Les Champs-Elysées, arrivée devenue mythique du Tour de France

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Ce dimanche vers 19h, le Tour de France 2020 prendra fin sur les Champs-Elysées après une étape de 122 kilomètres qui démarrera à Mantes-La-Jolie. Une apothéose sur la plus belle avenue du monde devenue traditionnelle sur la Grande Boucle. 

De Pickx

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Seulement depuis 1975

Depuis sa première édition en 1903, le Tour de France s’est toujours achevé à Paris, ou presque, puisque les deux premières éditions se sont conclues à Ville-d’Avray, à une quinzaine de kilomètres de la capitale française. Mais ce n’est pourtant qu' à partir de 1975 que la ligne d’arrivée est tracée sur les Champs-Elysées. Une première à l’accent belge puisque le 20 juillet 1975, c’est Walter Godefroot qui a levé les bras au sprint sur la célèbre avenue. 

Une arrivée qui semble avoir germé dans l’esprit du présentateur télé Yves Mourousi, qui en aurait parlé à l’époque au nouveau président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Ce dernier a rapidement donné son accord. 

Avant cela, le Tour de France se terminait dès 1905 au Parc des Princes, l’actuelle enceinte du Paris-Saint-Germain qui disposait, à l’époque, d’une piste cycliste. Sa destruction en juillet 1967, dès le lendemain de l’arrivée du Tour, fait se déplacer les ultimes coups de pédale au vélodrome Vincennes, à l'est de Paris.

Ce final n’aura lieu que jusque 1974.

Une course en ligne, sauf pour le duel mythique Fignon - Lemond !

Si aujourd’hui, l’arrivée sur les Champs-Elysées se fait lors d’une étape en ligne, cela n’a pourtant pas toujours été le cas. Lors des 1976 et 1977, le circuit tracé dans la capitale française a accueilli en matinée un contre-la-montre avant, l’après-midi, la traditionnelle étape en ligne. 

Il n’y a eu qu’une exception à cela et elle a marqué les esprits. Le 23 juillet 1989, c’est un contre-la-montre de 24,5 kilomètres qui attend les coureurs du Tour de France en guise de conclusion. Au départ de Versailles, Laurent Fignon, en jaune, possède 50 secondes d’avance sur Greg Lemond, deuxième du classement.

Une avance qui devait permettre au vainqueur du Tour de France 1983 et 1984 d’inscrire une troisième fois son nom au palmarès de la Grande Boucle. Mais voilà, sur ce parcours, Fignon va perdre plus de deux secondes par kilomètre sur l’Américain qui va remporter le Tour pour 8 petites secondes.

Une fin de Tour qui est entrée dans la légende avec un Greg Lemond qui a profité d’un flou dans le règlement pour utiliser un guidon de triathlon qui lui a sûrement fait gagner de précieuses secondes par rapport au regretté Laurent Fignon, décédé en 2010. 

 

Des Belges souvent à la fête

Avec neuf succès sur les Champs-Elysées, la Belgique détient le plus grand nombre de victoires sur la dernière étape du Tour. Walter Godefroot avait ouvert le bal en 1975. Pol Verschuere et Freddy Maertens lui avaient succédé en 1980 et 1981. Eric Vanderaerden et Rudy Matthijs ont également connu ce privilège en 1984 et 1985. Johan Museeuw y gagne sa deuxième étape lors de l’édition 1980 alors que Tom Steels y remportait lui son 4e bouquet de l’édition 1998 avec son maillot de champion de Belgique. 

Au 21e siècle, ils ne sont que deux belges a avoir levé les bras sur la célèbre avenue : Tom Boonen en 2004 et Geert Steegmans, 4 ans plus tard, qui s’offrait sans doute le plus beau succès de sa carrière.

Et si Wout Van Aert mettait fin ce dimanche à ces longues années de disette?

Retrouvez toutes les infos sur le Tour de France via ce lien.

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