Rocket League Championship Series : une troisième manche européenne avec du belge et du changement

De Proximus

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La compétition phare de la licence à succès de Psyonix prend ses quartiers du 24 au 27 septembre sous un format réinventé et une mise à jour importante. Une victoire belge à la clé est-elle à l’ordre du jour ?

100.000 dollars. C’est le cashprize que se disputeront les trente-deux trios participants à la troisième manche européenne du split automnal qui débute ce jeudi. Parmi les heureux qualifiés, l’équipe belge Game Fist a su tirer son épingle du jeu pour sécuriser un spot dans cette compétition au niveau global extrêmement relevé. Composée de Bram “bramdeswaggerd” Cieters, Ilyas “PeaKy!” Janssens et Zeno “Compact” Sterkens, la structure tentera de se frayer un chemin vers les sommets au cours des trois phases qui composent cette manche avec pour premier adversaire le roaster Giants. D’autres joueurs belges sont également de la partie, avec le champion européen Maëllo ” AztraL” Ernest, titulaire pour l’équipe Oxygen Esports, ou encore Eversax du team suisse Salut Edelweiss (rebaptisé “Keep Calm and Improve” après s’être qualifié pour la régionale).

Pour suivre leur performance, rendez-vous dès 17h sur la chaîne Twitch de Rocket League.

La RLCS X, une (ré)évolution dans le modèle esport de Rocket League

Comme évoqué ci-dessus, cette troisième manche des RLCS X se déroulera en trois phases distinctes. Les équipes seront tout d’abord réparties en deux groupes où les matchs se disputeront dans un format de BO5 (best of five, ndlr). Les huit premiers de chaque groupe seront qualifiés pour l’étape suivante, laquelle est organisée en une poule unique. Les huit meilleurs passeront alors en playoffs, et se disputeront la victoire finale dans un bracket à élimination directe.

Ce format s’intègre de fait dans un écosystème totalement revu pour cette saison, à la suite d’une lettre envoyée à Psyonix il y a plusieurs mois par pas moins de treize équipes dont G2, Mousesports ou encore Pittsburgh Knights. Celles-ci dénonçaient entre autres le manque de clarté du calendrier de la RLCS, et surtout le fait que les slots pour participer à la compétition étaient détenus par les joueurs en tant que collectif, et non par les structures. Autrement dit, celles-ci pouvaient perdre leur slot en cas de départ d’un joueur. Cela avait par exemple poussé Cloud9 à quitter la league, la faute à un retour sur investissement jugé peu fiable par rapport aux coûts de participation. Si les nouveautés de la RLCS X ne répondent pas encore totalement à certaines demandes des teams au niveau économique, il est néanmoins clair que c’est un pas dans la bonne direction opéré par Psyonix.

En effet, la nouvelle formule oblige désormais les équipes à passer par une phase de qualifications pour chaque région concernée, ce qui permet en théorie à toute structure de participer au tournoi, comme l’ont prouvé les belges de Game Fist en se qualifiant pour la troisième manche européenne il y a quelques jours à peine.

En pratique, le format est divisé en trois splits (automne, hiver et printemps) par région, ponctué d’un major event au terme de chaque split, avec pour finalité le championnat mondial qui n’a désormais lieu qu’une fois par an.

Avec une structure plus claire et une programmation mieux définie, les RLCS X représentent probablement le tournoi le plus compétitif jamais organisé sur Rocket League et devraient apporter une visibilité accrue aux teams participants avec un pot total de 4.5 millions de dollars réparti entre les différentes régions.

Un nouveau cap dans l’histoire du titre

Depuis ses premiers pas dans le monde du gaming, Rocket League s’est élevé sur la scène compétitive au fil des années, au point de devenir l’une des références actuelles de l’e-sport. Après cinq années d’existence, le jeu ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Outre une refonte des Rocket League Championship Series comme expliqué en amont de cet article, le jeu de Psyonix dit également adieu à sa version payante et opère la transition vers une formule free-to-play, avec toujours plus de compétition au programme.

Psyonix profite de cette mise à jour importante pour apporter des modifications à son système de ranking. Ainsi, un nouveau Top Tier sobrement intitulé Supersonic Legend devient le plus haut palier à atteindre, et remplace celui de Grand Champion qui se voit fragmenté en trois divisions. Outre l’ajout d’un palier supplémentaire, des modifications ont aussi été apportées au logiciel de placement afin d’équilibrer les rangs entre anciens et nouveaux joueurs. En pratique, les joueurs bronze devraient par exemple obtenir un rang plus élevé en début de saison afin de ne pas jouer contre des débutants purs souches.

Une intégration de tournois in-game

Nous arrivons ici à ce qui est probablement la proposition centrale de ce Rocket League 2.0. Il est en effet désormais possible pour les joueurs de participer à des tournois en 3v3 online directement via le jeu et ce peu importe leur rank. Psyonix présente cette nouvelle fonction comme « un nouveau mode classé dans les tournois qui vous confronte à des équipes de compétences similaires pour gagner des récompenses. Chaque région a plusieurs tournois compétitifs programmés chaque jour, vous aurez donc de nombreuses occasions de participer. Vous pouvez vous inscrire à partir du menu des tournois remanié qui affiche le programme quotidien de votre région. »

Chaque tournoi offrira la possibilité aux joueurs de remporter des « points de tournoi » moyennant au moins une victoire, lesquels permettront de débloquer des récompenses d’ordre cosmétique. À noter que le jeu disposera également d’un Rocket Pass avec plusieurs récompenses déblocables à chaque palier.

Avec cette nouvelle fonctionnalité, Rocket League entend bien proposer son expérience e-sport au plus grand nombre dénués de restrictions propres aux événements officiels du circuit professionnel.

La saison 1 de Rocket League est disponible depuis le 23 septembre (sur l’Epic Games Store pour celles et ceux qui ne posséderaient pas encore le jeu) et s’étalera jusqu’au 9 décembre prochain.

Crédit photos : Psyonix

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