Quelles sont les raisons du succès de l’émission de consommation ‘On n’est pas des pigeons’ ?

Cinéma |

"On n’est pas des pigeons", le magazine de consommation pertinent et impertinent, réunit quotidiennement plus de 200.000 spectateurs sur la Une (RTBF). Depuis la refonte de l’émission en 2018, le succès est à nouveau au rendez-vous : comment expliquer cette popularité retrouvée ? 

De Pickx

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La défense du consommateur

Il faut dire que le contexte économique se prête tout particulièrement à ce type d’émissions. A l’heure d’un marketing omniprésent et aux techniques de plus en plus subtiles, informer et défendre le consommateur est un enjeu clé. Le magazine décortique ainsi les codes du marketing, ne fait pas de détour face aux questions piquantes et parvient à faire prendre conscience du poids de chacun de nos achats. "On n’est pas des pigeons" permet à beaucoup d’éviter les arnaques et d’incorporer à son mode de vie des astuces qui font économiser temps et argent. Les grandes tendances de consommation sont également décryptées, du lait végétal aux masques covid, en passant par la seconde main. De quoi permettre aux spectateurs de manoeuvrer dans un monde toujours plus complexe. 

La personnalité de Benjamin Maréchal

L’émission, qui débarque sur le petit écran en 2011, était présentée par Sébastien Nollevaux. En 2018, alors que la chaîne publique opère la refonte du magazine, c’est Benjamin Maréchal qui en devient la figure de proue. Si les habitués de l’émission depuis 7 ans ont dû être un poil déçus, l’animateur a relevé le défi de réinteresser le public et de rafraîchir une formule qui avait perdu des plumes. Il avait déjà présenté, parmi les Pigeons, la revue de presse et la rubrique '3 minutes pour convaincre'. Après 'C’est vous qui le dites', Maréchal apporte au magazine son côté mordant, méthodes qui lui avaient valu des polémiques par le passé mais qui, ici, les utilise pour se mettre du côté du consommateur

Une bonne humeur communicative

Si 'On n’est pas des pigeons' mise sur la qualité de ses informations et la pertinence de ses reportages, l’émission n’en met pas pour autant sa bonne humeur de côté. Le divertissement est toujours au rendez-vous, avec des séquences plus légères pour détendre l’atmosphère. L’équipe de chroniqueurs n’y est pas pour rien non plus. En plus de Benjamin Maréchal, Sara De Paduwa apporte au magazine son sourire inégalable en reprenant la présentation des week-ends. Les chroniqueurs qui les entourent maintiennent une ambiance positive, un pari qu’ils ont tenu malgré la crise du coronavirus. L’émission n’hésite pas à faire appel ponctuellement à des humoristes pour ponctuer ses rubriques et billets d’humeur. 

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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