La Mule, ou un autoportrait de Clint Eastwood ?

La Mule est tiré d’un article de presse du «The New York Times Magazine» où l’on y découvre la vie d’un ancien vétéran Leo Sharpe. Ancien combattant de la Seconde guerre mondial, il est horticulteur et gagne une certaine réputation dans le milieu. Mais son affaire fait faillite et il devient alors, à bientôt 90 ans… passeur de drogues pour le cartel de Sinaloa. 

Pour le film, l’histoire est quelque peu retravaillée. Les noms des personnages, les lieux ainsi que les dates sont modifiées. L’histoire devient celle de Earl Stone, interprète par Clint Eastwood, qui a pris part à la guerre de Corée et nom à la deuxième guerre mondiale. Le film se déroule en partie à Chicago et non à Détroit comme en réalité.

Une mule qui ressemble à Eastwood

L'ex-inspecteur Harry joue presque la carte de l’autoportrait dans ce film, notamment au travers de sa vie sentimentale tumultueuse  puisqu’ Eastwood a eu huit enfants avec une demi-douzaine de femmes différentes. Le tout en prenant part à deux ou trois films par an, que ce soit devant ou derrière la caméra. Un emploi du temps qui laissait peu de temps à la vie de famille. 

C’est peut-être pour rattraper cela que la fille de Clint Eastwood, Alison, joue dans le film une femme blessée par « la négligence de son père et qui ne lui adresse plus la parole ». Cela donne une histoire touchante entre père et fille à l’écran. 

Un film qui a été salué par la critique et que vous pourrez voir ce lundi sur La Une à partir de 20h35.