Asgreen/van der Poel lorsqu’il a accéléré dans la dernière ascension du Vieux Quaremont. Ce qui a manqué à Van Aert, c’est aussi une équipe. Hormis sur Gand-Wevelgem où il a pu compter sur Nathan Van Hooydonck, le coureur de 26 s'est très souvent débrouillé seul, et cela lui a sans doute coûté des forces. 

A l’inverse, Julian Alaphilippe peut lui compter sur de solides soutiens. Un rôle que le champion du monde joue également à merveille. C’est lui qui dynamite la course d’ouverture au Nieuwsblad, forçant les autres équipes à travailler alors que Davide Ballerini, son équiper, concluait le travail d’équipe au sprint. C’est encore lui ce dimanche qui fait exploser la course dans le Koppenberg avant de s’effacer quand son équiper Asgreen sort avec van der Poel et Van Aert à 27 bornes de l’arrivée. Le Français a toujours été dans le coup mais il lui a manqué ce petit quelques chose pour disputer la victoire. Mais on devrait le retrouver sur les Ardennaises et cette fois, en haut de l’affiche. 

Le Wolfpack dans ses oeuvres

Le Wolfpack, c’est le surnom des coureurs de la Deceuninck-QuickStep depuis quelques saisons déjà. "La meute de loups" en français pour qui une seule chose compte: la victoire, peu importe avec qui. Peut-être moins forte individuellement que Van Aert ou van der Poel - Asgreen a prouvé le contraire - l’équipe compte sur son collectif pour battre ses adversaires. Le plus bel exemple pourrait être la démonstration proposée sur l’E3 avec la victoire d’Asgreen en solitaire devant son équipe Florian Sénéchal qui est venu réglé un groupe de 5 favoris où se trouvait encore Zdenek Stybar

Mais le Wolfpack n’est pas imbattable, on a pu le voir sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne où, malgré des offensives, elle n’a pu faire la différence. Ce fut encore le cas sur Gand-Wevelgem même si tout semblait parfait avec le sprinteur Sam Bennett qui avait réussi à s’accrocher dans le groupe Van Aert avant de littéralement exploser dans la finale de la course. Il était alors trop tard pour que ses équipiers réagissent. Dylan Van Baarle en a aussi profité pour décrocher A Travers la Flandre quelques jours avant le Tour des Flandres. 

L’équipe Deceuninck-QuickStep tient bien son rang de meilleure équipe du monde. Mais elle n’est pas invincible, pour le plus grand bonheur de ses adversaires à qui il reste quand même quelques belles miettes à ramasser comme a pu le faire un Jasper Stuyven sur Milan-San Remo.

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