Quatre films qui offrent un autre regard sur la trisomie 21

‘Le huitième jour’, c’est la rencontre inattendue entre Harry, un acharné du travail, et Georges, trisomique, qui vit le moment présent. Tout les oppose, et pourtant, les deux hommes (Daniel Auteuil et Pascal Duquenne) vont devenir inséparables. Une vraie leçon de vie sur l’acceptation de la différence. Sorti en 1996, le film a reçu le prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes. Il a aussi été nommé pour le César du meilleur acteur, et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. 

Sorti l’année dernière, ce téléfilm français retrace l’histoire de ce couple dont la vie est bouleversée par l’arrivée de leur premier enfant, une petite fille porteuse de trisomie 21. Si la maman (Julie de Bona) fait face à la situation, le père (Ary Abittan) est bousculé par cette nouvelle. Le monde idéal qu’il s'imaginait s’écroule à l’annonce de la maladie. Le film raconte comment ce couple va tout faire pour s’adapter à cette nouvelle vie, leurs sacrifices, leurs efforts, mais aussi leurs moments de joie. 

Basé sur des faits réels, ce film raconte le combat de Laura, une jeune fille porteuse de trisomie 21, pour passer le bac en France. Face aux difficultés, aux doutes de son entourage, au regard parfois méprisant des autres, elle va tout faire pour réaliser son rêve. On apprenait d’ailleurs l’été dernier que le téléfilm connaîtrait bientôt une suite. Une fois son bac en poche, Laura veut vivre pleinement sa vie comme n’importe quelle autre femme, avec son job, son indépendance… et l’amour qui vient frapper à sa porte. 

C’est l’histoire d’un truand en cavale qui va devenir le coach de vie de Zak, un jeune homme atteint de trisomie 21. Il est lui aussi en fuite après avoir quitté son foyer pour réaliser son rêve : devenir catcheur professionnel. La relation fusionnelle entre les deux acteurs crève l’écran. Et le lien qui se crée entre les personnages tisse le fil rouge de cette histoire authentique. Un vrai retour à l'essentiel.