#PickxWomensWeek: l'inspirante Florence Hainaut et son combat contre le cyberharcèlement

Cinéma | Elle est sans aucun doute devenue l’un des visages du pays médiatique belge. Révélée, notamment, chez Pure FM, puis dans l’émission ‘On n’est pas des pigeons’, Florence Hainaut livre aussi un véritable combat contre le cyberharcèlement en ligne, dont elle est victime. Une voix qui s’élève pour soutenir d’autres femmes touchées par le phénomène.

De Pickx

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Journaliste femme

Journaliste freelance depuis plusieurs années, c’est sur les antennes de la RTBF que Florence Hainaut a été révélée. Des journaux matinaux sur Pure FM, de journaliste pour ‘On n’est pas des pigeons’, des Niouzz à La Première, Florence Hainaut est aujourd’hui une journaliste reconnue. Et pas seulement pour ses compétences sur les ondes.

Depuis quelques années, c’est un combat étroitement lié à ses activités professionnelles qu’elle a décidé de mener. S’il n’est pas rare que les journalistes soient fréquemment critiqués pour leur manière de traiter l’information, quand il s’agit de journalistes femmes, la peine est double. Pour un reportage, un article, une chronique qui déplait, certaines reçoivent des messages à n’en plus finir : harcèlement, insultes, menaces de mort, de viol, d’agression… Parmi elles, Florence Hainaut, harcelée au quotidien. Et elle a décidé de ne plus se laisser faire. Selon un rapport de l’ONU, 73% des femmes ont déjà été exposées à une forme de violence en ligne.

"Ça a été l'enfer"

Tout commence à la suite d’un article d’opinion rédigé par Florence Hainaut dans Le Soir. L’article traite du port du foulard islamique. Après publication, la toile s’embrase. La journaliste reçoit des commentaires diffamatoires sur Facebook et Twitter. Elle se confie dans l’émission Les décodeurs sur la RTBF: “Tant que je comparais le prix des pots de choco dans 'On n'est pas des pigeons', ça allait, j'étais à ma place de femme dans la sphère domestique. Dès que je suis passée à la sphère politique, ça a été l'enfer.

La Fédération européenne des journalistes et la Fédération internationale des journalistes ont d’ailleurs saisi le Conseil de l’Europe dans cette affaire. La journaliste décide de dénoncer ces agissements, épinglés comme des commentaires sexistes et misogynes. Ces derniers mois, elle a pris la décision de quitter le réseau social Twitter, avec ce dernier message. "Les femmes se font emmerder PARTOUT où elles sont. Rue, réseaux sociaux, monde du travail, t'as jamais la paix, toujours un Jean-Crétin pour te dire que tu n'es qu'un cul et que tu devrais agir comme lui l'entend."

Le docu très attendu

La journaliste ne compte pas s’arrêter là et entend poursuivre la sensibilisation. Elle s’apprête à sortir un documentaire, avec la journaliste Myriam Leroy, qui risque de faire grand bruit. Il traite de cyberharcèlement misogyne. Toutes deux victimes de ce phénomène sur la toile, elles se sont investies dans ce projet, '#SalePute' qui doit sortir au printemps. Un état des lieux qu’elles jugent alarmant sur la misogynie. Retrouvez les informations du documentaire juste ici

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