5 choses que vous ne saviez pas sur le groupe féminin "The Supremes"

Mary Wilson a participé à la fondation du groupe aux côtés de Diana Ross, Florence Ballard et Betty McGlown. Au départ, elles s’appelaient ‘The Primettes’, en opposition au groupe masculin ‘The Primes’. Le groupe changera de nom en 1961. Sous l’impulsion de Berry Gordy, le patron du label Motown, le groupe devient ‘The Supremes’.

Plus tard, lorsque sa musique connaît son apogée, le groupe se renomme ‘Diana Ross & The Supremes’, afin de mettre en avant la chanteuse au succès grandissant. Dans les années 70, le groupe se sépare, et Mary Wilson est l’une des seules à tenter de garder le cap. Elle est ainsi la seule membre à avoir appartenu à ‘The Supremes’ des débuts jusqu’à la fin. Sa relation compliquée avec Diana Ross continuera de faire parler d’elle, notamment à travers deux livres dans lesquels elle revient sur son expérience musicale: ‘Dreamgirl: My Life As a Supremes’ et ‘Supreme Faith: Someday We’ll Be Together’. 

30 ans après ses débuts, le groupe emblématique détenait le record du nombre de disques vendus dans son pays (plus de 50 millions). Les ‘girls’ ont ainsi enchaîné douze tubes n°1, dont cinq d’affilée, et comptent 16 singles ayant dépassé le million de ventes. Des records impressionnants qui n’ont été dépassés que par Elvis Presley ou les Beatles.

’The Supremes’ est clairement l’un des groupes féminins les plus populaires de l’histoire de la musique. Si l'on compte le nombre de disques vendus à travers le monde, seules les les Destiny’s Child on fait mieux dans cette catégorie. Les deux formations iconiques comptent même quelques similitudes et inspirations réciproques.

Il est de notoriété publique que bien des chansons de celui que ses fans surnomment affectueusement ‘Cloclo’ sont en fait des reprises de tubes américains. ‘The Supremes’ faisant partie des groupes les plus populaires de l’époque, ce n’est pas une surprise que Claude François soit allé piocher dans son répertoire pour ses propres hits. ‘J’attendrai’ est ainsi une une réinterprétation du titre ‘I’ll be There’. Claude François a d’ailleurs interprété cette chanson sur scène avec les ‘girls’, pour le plus grand plaisir des fans. Cloclo n’est pas non plus passé à côté de l’incontournable ‘You Can’t Hurry Love’, dont il s'est inspiré pour ‘Une fille et des fleurs’. Il faut dire que le rythme entraînant des ‘Supremes’ colle parfaitement au style énergique de Claude François. 

En plus d’être des stars de la chanson, les ‘Supremes’ étaient aussi des icônes de la mode. Dans les années 60, elles arboraient des robes candides qui leur donnaient l’air de filles sages et innocentes. Elles ont ensuite rapidement adopté la vibe des seventies entre sequins, paillettes et flower power. Le trio était identifiable entre mille, toujours assorti et accessoirisé. Ce style si reconnaissable et tranché a fait des ‘girls’ de véritables modèles d’un mouvement progressiste. Car tout cela allait bien au-delà des tendances de mode et de beauté: ces femmes noires, talentueuses et populaires ne pouvaient que marquer les esprits. Elles ont ainsi participé à mettre les femmes racisées sur le devant de la scène, en l’occupant de tout leur talent et de leur style. 

À l’époque, ‘Les Beatles’ et ‘The Supremes’ se talonnaient régulièrement dans les classements. L'opposition entre les groupes emblématiques des garçons et des filles ne pouvait que mener à une saine rivalité. La sortie de chaque nouveau tube relançait la compétition. Si les ‘Supremes’ comptent douze titres classés n°1, les ‘Beatles’ en ont obtenu 20.  D'ailleurs, les musiciens ont eu l’occasion de se rencontrer ! Un moment qu’a raconté Mary Wilson elle-même. Alors que les ‘Supremes’ s’étaient habillées de manière très élégante, portant même des gants, les ‘Beatles’ les ont reçues dans une chambre d’hôtel remplie d'une odeur de marijuana. De leur côté, les ‘girls’ expliquent avoir été très déçues, tandis que les ‘Beatles’ ont été surpris de la classe de leurs invitées.