Si la situation sanitaire semble s'améliorer à New York, elle reste très préoccupante dans l'ensemble des États-Unis. L'USTA, la fédération organisatrice, est fermement décidée à maintenir l'épreuve à huis clos, sans qualifications et moyennant des restrictions draconiennes. Cependant, de nombreux joueurs se montrent extrêmement réticents et jugent l'attitude des organisateurs irresponsable. Profitons de l'occasion pour revenir sur cinq finales qui font date dans l'histoire du tournoi.
En 2019, la finale masculine opposait l'Espagnol Rafael Nadal au Russe Daniil Medvedev, à l'époque respectivement deuxième et cinquième au classement ATP. Grandissime favori, Nadal dut cependant batailler ferme, avant de l'emporter au terme d'une rencontre épique de pratiquement cinq heures (7-5, 6-3, 5-7, 4-6 et 6-4). Une soirée inoubliable par son intensité et par le niveau de jeu déployé par les deux protagonistes.
Autre finale mémorable : celle de 2009 entre le Suisse Roger Federer et l'Argentin Juan Martín del Potro. Vainqueur des cinq précédentes éditions et n'ayant concédé que deux sets avant d'accéder à la finale, Federer faisait figure de grandissime favori. Or, contrairement aux pronostics, Del Potro s'adjugea, après une lutte acharnée de plus de quatre heures, le premier titre en Grand Chelem de sa carrière, empêchant son adversaire de faire la passe de six à l'US Open. Score final : 3-6, 7-6, 4-6, 7-6 et 6-2 en faveur de l'Argentin.
2009. Men's singles final. Five thrilling sets. ??
11 years ago, a 20-year-old Juan Martín del Potro left Flushing Meadows with his first major title after defeating Roger Federer.
Le 12 septembre 2011, le Serbe Novak Djokovic remportait le premier US Open de sa carrière au terme de quatre sets d'une qualité exceptionnelle (6-2, 6-4, 6-7, 6-1). En demi-finale face à Roger Federer, « Nole » avait déjà fait preuve d'une étonnante maîtrise, après avoir été mené deux sets à rien et avoir sauvé deux balles de match, dont une grâce à un retour de coup droit venu de nulle part. Malgré les efforts consentis pour éliminer le champion suisse, Djoko trouva les ressources nécessaires pour se débarrasser de Nadal en finale et réaliser le « Petit Chelem » (Open d'Australie, Wimbledon et US Open).
Une finale belgo-belge, ce n'est pas monnaie courante. Celle qui opposa, le 6 septembre 2003, Kim Clijsters à Justine Henin se solda par la victoire de la Liégeoise sur le score sans appel de 7-5, 6-1. Pour atteindre ce stade de la compétition, Kim accomplit un parcours sans faute, se débarrassant successivement de Svetlana Kuznetsova, d'Amélie Mauresmo et de Lindsay Davenport. Quant à Justine, elle dut livrer un combat titanesque face à Jennifer Capriati lors d'une demi-finale entrée dans les annales. À noter que trois mois plus tôt, pratiquement jour pour jour, les deux athlètes s'étaient déjà retrouvées en finale du tournoi de Roland-Garros, qui vit la victoire d'Henin sur un cinglant 6-0, 6-4.
L'an dernier, une autre de nos compatriotes s'illustra lors de l'US Open. Éliminée sèchement en simple au stade des quarts de finale par l'Américaine Kristie Ahn, Elise Mertens accomplit un magnifique parcours en double dames, associée à la Biélorusse Aryna Sabalenka. En finale, elles vinrent à bout, sur un double 7-5, de la paire formée par l'Australienne Ashleigh Barty et la Biélorusse Victoria Azarenka, les grandes favorites de l'épreuve. Par la même occasion, la Louvaniste signait un premier titre en Grand Chelem.
Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans